Bientôt les ours?
Jean Pagé
Ils sont sortis de leurs “ouaches” depuis un bon bout de temps, puisque la température douce, les incitait à venir bouffer un peu d’air frais. Ayant passé l’hiver à vivre sur la graisse qu’ils avaient accumulée, beaucoup d’entre eux sont amaigris et ont déjà commencé à bouffer tout ce qui leur tombe sous la dent. Depuis quelques années c’est loin d’être suffisant. Par la suite, s’il y a rareté de fruits sauvages, ils deviennent de véritables nuisances agressives et dangereuses. Il fût des années, où ils ont envahi plusieurs régions avoisinantes, si ce n’était l’intérieur des limites de nos paisibles villages.
Les exemples sont innombrables, et dans plusieurs régions des Laurentides ce fût très fréquent. A Ste-Émélie-de-l’Énergie, entre autres municipalités, à l’Auberge de La Barrière, Michel Lajeunesse, policier de St-Eustache fût poursuivi par un ours jusqu’à la porte d’entrée de l’auberge. D’autres ne s’en tiraient pas aussi bien que l’ami Michel. Au cours des dernières années, les ours ont fait de nombreuses victimes au Canada.
Retour du permis incluant l’ours
Ma première suggestion à nos dirigeants est vraiment trop simpliste pour être considérée, puisqu’elle était déjà pratiquée avec succès. Pourquoi ne permettrait-on pas à nouveau, comme ça existait déjà, l’abattage d’un ours par les chasseurs de gros gibiers. Mais attention! À condition, que le chasseur abatte l’ours et le fasse enregistrer. Par la suite le nemrod pourrait poursuivre la chasse pour laquelle il aurait acquis le permis. Est-ce trop simple? Probablement! Les oppositions les plus abracadabrantes seront soulevées, j’en suis assuré!
Autorisé par la loi
Mon autre suggestion est de vous conseiller d’utiliser le poivre de cayenne, si vous fréquentez ou craignez les ours du territoire que vous visiterez ou séjournerez durant vos vacances ou votre partie de pêche. En analysant les articles 2 et 84 du code criminel vous pourrez lire que: le “dog repellent” (oleoresin capsicum) ou poivre de cayenne, n’est pas une arme prohibée. Rien n’interdit aux marchands d’en vendre ou aux gens d’en acheter, ou d’en avoir sur soi (B.L Sports à Montréal et Latulipe de Québec en vendent).
Dans sa loi sur le contrôle des armes à feu, le gouvernement fédéral s’est prononcé de cette façon. C’est ainsi que les postiers peuvent se protéger les mollets des morsures des chiens. Mais une femme aurait-elle le droit de l’utiliser pour se protéger d’une attaque par un individu qui voudrait la violer, la voler ou l’étrangler? Parlez-en à votre avocat!
Jean Pagé
Ils sont sortis de leurs “ouaches” depuis un bon bout de temps, puisque la température douce, les incitait à venir bouffer un peu d’air frais. Ayant passé l’hiver à vivre sur la graisse qu’ils avaient accumulée, beaucoup d’entre eux sont amaigris et ont déjà commencé à bouffer tout ce qui leur tombe sous la dent. Depuis quelques années c’est loin d’être suffisant. Par la suite, s’il y a rareté de fruits sauvages, ils deviennent de véritables nuisances agressives et dangereuses. Il fût des années, où ils ont envahi plusieurs régions avoisinantes, si ce n’était l’intérieur des limites de nos paisibles villages.
Les exemples sont innombrables, et dans plusieurs régions des Laurentides ce fût très fréquent. A Ste-Émélie-de-l’Énergie, entre autres municipalités, à l’Auberge de La Barrière, Michel Lajeunesse, policier de St-Eustache fût poursuivi par un ours jusqu’à la porte d’entrée de l’auberge. D’autres ne s’en tiraient pas aussi bien que l’ami Michel. Au cours des dernières années, les ours ont fait de nombreuses victimes au Canada.
Retour du permis incluant l’ours
Ma première suggestion à nos dirigeants est vraiment trop simpliste pour être considérée, puisqu’elle était déjà pratiquée avec succès. Pourquoi ne permettrait-on pas à nouveau, comme ça existait déjà, l’abattage d’un ours par les chasseurs de gros gibiers. Mais attention! À condition, que le chasseur abatte l’ours et le fasse enregistrer. Par la suite le nemrod pourrait poursuivre la chasse pour laquelle il aurait acquis le permis. Est-ce trop simple? Probablement! Les oppositions les plus abracadabrantes seront soulevées, j’en suis assuré!
Autorisé par la loi
Mon autre suggestion est de vous conseiller d’utiliser le poivre de cayenne, si vous fréquentez ou craignez les ours du territoire que vous visiterez ou séjournerez durant vos vacances ou votre partie de pêche. En analysant les articles 2 et 84 du code criminel vous pourrez lire que: le “dog repellent” (oleoresin capsicum) ou poivre de cayenne, n’est pas une arme prohibée. Rien n’interdit aux marchands d’en vendre ou aux gens d’en acheter, ou d’en avoir sur soi (B.L Sports à Montréal et Latulipe de Québec en vendent).
Dans sa loi sur le contrôle des armes à feu, le gouvernement fédéral s’est prononcé de cette façon. C’est ainsi que les postiers peuvent se protéger les mollets des morsures des chiens. Mais une femme aurait-elle le droit de l’utiliser pour se protéger d’une attaque par un individu qui voudrait la violer, la voler ou l’étrangler? Parlez-en à votre avocat!