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    Jusqu'à 1 M$ pour un nid brisé

    le coyote
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    Jusqu'à 1 M$ pour un nid brisé Empty Jusqu'à 1 M$ pour un nid brisé

    Message  le coyote Mer 21 Juil 2010 - 21:35

    Oiseaux migrateurs
    Jusqu'à 1 M$ pour un nid brisé
    Dany Doucet
    Le Journal de Montréal



    Il n'y a vraiment pas de farce à faire avec la nidification d'un oiseau migrateur. Un bûcheron qui abat un arbre abritant un seul nid peut se voir imposer une amende de 300 000 $, et même jusqu'à un million de dollars et une peine de prison s'il s'agit d'une récidive.

    La loi canadienne sur la protection des oiseaux migrateurs a des dents, c'est le moins qu'on puisse dire.

    Des agents de la faune du ministère fédéral de l'Environnement en ont d'ailleurs informé les personnes responsables d'un projet de développement commercial qui sont en train de faire disparaître un boisé, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

    Le résultat ne s'est pas fait attendre : les travaux de bûchage ont vite été interrompus jusqu'à la fin de la période de nidification des oiseaux migrateurs. Dans cette région, les biologistes estiment que les oiselets auront quitté leurs nids à compter du 8 août.

    «Oui, les travaux reprendront après le 8 août», a indiqué hier Anne Potvin, porte-parole de la Ville, qui appuie ce projet.

    Une loi sévère

    «Ce n'est pas une loi bien connue, mais on l'applique souvent», commente Carol Vadnais, directeur régional de l'application de la loi au ministère canadien de l'Environnement.

    M. Vadnais compte sur une vingtaine d'agents de la faune armés au Québec, notamment pour appliquer cette loi qui remonte à 1994.

    «Nous intervenons régulièrement, dit-il. Récemment, par exemple, nous sommes allés à Joliette où un entrepreneur voulait détruire une cheminée abritant un nid de martinets pêcheurs. Lorsque nous lui avons dit ce que la loi prévoyait, il a décidé d'attendre que la nidification soit terminée...»

    Un boisé en sursis

    Deux agents fédéraux de la faune étaient débarqués à Saint-sur-Richelieu, lundi, en réponse à des plaintes d'un groupe d'écologistes locaux opposé au bûchage de ce qu'on appelle le Boisé Douglas, l'un des rares et plus diversifiés de leur région au plan de la flore et de la faune.

    Plusieurs boisés ont disparu de la Montégérie au fil des ans au profit de l'agriculture. Les membres du Comité SOS Bois Douglas jouent leurs dernières cartes pour en sauver un.

    Le développeur Sicam, qui compte vendre ou louer des terrains à des commerces sur ce site, notamment à un concessionnaire automobile et à IGA, détient un permis valide du ministère de l'Environnement du Québec pour couper les arbres.

    «On a au moins gagné un délai jusqu'au 8 août. Ça va nous laisser un peu de temps pour voir ce qu'on peut faire par la suite», a commenté hier Line Rougeau, porte-parole du comité SOS Bois Douglas.

    «Ils sont venus chercher leur machinerie aujourd'hui, dit-elle. Il y a déjà 25 % des arbres qui ont disparu.»



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