Depuis l'automne dernier, des résidents de Saint-Sauveur sont aux prises avec une invasion de dindons sauvages. Bien que cocasse au premier abord, ce phénomène est devenu un problème pour plusieurs propriétaires.
Des témoins racontent avoir vu régulièrement des dindons sauvages en groupe un peu partout au village de Saint-Sauveur. Les résidents de la rue Michel le vivent quotidiennement.
Tous les jours, cinq dindons s'installent confortablement sur le perron d'une maison, puis traversent la rue au coucher du soleil pour aller se jucher dans les arbres, chez une voisine.
(Agence QMI)
«On ramasse des cacas tous les jours, a raconté Sylvie Bergeron. Une chance que c'est l'hiver, ce n'est pas trop pénible, mais on doit protéger nos bords de fenêtres parce qu'ils les picossent. Au début, ils étaient huit.»
«Moi je ne veux pas leur faire mal. Ils me font rire, a-t-elle ajouté. Parfois, ils regardent la télévision à travers ma fenêtre ou les mâles me font des belles danses de séduction.»
Si cette dame et son mari le prennent à la légère croyant que les bêtes s'en iront au printemps, d'autres voisins n'en peuvent plus. Certains songent même à vendre leur propriété.
Des résidents qui habitent sur la rue Michel depuis plus de 15 ans n'ont trouvé d'autres choix que d'effrayer les gallinacés en installant des épouvantails ou des hiboux de plastiques ou même, de grands oiseaux de tissu. Rien ne fait.
Comment les chasser?
Si on lit la réglementation de la chasse sportive inscrite sur le site internet du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, on comprend qu'on ne peut se débarrasser de ces bêtes n'importe comment.
En voici de courts extraits : «La chasse au dindon sauvage est permise au printemps dans toutes les zones du Québec. La chasse au dindon sauvage est interdite en automne. [...]Seul le dindon porteur d'une barbe peut être chassé et la limite de prise est d'un dindon par année».
Toutefois, le lieutenant Pierre Raymond du ministère de la Faune, section Laurentides, fait une nuance importante entre la chasse et le contrôle des animaux nuisibles. «Oui il y a la chasse restrictive et quand on veut aller à la chasse aux dindons sauvages, on doit respecter cette réglementation. Par contre, quand l'animal devient une nuisance à notre santé et notre propriété, on n'a pas à suivre ces règles de chasse. Dans ce cas, on parle de contrôle, car l'animal cause du dommage.»
(Agence QMI)
Dans la situation énoncée plus haut, il incomberait donc aux propriétaires de gérer la situation. «En tout premier lieu, il faut effaroucher l'animal qui nuit pour l'éloigner de la maison. Si ça ne fonctionne pas, le propriétaire peut l'abattre. Ceci tout en respectant la réglementation municipale.»
Sauf qu'à la Ville de Saint-Sauveur, il est hors de question pour l'instant de laisser les gens tuer les dindons sauvages même s'ils se trouvent sur une propriété et les règles de chasse du ministère sont mises en application.
«Je vous confirme que notre réglementation parle du contrôle des distances où on peut faire usage d'une arme à feu à 700 mètres d'une habitation, a souligné Marie-Claude Besner, directrice du service urbanisme de la Ville de Saint-Sauveur. Dans le cas de ces dindons, il s'agit d'une espèce pour laquelle des dispositions quant à la chasse doivent être prises et respectées. C'est une espèce ayant une certaine précarité dans la région.»
En fin de compte, la solution à ce problème est de ne pas nourrir ces bêtes si on ne les veut pas chez soi. «Encore là, il y a deux visions : ceux qui les aiment et ceux qui n'en veulent pas, a ajouté Pierre Raymond. C'est certain que si on les nourrit, ils ne partiront pas. Il faudrait que les voisins s'entendent pour arrêter de les nourrir.»
Des témoins racontent avoir vu régulièrement des dindons sauvages en groupe un peu partout au village de Saint-Sauveur. Les résidents de la rue Michel le vivent quotidiennement.
Tous les jours, cinq dindons s'installent confortablement sur le perron d'une maison, puis traversent la rue au coucher du soleil pour aller se jucher dans les arbres, chez une voisine.
(Agence QMI)
«On ramasse des cacas tous les jours, a raconté Sylvie Bergeron. Une chance que c'est l'hiver, ce n'est pas trop pénible, mais on doit protéger nos bords de fenêtres parce qu'ils les picossent. Au début, ils étaient huit.»
«Moi je ne veux pas leur faire mal. Ils me font rire, a-t-elle ajouté. Parfois, ils regardent la télévision à travers ma fenêtre ou les mâles me font des belles danses de séduction.»
Si cette dame et son mari le prennent à la légère croyant que les bêtes s'en iront au printemps, d'autres voisins n'en peuvent plus. Certains songent même à vendre leur propriété.
Des résidents qui habitent sur la rue Michel depuis plus de 15 ans n'ont trouvé d'autres choix que d'effrayer les gallinacés en installant des épouvantails ou des hiboux de plastiques ou même, de grands oiseaux de tissu. Rien ne fait.
Comment les chasser?
Si on lit la réglementation de la chasse sportive inscrite sur le site internet du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, on comprend qu'on ne peut se débarrasser de ces bêtes n'importe comment.
En voici de courts extraits : «La chasse au dindon sauvage est permise au printemps dans toutes les zones du Québec. La chasse au dindon sauvage est interdite en automne. [...]Seul le dindon porteur d'une barbe peut être chassé et la limite de prise est d'un dindon par année».
Toutefois, le lieutenant Pierre Raymond du ministère de la Faune, section Laurentides, fait une nuance importante entre la chasse et le contrôle des animaux nuisibles. «Oui il y a la chasse restrictive et quand on veut aller à la chasse aux dindons sauvages, on doit respecter cette réglementation. Par contre, quand l'animal devient une nuisance à notre santé et notre propriété, on n'a pas à suivre ces règles de chasse. Dans ce cas, on parle de contrôle, car l'animal cause du dommage.»
(Agence QMI)
Dans la situation énoncée plus haut, il incomberait donc aux propriétaires de gérer la situation. «En tout premier lieu, il faut effaroucher l'animal qui nuit pour l'éloigner de la maison. Si ça ne fonctionne pas, le propriétaire peut l'abattre. Ceci tout en respectant la réglementation municipale.»
Sauf qu'à la Ville de Saint-Sauveur, il est hors de question pour l'instant de laisser les gens tuer les dindons sauvages même s'ils se trouvent sur une propriété et les règles de chasse du ministère sont mises en application.
«Je vous confirme que notre réglementation parle du contrôle des distances où on peut faire usage d'une arme à feu à 700 mètres d'une habitation, a souligné Marie-Claude Besner, directrice du service urbanisme de la Ville de Saint-Sauveur. Dans le cas de ces dindons, il s'agit d'une espèce pour laquelle des dispositions quant à la chasse doivent être prises et respectées. C'est une espèce ayant une certaine précarité dans la région.»
En fin de compte, la solution à ce problème est de ne pas nourrir ces bêtes si on ne les veut pas chez soi. «Encore là, il y a deux visions : ceux qui les aiment et ceux qui n'en veulent pas, a ajouté Pierre Raymond. C'est certain que si on les nourrit, ils ne partiront pas. Il faudrait que les voisins s'entendent pour arrêter de les nourrir.»