Même si l’homme a fait maintes études sur l’espèce, il n’en demeure pas moins que le caribou est celui qui décide de ce qui va se passer durant la saison de chasse d’hiver à chaque année. Il est le vrai roi de la toundra.
En compagnie d’un groupe de chasseurs qui se rendaient à la pourvoirie Mirage, j’ai été à même de le constater. On a beau avoir les meilleures installations et la meilleure équipe de professionnels pour la chasse et l’hébergement, si le caribou n’est pas là, il faut aller le trouver. C’est exactement ce que nous avons fait en nous tapant près de 800 kilomètres aller-retour pour nous rendre sur le territoire de chasse.
« Nous travaillons avec un migrateur qui décide où il va, sans nous poser de question, explique le gérant des opérations de la pourvoirie Mirage, Bernard Arseneault. Nous surveillons ses moindres mouvements afin de voir où il se trouve pour être capables d’offrir à nos chasseurs une expérience de qualité. Nous devons les suivre et organiser nos opérations en conséquence. »
Il faut se rappeler que même si le troupeau de caribous est imposant, il se promène dans un immense territoire de plus de 600 000 kilomètres carrés. Il faut donc user d’astuces et le suivre pas à pas pour savoir ce qu’il advient de lui. Il arrive souvent que des équipes de spécialistes cherchent sa trace du haut des airs durant plusieurs heures et même plusieurs jours avant de localiser le troupeau.
L’importance des services offerts
Lorsque Bernard Arsenault mentionne qu’il faut gérer les opérations en conséquence, il résumait rapidement tous les efforts qui sont déployés pour que les chasseurs qui utilisent les services de la pourvoirie Mirage puissent réussir leur chasse.
« Pour transporter les chasseurs et tout le matériel depuis la pourvoirie jusqu’au point de chasse à environ 50 kilomètres de Radisson, sur la route de la Baie-James, il faut envisager une dépense de carburant de 1 000 litres par jour. Si vous ajoutez à cela tous les services de location de logements pour une partie de l’équipe, du transport du matériel dont les motoneiges des guides depuis Radisson jusqu’au point de rencontre sur la route de la Baie-James, c’est toute une aventure. Dans nos forfaits de chasse par avion ou encore avec guide réservé à l’avance, nous avons garanti aux chasseurs que nous les amènerions aux caribous. Nous devons respecter nos engagements. »
L’année dernière, les responsables de la pourvoirie avaient vécu une expérience semblable alors que, durant de nombreuses semaines, les hordes de caribous se tenaient dans le secteur du lac des Pins, à près de cinq heures de route de la pourvoirie. Pour éviter aux chasseurs de vivre encore ces longues heures de route, ils avaient décidé de s’organiser en créant une piste d’atterrissage dans ce secteur, avec une installation pour que les guides vivent sur place avec un abri pour les motoneiges.
Tout était organisé pour minimiser les contretemps causés par la longue distance à parcourir. Le seul hic pour eux, cette année, c’est que le caribou n’est pas là. Il est plutôt dans le secteur du lac Duncan près de Radisson. Tous ces efforts ont donc été inutiles d’une certaine façon, mais, comme le disait Bernard Arsenault : « Nous serons prêts pour l’an prochain. »Julien Cabana
En compagnie d’un groupe de chasseurs qui se rendaient à la pourvoirie Mirage, j’ai été à même de le constater. On a beau avoir les meilleures installations et la meilleure équipe de professionnels pour la chasse et l’hébergement, si le caribou n’est pas là, il faut aller le trouver. C’est exactement ce que nous avons fait en nous tapant près de 800 kilomètres aller-retour pour nous rendre sur le territoire de chasse.
« Nous travaillons avec un migrateur qui décide où il va, sans nous poser de question, explique le gérant des opérations de la pourvoirie Mirage, Bernard Arseneault. Nous surveillons ses moindres mouvements afin de voir où il se trouve pour être capables d’offrir à nos chasseurs une expérience de qualité. Nous devons les suivre et organiser nos opérations en conséquence. »
Il faut se rappeler que même si le troupeau de caribous est imposant, il se promène dans un immense territoire de plus de 600 000 kilomètres carrés. Il faut donc user d’astuces et le suivre pas à pas pour savoir ce qu’il advient de lui. Il arrive souvent que des équipes de spécialistes cherchent sa trace du haut des airs durant plusieurs heures et même plusieurs jours avant de localiser le troupeau.
L’importance des services offerts
Lorsque Bernard Arsenault mentionne qu’il faut gérer les opérations en conséquence, il résumait rapidement tous les efforts qui sont déployés pour que les chasseurs qui utilisent les services de la pourvoirie Mirage puissent réussir leur chasse.
« Pour transporter les chasseurs et tout le matériel depuis la pourvoirie jusqu’au point de chasse à environ 50 kilomètres de Radisson, sur la route de la Baie-James, il faut envisager une dépense de carburant de 1 000 litres par jour. Si vous ajoutez à cela tous les services de location de logements pour une partie de l’équipe, du transport du matériel dont les motoneiges des guides depuis Radisson jusqu’au point de rencontre sur la route de la Baie-James, c’est toute une aventure. Dans nos forfaits de chasse par avion ou encore avec guide réservé à l’avance, nous avons garanti aux chasseurs que nous les amènerions aux caribous. Nous devons respecter nos engagements. »
L’année dernière, les responsables de la pourvoirie avaient vécu une expérience semblable alors que, durant de nombreuses semaines, les hordes de caribous se tenaient dans le secteur du lac des Pins, à près de cinq heures de route de la pourvoirie. Pour éviter aux chasseurs de vivre encore ces longues heures de route, ils avaient décidé de s’organiser en créant une piste d’atterrissage dans ce secteur, avec une installation pour que les guides vivent sur place avec un abri pour les motoneiges.
Tout était organisé pour minimiser les contretemps causés par la longue distance à parcourir. Le seul hic pour eux, cette année, c’est que le caribou n’est pas là. Il est plutôt dans le secteur du lac Duncan près de Radisson. Tous ces efforts ont donc été inutiles d’une certaine façon, mais, comme le disait Bernard Arsenault : « Nous serons prêts pour l’an prochain. »Julien Cabana