Chasseurs et Pêcheurs du Québec

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Chasseurs et Pêcheurs du Québec

Forum de Discussions sur la Chasse et la Pêche

-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

    info sur la dunière

    avatar
    Invité
    Invité


    info sur la dunière Empty info sur la dunière

    Message  Invité Mer 31 Déc 2008 - 6:13

    La gest ion de la Dunière par un organisme du mil ieu
    PAS DE QUOI FOUETTER UN CHAT !
    En déléguant la gestion de la chasse à l’orignal sur la Réserve faunique Dunière à un organisme du milieu, en
    l’occurrence la Corporation de gestion des rivières Matapédia et Patapédia (CGRMP), la Société générale de
    financement (une société d’État) et sa filiale, la compagnie Gestion forestière Lacroix, ne s’attendaient certainement
    pas à susciter une telle levée de boucliers. Le chroniqueur en environnement du journal Le Devoir a été le premier
    à agiter des épouvantails dans ce dossier (Main basse sur les réserves fauniques, édition du 14 décembre dernier)
    et bon nombre de chroniqueurs de chasse et de pêche ont emboîté le pas, sans trop de subtilité et sans non plus
    s’interroger sur les affirmations de monsieur Francoeur. Cette levée de boucliers et le langage inflationniste qui l’a
    accompagnée, y compris et peut-être surtout chez le journaliste du Devoir, étaient-ils justifiés ? Absolument pas !
    Il est malhonnête de prétendre que la délégation de gestion de la réserve Dunière à la CGRMP constitue un
    « dépeçage du patrimoine commun, un dangereux précédent qui nous mènerait tout droit à la privatisation des
    réserves fauniques du Québec ». Non seulement est-ce malhonnête, mais cela risque de saboter bien des efforts,
    par ailleurs louables, pour donner aux régions des moyens de mieux assumer leur développement. Les difficultés
    du secteur forestier ne touchent peut-être pas beaucoup les chroniqueurs de tout acabit et n’ameutent pas tellement
    les chasseurs et les pêcheurs, mais elles frappent durement une région comme la Matapédia, l’une des plus pauvres
    et des plus dévitalisées du Québec. Or, cette délégation de gestion (il serait plus juste de parler d’une participation
    à la gestion) contribuera à faire en sorte que le milieu tire un meilleur parti de l’exploitation d’une ressource qui
    abonde dans la région et à compenser, dans une très faible mesure, les impacts de la crise forestière.
    Pour être honnête, il aurait fallu préciser davantage certains éléments et les mettre dans leur contexte.
    La Dunière, un cas particulier
    D’abord, la réserve Dunière n’était pas et n’est pas une réserve faunique comme les autres. Elle en avait les habits,
    le statut, mais c’était un statut très particulier. En réalité, il s’agissait du plus grand « franc-alleu » du Québec,
    essentiellement un terrain forestier privé dont les propriétaires pouvaient disposer à leur guise. En tant que
    propriétaires, ils pouvaient, à tout moment, refuser l’accès à ce territoire au public, y compris aux chasseurs, et ils
    pouvaient aussi mettre fin à leur entente avec la SÉPAQ. Si les propriétaires successifs ont confié la gestion de la
    chasse à l’orignal sur ce territoire à la SÉPAQ, c’est sans aucun doute pour avoir la paix ou parce qu’ils n’ont pas
    jugé que le jeu en vallait la chandelle. La SÉPAQ a tiré de la Dunière des revenus, dont monsieur Francoeur dit
    qu’ils profitaient à l’ensemble du réseau des réserves et parcs du Québec. Cependant, il aurait fallu ajouter : « à
    l’exception de la Dunière ». Car monsieur Francoeur, et d’autres à sa suite, passent sous silence le fait que la
    SÉPAQ n’investissait pas (ou si peu) sur ce territoire, pour les raisons suivantes : il s’agissait d’un terrain privé et
    on n’y trouve aucun plan d’eau, par conséquent, pas de véritable potentiel de villégiature ni de pêche sportive. Elle
    y menait des opérations de chasse, y maintenait quelques emplois et tirait de ces opérations des revenus sans doute
    à la hauteur de ceux qu’elle prélève ailleurs. Monsieur Francoeur écrit d’ailleurs : « La SÉPAQ, qui administre
    parcimonieusement ce petit territoire avec six ou sept personnes tout au plus, en retire plus d’un demi-million de
    dollars en bénéfice net par année. » Ce qu’il faut comprendre, c’est que le principe des vases communicants dont
    on nous dit qu’il est sacro-saint au sein de la SÉPAQ (si l’on en croit certains) fonctionnait surtout dans un sens.
    Il ne s’agit pas de lancer la pierre à la SÉPAQ qui n’est pas parvenue à s’entendre avec l’ancien propriétaire de la
    Dunière sur des projets de structures d’hébergement ou d’accueil, il s’agit simplement de constater un fait que
    met lui-même en évidence le chroniqueur du Devoir : l’argent sortait allégrement de la Dunière mais n‘y retournait
    que parcimonieusement, pour utiliser les mots mêmes de monsieur Francoeur. Pour ce qui est des retombées locales
    de l’exploitation de la Dunière, les Matapédiens étaient en droit d’espérer mieux et il était temps que les choses
    changent. En insistant sur les sommes dont serait privé le réseau des parcs et réserves du Québec du fait d’une gestion
    locale de la Dunière, ne montre-t-on pas simplement qu’il y avait là une sorte d’injustice qu’on refusait de voir ?

