Le plan de gestion du cerf de Virginie
Jean Pagé Catégorie : : éditorial chasse chevreuil buck law loi du mâle
Le “buck law” ou loi du mâle, lorsque la mesure s’impose, voilà l’impératif d’un bon aménagement du cheptel “chevreuil”.
Le plan de gestion du cerf de Virginie était rendu public ces jours deniers. Nous y retrouvons à nouveau l’élément principal, qui fût contesté durant des années par les fonctionnaires du ministère responsable de la faune de Québec. Ils s’y opposaient catégoriquement et des ministres acceptaient leurs dires. Pourtant ce cervidé semblait en voie d’extinction, avec des récoltes ridicules d’à peine un millier de têtes à la grandeur de la province.
Nos voisins américains avaient obtenu d’incroyables succès en contrôlant cette partie de leur cheptel par l’abattage sélectif mâles/femelles, selon les fluctuations des hardes régionales. Grâce à la protection des biches, il leur était possible d’obtenir des populations de cerfs de Virginie, plus imposantes qu’elles ne l’avaient jamais été en Amérique.
L’ex-ministre du Tourisme de la chasse et de la Pêche Claude Simard, dont je fus ami et conseiller, imposa la loi du mâle – les biches furent protégées et graduellement le cheptel augmenta. Ce fût cette mesure imposée par un ministre qui apportait cet élément positif au cheptel. Ce n’est pas d’hier, mais Claude Simard mérite d’être félicité, tout comme son chef de cabinet de l’époque Me Michel Renaud. Cette mesure était mise en force, malgré les oppositions de fonctionnaires et de certaines journalistes. Incroyable aujourd’hui songerez-vous, mais cette affaire faisait sujet d’une importante émission, où nos fonctionnaires s’étaient rendus à New-York, sur le réseau de télévision des États-Unis, pour critiquer cette mesure prise au Québec. C’était au Dick Cavett show.
Les grandes lignes du plan de gestion
Un autre ministre Simard, Serge celui-là rendait publiques les orientations du plan de gestion du cerf de Virginie 2010-2017. Six objectifs ont été fixés:
-Récolte de 246,000 cerfs abattus sur le continent et 120,00 sur l’île d’Anticosti et maintenir ces niveaux.
-Diminuer les risques d’introduction de la maladie chronique des cervidés.
-Conserver la superficie des ravages et en améliorer la qualité.
-Maintenir l’intérêt pour la chasse.
-Valoriser la ressource cerf de Virginie
-Etablir le plan sur huit années avec révision à mi-parcours.
Voilà pour les grandes lignes, qui selon ce plan mentionne aussi qu’une densité optimale de cinq chevreuils par kilomètre carré d’habitat forestier serait souhaitable. Au total, 15 nouvelles modifications touchent 11 zones de chasse. Il vous sera donc très important de consulter les règlements avant d’emprunter la direction de votre site de chasse.
L’équilibre par le “buck law” ou loi du mâle
Le communiqué du ministre Serge Simard nous dit de plus, que pour assurer le contrôle des populations, tout comme son prédécesseur Claude Simard l’avait imposé: "Le contrôle de l’exploitation des femelles est une mesure rapide et efficace, qui permet d’ajuster la situation. On peut dire que le Québec connaît actuellement un “âge d’or” pour la chasse au chevreuil. Les niveaux de population sont élevés et les possibilités de chasse intéressantes. Au cours des prochaines années il n’est pas exclu, que des mesures de redressement pourront être requises pour certaines zones."
Le ministre Serge Simard a entièrement raison et la grande majorité de sa formule d’aménagement repose sur les contrôles régionaux et sporadiques mâles/femelles.
Jean Pagé Catégorie : : éditorial chasse chevreuil buck law loi du mâle
Le “buck law” ou loi du mâle, lorsque la mesure s’impose, voilà l’impératif d’un bon aménagement du cheptel “chevreuil”.
Le plan de gestion du cerf de Virginie était rendu public ces jours deniers. Nous y retrouvons à nouveau l’élément principal, qui fût contesté durant des années par les fonctionnaires du ministère responsable de la faune de Québec. Ils s’y opposaient catégoriquement et des ministres acceptaient leurs dires. Pourtant ce cervidé semblait en voie d’extinction, avec des récoltes ridicules d’à peine un millier de têtes à la grandeur de la province.
Nos voisins américains avaient obtenu d’incroyables succès en contrôlant cette partie de leur cheptel par l’abattage sélectif mâles/femelles, selon les fluctuations des hardes régionales. Grâce à la protection des biches, il leur était possible d’obtenir des populations de cerfs de Virginie, plus imposantes qu’elles ne l’avaient jamais été en Amérique.
L’ex-ministre du Tourisme de la chasse et de la Pêche Claude Simard, dont je fus ami et conseiller, imposa la loi du mâle – les biches furent protégées et graduellement le cheptel augmenta. Ce fût cette mesure imposée par un ministre qui apportait cet élément positif au cheptel. Ce n’est pas d’hier, mais Claude Simard mérite d’être félicité, tout comme son chef de cabinet de l’époque Me Michel Renaud. Cette mesure était mise en force, malgré les oppositions de fonctionnaires et de certaines journalistes. Incroyable aujourd’hui songerez-vous, mais cette affaire faisait sujet d’une importante émission, où nos fonctionnaires s’étaient rendus à New-York, sur le réseau de télévision des États-Unis, pour critiquer cette mesure prise au Québec. C’était au Dick Cavett show.
Les grandes lignes du plan de gestion
Un autre ministre Simard, Serge celui-là rendait publiques les orientations du plan de gestion du cerf de Virginie 2010-2017. Six objectifs ont été fixés:
-Récolte de 246,000 cerfs abattus sur le continent et 120,00 sur l’île d’Anticosti et maintenir ces niveaux.
-Diminuer les risques d’introduction de la maladie chronique des cervidés.
-Conserver la superficie des ravages et en améliorer la qualité.
-Maintenir l’intérêt pour la chasse.
-Valoriser la ressource cerf de Virginie
-Etablir le plan sur huit années avec révision à mi-parcours.
Voilà pour les grandes lignes, qui selon ce plan mentionne aussi qu’une densité optimale de cinq chevreuils par kilomètre carré d’habitat forestier serait souhaitable. Au total, 15 nouvelles modifications touchent 11 zones de chasse. Il vous sera donc très important de consulter les règlements avant d’emprunter la direction de votre site de chasse.
L’équilibre par le “buck law” ou loi du mâle
Le communiqué du ministre Serge Simard nous dit de plus, que pour assurer le contrôle des populations, tout comme son prédécesseur Claude Simard l’avait imposé: "Le contrôle de l’exploitation des femelles est une mesure rapide et efficace, qui permet d’ajuster la situation. On peut dire que le Québec connaît actuellement un “âge d’or” pour la chasse au chevreuil. Les niveaux de population sont élevés et les possibilités de chasse intéressantes. Au cours des prochaines années il n’est pas exclu, que des mesures de redressement pourront être requises pour certaines zones."
Le ministre Serge Simard a entièrement raison et la grande majorité de sa formule d’aménagement repose sur les contrôles régionaux et sporadiques mâles/femelles.