Nourrissage du cerf de Virginie en hiver - UNE PRATIQUE DÉCONSEILLÉE
QUÉBEC, le 6 déc. 2010 /CNW Telbec/ - Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) tient à rappeler qu'il déconseille aux citoyens de nourrir les cerfs de Virginie, et ce, principalement en hiver.
De manière générale, le nourrissage est néfaste pour la santé des cerfs. Les effets négatifs générés par l'apport de nourriture peuvent être nombreux :
Maladies et mortalité engendrées par la consommation d'aliments inadéquats;
Transmission de maladies et de parasites au site de nourrissage : ingestion de nourriture contaminée par la salive, l'urine et les excréments;
Accidents routiers lorsque les sites de nourrissage sont situés à proximité des routes;
Braconnage : le nourrissage facilite l'abattage des cerfs hors saison à courte distance avec des armes de petit calibre;
Domestication des cerfs (inhibition de la peur et dépendance à l'égard des humains pour se nourrir);
Perte du comportement de migration saisonnière;
Présence de cerfs en dehors de leurs ravages, dans des milieux moins favorables à leur survie.
En général, les cerfs n'ont pas besoin d'un apport de nourriture fournie par l'humain. Ils évoluent sous notre climat grâce à deux adaptations importantes en hiver : sur le plan physiologique, le cerf modifie ses habitudes alimentaires limitant l'ingestion de nourriture et utilisant les réserves de graisses accumulées durant la belle saison; sur le plan comportemental, les cerfs réduisent leurs déplacements. Ils quittent les habitats d'été lors des premières chutes de neige importantes pour se regrouper dans les ravages où le couvert de résineux, les pentes et l'exposition limitent l'accumulation de neige.
Les spécialistes du MRNF assurent un suivi des populations de cerfs au Québec et adaptent les niveaux d'exploitation en tenant compte des facteurs de mortalité naturelle tels que la rigueur de l'hiver.
Le cerf de Virginie est un animal sauvage qui fait partie du patrimoine québécois. Il en va de la responsabilité de tous les citoyens de conserver un cheptel en santé en évitant de nourrir les cerfs de façon inappropriée et de les attirer hors de leur milieu naturel.
Source :
Éric Santerre
Responsable des relations avec les médias
Direction des communications
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
418 627-8609, poste 3003
QUÉBEC, le 6 déc. 2010 /CNW Telbec/ - Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) tient à rappeler qu'il déconseille aux citoyens de nourrir les cerfs de Virginie, et ce, principalement en hiver.
De manière générale, le nourrissage est néfaste pour la santé des cerfs. Les effets négatifs générés par l'apport de nourriture peuvent être nombreux :
Maladies et mortalité engendrées par la consommation d'aliments inadéquats;
Transmission de maladies et de parasites au site de nourrissage : ingestion de nourriture contaminée par la salive, l'urine et les excréments;
Accidents routiers lorsque les sites de nourrissage sont situés à proximité des routes;
Braconnage : le nourrissage facilite l'abattage des cerfs hors saison à courte distance avec des armes de petit calibre;
Domestication des cerfs (inhibition de la peur et dépendance à l'égard des humains pour se nourrir);
Perte du comportement de migration saisonnière;
Présence de cerfs en dehors de leurs ravages, dans des milieux moins favorables à leur survie.
En général, les cerfs n'ont pas besoin d'un apport de nourriture fournie par l'humain. Ils évoluent sous notre climat grâce à deux adaptations importantes en hiver : sur le plan physiologique, le cerf modifie ses habitudes alimentaires limitant l'ingestion de nourriture et utilisant les réserves de graisses accumulées durant la belle saison; sur le plan comportemental, les cerfs réduisent leurs déplacements. Ils quittent les habitats d'été lors des premières chutes de neige importantes pour se regrouper dans les ravages où le couvert de résineux, les pentes et l'exposition limitent l'accumulation de neige.
Les spécialistes du MRNF assurent un suivi des populations de cerfs au Québec et adaptent les niveaux d'exploitation en tenant compte des facteurs de mortalité naturelle tels que la rigueur de l'hiver.
Le cerf de Virginie est un animal sauvage qui fait partie du patrimoine québécois. Il en va de la responsabilité de tous les citoyens de conserver un cheptel en santé en évitant de nourrir les cerfs de façon inappropriée et de les attirer hors de leur milieu naturel.
Source :
Éric Santerre
Responsable des relations avec les médias
Direction des communications
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
418 627-8609, poste 3003