doum Mar 3 Avr 2012 - 13:48
Québec, le 29 mars 2012 - La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) s’était déplacée hier à Ottawa pour comparaître en audience publique devant le comité sénatorial chargé d’étudier le projet de loi C-19, la Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur les armes à feu.
La FédéCP était représentée par son porte-parole en matière d’armes à feu, M. Bernard Pelletier, qui y est allé d’une courte allocution, rappelant la position de la Fédération dans ce dossier.
La FédéCP a profité de cette vitrine pour rappeler son opposition au registre des armes à feu, qu’elle considère comme étant inutile, onéreux et n’assurant en rien la sécurité de la population. Elle a aussi réitéré son appui à la Loi sur les armes à feu et le fait que les propriétaires d’armes doivent détenir un permis d’armes à feu (PAF).
La FédéCP a de plus souligné aux membres du comité sénatorial que l’abolition du registre représente une occasion unique pour le gouvernement de s’engager dans des lois et règlements qui, plutôt que de criminaliser certaines strates de la société comme les chasseurs, permettront d’investir davantage dans des programmes ayant réellement une portée sur le contrôle de la criminalité.
En ce sens, la Fédération a demandé au gouvernement canadien d’affecter les sommes auparavant dédiées au registre, entre autres :
- à la création d’un cadre de sensibilisation du public à l’utilisation des armes à feu ;
- à mieux financer les programmes soutenant les jeunes en milieux défavorisés ;
- vers la création de programmes renforçant la pratique sécuritaire du maniement des armes à feu;
- et vers un meilleur financement des programmes sociaux venant en aide aux victimes d’actes criminels.