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AUTORISATIONS D'ABATTRE LE CHEVREUIL
Feuille de renseignements
Le ministère des Richesses naturelles (MRN) est responsable de la gestion des communautés de chevreuils dans la province. En collaboration avec d'autres ministères, agences, organismes et propriétaires, le but est de contribuer aux activités de gestion de l'animal, pour maintenir les nombres de chevreuils à un niveau qui conviennent aux exigences sociales, culturelles, économiques et écologiques.
Dans les dernières années, les nombres de chevreuils ont augmenté en raison des hivers doux et des conditions favorables de l'habitat, avec une abondance de nourriture, parfois sous forme de cultures agricoles. Les nombres élevés de chevreuils se traduisent par une augmentation des collisions avec les véhicules sur les routes et des dégâts dans les cultures. Les conflits entre humains et chevreuils sont aussi à la hausse car l'aménagement du territoire dans les régions rurales a rapproché les gens des terres constituant un habitat idéal pour le chevreuil.
ÉLIMINATION LÉGALE
Permettre d'abattre les animaux nuisibles est le meilleur moyen de réduire les nombres de chevreuils dans certaines Unités de gestion de la faune (UGF) et dans la campagne en général. On estime qu'en 2003, 75 000 chevreuils ont été abattus dans l'ensemble de la province par la chasse légale et, on propose de modifier les règlements pour hausser ces nombres selon que cela est nécessaire. Bien que les nombres de la récolte de chevreuils de 2003 représentent une hausse importante par rapport à 2000, quand on estime avoir abattu 57 000 animaux, la hausse de la récolte peut être maintenue en raison de l'importance du cheptel de chevreuils et du taux de reproduction élevé de l'animal.
Le ministère a pris des mesures particulières pour réduire les nombres de chevreuils et éviter les conflits entre humains et chevreuils, en ouvrant de nouvelles saisons de chasse et en prolongeant les saisons en place dans certaines régions, ainsi qu'en plaçant des panneaux d'avertissement et des réflecteurs dans les secteurs à forte densité.
Tout en haussant le niveau de la récolte pour aider à maîtriser les nombres de chevreuils, on doit adopter d'autres moyens pour traiter des problèmes immédiats et particuliers à certains secteurs où des dégâts sont constatés, en dehors de la saison de chasse légale.
DÉGTS AUX CULTURES DANS DES LIEUX PARTICULIERS
L'Autorisation d'enlever des cerfs de Virginie que peuvent obtenir les agriculteurs constitue un moyen utile pour lutter contre les dégâts constatés dans certaines cultures précises à cause des grands nombres de chevreuils.
Récemment, le MRN a réexaminé cette politique afin de faciliter l'obtention d'une telle autorisation pour les agriculteurs dont les cultures subissent des dégâts importants et immédiats. Un projet pilote mis en place en août 2003, principalement dans le district de Kemptville, visait à évaluer l'efficacité de ces améliorations.
Points saillants des améliorations : prolonger la période pendant laquelle l'autorisation pourrait être accordée; faciliter la procédure du rapport; permettre d'abattre les mâles adultes toute l'année, à condition que leurs bois dépassent trois pouces; et procéder à des inspections courantes sur le terrain pour évaluer les dégâts aux cultures. En conclusion, 32 autorisations ont été délivrées jusqu'à 2003 et environ 200 chevreuils ont été abattus dans l'ensemble de la province.
CONSULTATION - PROJET DE POLITIQUE
Le ministère des Richesses naturelles reconnaît le besoin d'améliorer la politique pour que les permis d'élimination soient des outils utiles aux agriculteurs dont la culture est endommagée par les chevreuils. Entre février et mars 2004, le MRN a consulté un grand éventail d'intervenants touchés par les dégâts que causent les chevreuils aux cultures. Des discussions ont eu lieu auprès des groupes d'intervenants locaux et provinciaux, y compris les groupements d'agriculteurs et de chasseurs, les groupes de défense des animaux, représentants des municipalités et défenseurs des propriétaires fonciers.
Un nouveau projet de politique a été élaboré à partir des suggestions et recommandations issues de ces rencontres et des conclusions du projet pilote. Le texte révisé du projet de politique a été affiché au registre de la Charte des droits environnementaux aux fins de commentaires du public, avant d'arriver à une décision finale, vers la fin de l'été. On prévoit que les dernières révisions seront apportées à la politique d'ici au 15 août 2004.
MESURES DE GESTION DES COMMUNAUTÉS DE CHEVREUILS - SUD DE L'ONTARIO
Dans le cadre des activités courantes visant à enrayer la croissance des nombres de chevreuils dans certaines régions du Sud de l'Ontario, le MRN a mis en place un certain nombre de mesures, parmi lesquelles :
offre aux chasseurs de sceaux supplémentaires de chasse au chevreuil en 2001, pour leur permettre d'abattre deux animaux, dans la majeure partie du Sud de l'Ontario;
mise en place de nouvelles saisons de chasse au chevreuil et prolongation des saisons en place, au cours des cinq dernières années :
prolongation de la saison de chasse au fusil d'une à deux semaines dans plusieurs UGF en 1998,
prolongation de la saison de chasse à l'arc de deux à quatre semaines dans le Sud de l'Ontario,
adoption d'une nouvelle saison de chasse au fusil dans l'Est de l'Ontario en 2003, pour les UGF 64A et 64B, et
proposition d'adopter une saison de chasse au fusil à chargement par la bouche dans les UGF 63A, 63B, 64A, 64B, 65, 66A, 67 et 69B et, une saison de chasse au fusil supplémentaire dans l'UGF 67 en 2004;
participation, avec le Conseil d'intendance environnementale du comté de Lanark, au programme Making The Connection, qui encourage les propriétaires à ouvrir une plus grande partie des terres privées à la chasse au chevreuil;
collaboration avec le ministère des Transports et d'autres partenaires à la mise en place de panneaux routiers et de réflecteurs dans les secteurs à forte densité de chevreuils; et
sensibilisation des groupes locaux et associations régionales aux questions de gestion du chevreuil, telles que la distribution de nourriture.