    Guy Côté, directeur Martin Dumoulin, directeur
    SADC de La Matapédia CLD de La Matapédia
    418.629.4474 poste 224 418-629-4212 poste 23
    avatar
    Invité
    Invité


    info sur la dunière Empty suite

    Message  Invité Mer 31 Déc 2008 - 6:17

    ne tenure et un statut inchangés
    En se portant acquéreur du territoire de la Dunière, la Société générale de financement du Québec, qui est un
    holding industriel et financier, il faut le rappeler, a elle-même créé une entreprise (Société forestière Lacroix inc.)
    à qui elle confie le territoire en question. Cette compagnie paiera des taxes en bonne et due forme à la MRC de La
    Matapédia et elle a placé cette forêt sous aménagement forestier dans le cadre du programme d’aide à la forêt
    privée du gouvernement québécois, pour obtenir un soutien avant tout technique. Pourquoi ? Sans doute parce
    que quelqu’un, quelque part, estime que ce territoire est toujours de tenure privée. Au sens de la loi, la Dunière est
    un terrain privé ; il ne fait pas partie du domaine public, il n’est pas cartographié comme tel et il n’est assujetti à
    aucun contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF). Au demeurant, rien ne garantit qu’en de
    plus mauvais jours, la SGF ne décide de s’en départir aux bénéfices de quelqu’un d’autre. La SGF est une société
    d’État, mais elle a aussi pour mandat de faire des affaires, avec tout ce que cela implique. Par ailleurs, si une
    société d’état, pour une fois, se soucie d’accroître son impact dans les régions sur le plan socio-économique, il faut
    s’en réjouir. Qu’on se comprenne bien, le gouvernement n’a pas exproprié la Dunière et il n’a pas donné aux
    Matapédiens ce vaste territoire privé situé au coeur de leur MRC. On imagine aisément le tollé qu’il aurait soulevé
    s’il l’avait fait. Quant à prétendre, à l’instar de certains chroniqueurs, que la faune risque d’être privatisée du fait
    que l’on confie à un organisme du milieu des opérations de chasse à l’orignal, cela relève de la plus haute fantaisie !
    D’autre part, on trompe carrément le public quand on prétend, comme l’a fait la Fédération québécoise de la faune,
    que « la Dunière sera dorénavant gérée comme une pouvoirie à droits exclusifs ». Depuis 15 ans, la CGRMP gère
    deux des plus importantes rivières à saumon du Québec et en aucun cas elle n’a limité l’accès aux rivières en
    question à qui que ce soit. Aurait-elle voulu le faire que ses partenaires gouvernementaux s’y seraient opposés. Il
    n’y a aucune raison de croire que la CGRMP ne respectera pas le protocole concernant la chasse à l’orignal sur ce
    territoire : elle l’a d’ailleurs prouvé en rendant publiques les modalités du tirage au sort pour la saison prochaine
    dans les journaux du Québec. Loin de limiter l’accès aux rivières qu’elle gère, la CGRMP a négocié avec les clubs
