Québec, le 18 janvier 2008 – Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune avise la population qu'il est fortement déconseillé de nourrir les cerfs de Virginie. En effet, les représentants régionaux du Ministère constatent que, chaque hiver, dans les régions des Laurentides et de Lanaudière, le nombre de lieux de nourrissage des cerfs est en croissance. Cependant, malgré les chutes de neige abondantes des dernières semaines, les cerfs ne sont actuellement pas en difficulté.
À l'arrivée de la saison froide, les cerfs de Virginie se déplacent normalement vers leurs ravages d'hiver où ils trouvent abri et nourriture. Leur alimentation change progressivement et s'accompagne d'une adaptation du système digestif qui permet à l'animal d'augmenter sa digestion des fibres ligneuses.
Les lieux de nourrissage artificiel empêchent les cerfs de se regrouper dans les ravages, affectant ainsi leur survie tant pour l'accès à la nourriture « naturelle », que pour l'économie d'énergie dont ils ont besoin pour se déplacer et se protéger contre les prédateurs. De plus, ces lieux favorisent la transmission rapide de maladies entre les cerfs et occasionnent plusieurs accidents routiers attribuables à leur emplacement en bordure des routes. Les cerfs peuvent aussi occasionner des dégâts aux terrains privés puisqu'en se rendant aux auges, ils sont tentés de « goûter » aux cèdres et autres arbustes décoratifs des résidents.
L'utilisation de grains purs (maïs), de fruits (pommes), de légumes (choux, carottes), de restes de table ou de pain peut engendrer de sérieux problèmes de santé chez les cerfs, comme des gastrites ou des ballonnements. La luzerne et autres plantes fourragères sont souvent trop concentrées en protéines et peuvent causer des diarrhées. Par conséquent, malgré les soins que les citoyens croient leur donner, certains cerfs plus fragiles pourraient mourir « le ventre plein ».
Puisque l'hiver est déjà bien entamé, le Ministère n'exige pas que les auges déjà installées soient enlevées, afin de ne pas nuire aux cerfs déjà habitués à ces postes d'alimentation artificiels. Cependant, elles doivent être loin des routes (plus de 100 mètres) et la nourriture devrait être constituée de moulée spécialement conçue pour les cervidés sauvages, à faible teneur en protéines (environ 10 %) et à taux élevé en fibres (35-40 %), offerte dans les coopératives agricoles. De plus, le Ministère recommande de ne pas installer des auges supplémentaires d'ici la fin de la saison hivernale et d'enlever les auges existantes pour la prochaine saison.
Pour plus d'information, il est possible de consulter le dépliant intitulé « Le nourrissage artificiel des cerfs de Virginie en hiver¿ une pratique risquée qui demande une approche prudente! », produit en collaboration avec la Fédération québécoise de la faune et accessible à l'adresse suivante :
http://www.fapaq.gouv.qc.ca/fr/Documentation/depliant_nourrissage_cerf_02.pdf
À l'arrivée de la saison froide, les cerfs de Virginie se déplacent normalement vers leurs ravages d'hiver où ils trouvent abri et nourriture. Leur alimentation change progressivement et s'accompagne d'une adaptation du système digestif qui permet à l'animal d'augmenter sa digestion des fibres ligneuses.
Les lieux de nourrissage artificiel empêchent les cerfs de se regrouper dans les ravages, affectant ainsi leur survie tant pour l'accès à la nourriture « naturelle », que pour l'économie d'énergie dont ils ont besoin pour se déplacer et se protéger contre les prédateurs. De plus, ces lieux favorisent la transmission rapide de maladies entre les cerfs et occasionnent plusieurs accidents routiers attribuables à leur emplacement en bordure des routes. Les cerfs peuvent aussi occasionner des dégâts aux terrains privés puisqu'en se rendant aux auges, ils sont tentés de « goûter » aux cèdres et autres arbustes décoratifs des résidents.
L'utilisation de grains purs (maïs), de fruits (pommes), de légumes (choux, carottes), de restes de table ou de pain peut engendrer de sérieux problèmes de santé chez les cerfs, comme des gastrites ou des ballonnements. La luzerne et autres plantes fourragères sont souvent trop concentrées en protéines et peuvent causer des diarrhées. Par conséquent, malgré les soins que les citoyens croient leur donner, certains cerfs plus fragiles pourraient mourir « le ventre plein ».
Puisque l'hiver est déjà bien entamé, le Ministère n'exige pas que les auges déjà installées soient enlevées, afin de ne pas nuire aux cerfs déjà habitués à ces postes d'alimentation artificiels. Cependant, elles doivent être loin des routes (plus de 100 mètres) et la nourriture devrait être constituée de moulée spécialement conçue pour les cervidés sauvages, à faible teneur en protéines (environ 10 %) et à taux élevé en fibres (35-40 %), offerte dans les coopératives agricoles. De plus, le Ministère recommande de ne pas installer des auges supplémentaires d'ici la fin de la saison hivernale et d'enlever les auges existantes pour la prochaine saison.
Pour plus d'information, il est possible de consulter le dépliant intitulé « Le nourrissage artificiel des cerfs de Virginie en hiver¿ une pratique risquée qui demande une approche prudente! », produit en collaboration avec la Fédération québécoise de la faune et accessible à l'adresse suivante :
http://www.fapaq.gouv.qc.ca/fr/Documentation/depliant_nourrissage_cerf_02.pdf