Publié le 06 février 2014 à 05h00 | Mis à jour le 06 février 2014 à 05h00
Cinq orignaux tués illégalement
Neuf chasseurs accusés de braconnage
Alma) Neuf chasseurs de Desbiens feront face à des accusations de braconnage, dont abattage multiple, possession illégale d'original et faux renseignement à l'enregistrement.
La semaine dernière, les agents de la protection de la faune ont débarqué dans quelques résidences de la municipalité et questionné plusieurs personnes en lien avec deux histoires non reliées.
Un premier groupe de cinq chasseurs a été interpellé le 25 janvier dernier pour un triple abattage d'orignal. Ces derniers ont été interrogés simultanément par la dizaine d'agents assignés à cette opération.
Le 29 janvier, une seconde saisie s'est tenue à Desbiens pour une autre histoire d'abattage multiple impliquant quatre chasseurs.
« Les gens interrogés ont été confrontés par nos agents avec plusieurs preuves. Les chasseurs ont été rencontrés individuellement, mais simultanément pour éviter qu'ils se montent une histoire ensemble. Les gens dans les deux groupes ont fait des déclarations incriminantes. Donc il y aura des accusations de portées », confirme Régis Girard, agent de protection de la faune au ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
Un chasseur de chaque groupe a tué plus qu'il lui était permis. Dans le premier cas, un homme a abattu trois orignaux et le second, deux bêtes. Pour légaliser leur geste, ces chasseurs ont fait passer leurs captures sur les permis de chasse de leurs proches, ce qui est illégal. Ces personnes sont quant à elle complices du geste. La limite, rappelons-le, est une bête pour deux chasseurs.
Enquêtes
Depuis la fin de la saison de la chasse, plus d'une vingtaine d'enquêtes ont mené à des accusations pour des abattages illégaux, soit un peu plus que les années antérieures, constate M. Girard.
« Il y en a un peu plus que par les années passées. Les techniques d'enquête et l'implication du public y sont pour quelque chose à mon avis », indique M. Girard, qui n'avait toutefois pas les chiffres des années antérieures entre les mains.
Ce dernier confirme que d'autres chasseurs de la région devraient recevoir la visite des agents en 2014.
« Il y a d'autres enquêtes en effet qui devraient mener à des accusations. Les gens pensent que parce que la chasse est terminée, ils ne seront pas interrogés. Mais c'est le contraire. On a le temps de monter des dossiers avec des preuves pour ensuite confronter les gens », pointe M. Girard, ajoutant que les enquêtes se sont déroulées autant au Saguenay qu'au Lac-Saint-Jean. o
Encadrés
Les chasseurs accusés d'avoir tué plus que permis et de possession illégale d'orignal s'exposent à des amendes de 1825 $ pour chaque chef. Une amende de 250 $ est associée au chef de faux renseignement à l'enregistrement. Lorsqu'ils sont reconnus coupables, les contrevenants perdent leur droit de chasser pour une période de deux ans.
Les orignaux saisis lors des perquisitions sont remis à Moisson Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'an dernier, une vingtaine de bêtes ont été envoyées à l'organisme. Depuis la fin de la saison 2013, une quinzaine d'orignaux ont été acheminés.
Cinq orignaux tués illégalement
Neuf chasseurs accusés de braconnage
Alma) Neuf chasseurs de Desbiens feront face à des accusations de braconnage, dont abattage multiple, possession illégale d'original et faux renseignement à l'enregistrement.
La semaine dernière, les agents de la protection de la faune ont débarqué dans quelques résidences de la municipalité et questionné plusieurs personnes en lien avec deux histoires non reliées.
Un premier groupe de cinq chasseurs a été interpellé le 25 janvier dernier pour un triple abattage d'orignal. Ces derniers ont été interrogés simultanément par la dizaine d'agents assignés à cette opération.
Le 29 janvier, une seconde saisie s'est tenue à Desbiens pour une autre histoire d'abattage multiple impliquant quatre chasseurs.
« Les gens interrogés ont été confrontés par nos agents avec plusieurs preuves. Les chasseurs ont été rencontrés individuellement, mais simultanément pour éviter qu'ils se montent une histoire ensemble. Les gens dans les deux groupes ont fait des déclarations incriminantes. Donc il y aura des accusations de portées », confirme Régis Girard, agent de protection de la faune au ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
Un chasseur de chaque groupe a tué plus qu'il lui était permis. Dans le premier cas, un homme a abattu trois orignaux et le second, deux bêtes. Pour légaliser leur geste, ces chasseurs ont fait passer leurs captures sur les permis de chasse de leurs proches, ce qui est illégal. Ces personnes sont quant à elle complices du geste. La limite, rappelons-le, est une bête pour deux chasseurs.
Enquêtes
Depuis la fin de la saison de la chasse, plus d'une vingtaine d'enquêtes ont mené à des accusations pour des abattages illégaux, soit un peu plus que les années antérieures, constate M. Girard.
« Il y en a un peu plus que par les années passées. Les techniques d'enquête et l'implication du public y sont pour quelque chose à mon avis », indique M. Girard, qui n'avait toutefois pas les chiffres des années antérieures entre les mains.
Ce dernier confirme que d'autres chasseurs de la région devraient recevoir la visite des agents en 2014.
« Il y a d'autres enquêtes en effet qui devraient mener à des accusations. Les gens pensent que parce que la chasse est terminée, ils ne seront pas interrogés. Mais c'est le contraire. On a le temps de monter des dossiers avec des preuves pour ensuite confronter les gens », pointe M. Girard, ajoutant que les enquêtes se sont déroulées autant au Saguenay qu'au Lac-Saint-Jean. o
Encadrés
Les chasseurs accusés d'avoir tué plus que permis et de possession illégale d'orignal s'exposent à des amendes de 1825 $ pour chaque chef. Une amende de 250 $ est associée au chef de faux renseignement à l'enregistrement. Lorsqu'ils sont reconnus coupables, les contrevenants perdent leur droit de chasser pour une période de deux ans.
Les orignaux saisis lors des perquisitions sont remis à Moisson Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'an dernier, une vingtaine de bêtes ont été envoyées à l'organisme. Depuis la fin de la saison 2013, une quinzaine d'orignaux ont été acheminés.