    privés qui existent toujours sur la rivière Matapédia l’accès à des fosses supplémentaires pour les pêcheurs québécois.
    Enfin, il est utile de rappeler que cette corporation est à but non lucratif, qu’elle tient des assemblées publiques ouvertes
    à tous et qu’elle opère dans la plus totale transparence. On est très loin ici des « vautours en région » pour utiliser
    l’expression de monsieur Francoeur. Dans les faits, le statut de la Dunière ne changera pas ; ce territoire ne deviendra
    ni une ZEC ni une pourvoirie, et les activités de chasse s’y dérouleront en accord avec les exigences fixées par le
    ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs. Enfin, il y a tout lieu de croire que les chasseurs du
    Québec qui fréquenteront ce territoire profiteront de services améliorés, simplement parce que les Matapédiens auront
    à coeur de réussir dans le cas de la Dunière ce qu’ils ont réussi pour les rivières à saumon de leur région.
    Mais là où monsieur Francoeur devient franchement malhonnête, c’est quand il prétend (édition du 9 janvier)
    que les nouveaux gestionnaires ont décidé sciemment d’augmenter la récolte sur la Dunière et le nombre de
    forfaits offerts en plan américain, à des fins purement mercantiles aux profits d’intérêts privés. Chacun sait
    qu’une augmentation de la récolte sur les réserves Matane et Dunière étaient au programme de la SÉPAQ depuis
    au moins deux ans. La SÉPAQ prévoyait également augmenter le nombre de forfaits et allonger d’une semaine
    la durée des opérations sur la Dunière. Voici ce que l’on pouvait lire dans l’édition du 29 décembre 2007 de
    L’Avant-Poste Gaspésien : « Le nombre d’orignaux est en hausse sur la Dunière, si bien que le ministère de la
    Faune a demandé à la Société des établissements de plein air du Québec, la SÉPAQ, d’augmenter le
    prélèvement par la chasse. Le nombre de groupes de chasseurs passera donc de 176 à 275 d’ici 2009.
    L’inventaire, réalisé sur plusieurs années, a démontré que le taux de croissance sur la Dunière est de 15 à 16 %,
    alors que la chasse en prélève de 5 à 6 %. « Si nous ne voulons pas que les orignaux manquent de nourriture et
    pour éviter la propagation de maladies, nous devons augmenter le nombre de forfaits », indique le directeur de
    la Dunière, Sylvain Couturier. Déjà pour 2008, il est prévu d’augmenter de 50 groupes. Les plus grands secteurs
    (8 et 11) seront divisés en deux, on réduira la durée des forfaits européens de 5 à 4 jours et on ajoutera une
    semaine de plus d’opération pour se rendre au 11 novembre. »
    Guy Côté, directeur Martin Dumoulin, directeur
    SADC de La Matapédia CLD de La Matapédia
    418.629.4474 poste 224 418-629-4212 poste 23
    avatar
    Invité
    Invité


    info sur la dunière Empty suite

    Message  Invité Mer 31 Déc 2008 - 6:20

    »
    La question qu’on est en droit de se poser est la suivante : pourquoi, quand il s’agit de la SÉPAQ, une chose estelle
    blanche, et pourquoi, quand il s’agit de la CGRMP, cette même chose devient-elle noire ? Ici, on fait preuve
    non seulement d’une évidente ignorance des réalités régionales, mais on affiche envers des citoyens qui veulent
    contribuer au développement de leur milieu un TOTAL MÉPRIS.
    Si c’est un choix pol itique, c’en est un bon !
    La compagnie Gestion forestière Lacroix avait tout le loisir d’octroyer la gestion de la chasse sur ce territoire à qui
    bon lui semblait comme, sans doute, elle pourrait décider de mettre fin à cette délégation de gestion si les choses
    ne tournaient pas à son goût. Soit dit en passant, Gestion forestière Lacroix détient une certification environnementale
    et on peut être certain qu’elle ne tolèrerait pas longtemps des abus, quels qu’ils soient, aussi bien du côté des futurs
    utilisateurs du territoire que du côté des gestionnaires. En réalité, la CGRMP a déposé un plan quinquennal auprès
    de Gestion forestière Lacroix, et c’est sur la base du sérieux de ce plan que la gestion des opérations de chasse sur
    la réserve Dunière lui a été confiée. C’est donc qu’on a jugé que l’organisme matapédien avait fait ses preuves et
    qu’il était parfaitement crédible.
    Enfin, il est grossier de prétendre que la député ministre madame Nathalie Normandeau serait intervenue dans ce
    dossier pour favoriser les gens de son comté, comme l’écrit, les yeux fermés, l’éditorialiste de Sentier Chasse-Pêche,
    dans son édition de février. Madame Normandeau n’est pas député de la Matapédia et, qui plus est, la Matapédia
    n’est pas un comté libéral… S’il y a eu une quelconque intervention politique dans le dossier, elle visait sans doute
    à s’assurer que le statut de réserve faunique allait être maintenu en dépit de l’acquisition du territoire par la SGF.
    En ne disant pas toute la vérité, en mêlant les pommes et les oranges, en grossissant certaines informations, en effleurant
    à peine celles qui font pas notre affaire, on ne rend service à personne et surtout pas au public qui n’a pas toujours
    le temps de démêler l’écheveau que certains chroniqueurs ont tissé de leur meilleure plume. En criant au loup
    comme l’a fait l’éditorialiste de la revue Sentier Chasse-Pêche qui a qualifié cette délégation de gestion de « geste
    illigétime et dangereux », qui a affirmé qu’il s’agissait là d’une privatisation du bien collectif qu’est la faune, et
    qui, de surcroît, a demandé à chacun de ses lecteurs d’écrire à son député, on fait plus que fouetter un chat, on s’énerve
    le poil des jambes, comme on dit chez nous.
    La Réserve Dunière n’était pas une réserve faunique comme les autres et il est parfaitement exagéré de chercher
    à faire de ce cas un exemple de la supposée privatisation qui menacerait le réseau des parcs et réserves du Québec.
    Les Matapédiens ont tenté vainement depuis 26 ans d’acquérir ce terrain privé pour augmenter localement les
    retombées de son exploitation, mais il est aisé de comprendre qu’ils n’en aient jamais eu les moyens. Le gouvernement
    l’a fait, en quelque sorte, à leur place par le biais de la SGF et s’il a tenté, d’une manière ou d’une autre, de faire
    en sorte que ce territoire profite un peu plus aux communautés de la Matapédia, il faut l’en féliciter au lieu de lui
    jeter la pierre. Tout le monde en convient et le répète : les régions doivent pouvoir tirer un meilleur parti des
    ressources de leur territoire, à défaut de quoi elles sont condamnées. Sans quoi aussi les réserves fauniques
    deviendront de « petits paradis », de splendides terrains de jeu pour citadins au milieu de régions fantômes. Mais
    ça, peu de gens s’en soucient, semble-t-il.
    Guy Côté, directeur Martin Dumoulin, directeur
    SADC de La Matapédia CLD de La Matapédia
    418.629.4474 poste 224 418-629-4212 poste 23
    SNIPER
    SNIPER
    Modérateur
    Modérateur


    Nombre de messages : 20757
    Age : 61
    Date d'inscription : 01/06/2007

    info sur la dunière Empty Re: info sur la dunière

    Message  SNIPER Ven 2 Jan 2009 - 10:22

    scratch scratch scratch OUINNNNN,,,,C'EST A Y SONGER,,,,,,MERCI PANACHE :3d18: :3d18:

    Contenu sponsorisé


    info sur la dunière Empty Re: info sur la dunière

    Message  Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Ven 15 Nov 2024 - 20:40