Le ministère des Richesses naturelles continuera de collaborer avec la communauté agricole, les comités consultatifs locaux sur le chevreuil et toute autre agence ou tout autre partenaire, pour trouver des solutions à long terme approuvées par la communauté pour remédier aux problèmes dus aux grands nombres de chevreuils et traiter des dossiers connexes.
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POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS :
Michel Payen-Dumont
Ministère des Richesses naturelles
(416) 314-2096
Feuille de renseignements
Le ministère des Richesses naturelles (MRN) est responsable de la gestion des communautés de chevreuils dans la province. En collaboration avec d'autres ministères, agences, organismes et propriétaires, le but est de contribuer aux activités de gestion de l'animal, pour maintenir les nombres de chevreuils à un niveau qui conviennent aux exigences sociales, culturelles, économiques et écologiques.
Dans les dernières années, les nombres de chevreuils ont augmenté en raison des hivers doux et des conditions favorables de l'habitat, avec une abondance de nourriture, parfois sous forme de cultures agricoles. Les nombres élevés de chevreuils se traduisent par une augmentation des collisions avec les véhicules sur les routes et des dégâts dans les cultures. Les conflits entre humains et chevreuils sont aussi à la hausse car l'aménagement du territoire dans les régions rurales a rapproché les gens des terres constituant un habitat idéal pour le chevreuil.
ÉLIMINATION LÉGALE
Permettre d'abattre les animaux nuisibles est le meilleur moyen de réduire les nombres de chevreuils dans certaines Unités de gestion de la faune (UGF) et dans la campagne en général. On estime qu'en 2003, 75 000 chevreuils ont été abattus dans l'ensemble de la province par la chasse légale et, on propose de modifier les règlements pour hausser ces nombres selon que cela est nécessaire. Bien que les nombres de la récolte de chevreuils de 2003 représentent une hausse importante par rapport à 2000, quand on estime avoir abattu 57 000 animaux, la hausse de la récolte peut être maintenue en raison de l'importance du cheptel de chevreuils et du taux de reproduction élevé de l'animal.
Le ministère a pris des mesures particulières pour réduire les nombres de chevreuils et éviter les conflits entre humains et chevreuils, en ouvrant de nouvelles saisons de chasse et en prolongeant les saisons en place dans certaines régions, ainsi qu'en plaçant des panneaux d'avertissement et des réflecteurs dans les secteurs à forte densité.
Tout en haussant le niveau de la récolte pour aider à maîtriser les nombres de chevreuils, on doit adopter d'autres moyens pour traiter des problèmes immédiats et particuliers à certains secteurs où des dégâts sont constatés, en dehors de la saison de chasse légale.
DÉGTS AUX CULTURES DANS DES LIEUX PARTICULIERS
L'Autorisation d'enlever des cerfs de Virginie que peuvent obtenir les agriculteurs constitue un moyen utile pour lutter contre les dégâts constatés dans certaines cultures précises à cause des grands nombres de chevreuils.
Récemment, le MRN a réexaminé cette politique afin de faciliter l'obtention d'une telle autorisation pour les agriculteurs dont les cultures subissent des dégâts importants et immédiats. Un projet pilote mis en place en août 2003, principalement dans le district de Kemptville, visait à évaluer l'efficacité de ces améliorations.
Points saillants des améliorations : prolonger la période pendant laquelle l'autorisation pourrait être accordée; faciliter la procédure du rapport; permettre d'abattre les mâles adultes toute l'année, à condition que leurs bois dépassent trois pouces; et procéder à des inspections courantes sur le terrain pour évaluer les dégâts aux cultures. En conclusion, 32 autorisations ont été délivrées jusqu'à 2003 et environ 200 chevreuils ont été abattus dans l'ensemble de la province.
CONSULTATION - PROJET DE POLITIQUE
Le ministère des Richesses naturelles reconnaît le besoin d'améliorer la politique pour que les permis d'élimination soient des outils utiles aux agriculteurs dont la culture est endommagée par les chevreuils. Entre février et mars 2004, le MRN a consulté un grand éventail d'intervenants touchés par les dégâts que causent les chevreuils aux cultures. Des discussions ont eu lieu auprès des groupes d'intervenants locaux et provinciaux, y compris les groupements d'agriculteurs et de chasseurs, les groupes de défense des animaux, représentants des municipalités et défenseurs des propriétaires fonciers.
Un nouveau projet de politique a été élaboré à partir des suggestions et recommandations issues de ces rencontres et des conclusions du projet pilote. Le texte révisé du projet de politique a été affiché au registre de la Charte des droits environnementaux aux fins de commentaires du public, avant d'arriver à une décision finale, vers la fin de l'été. On prévoit que les dernières révisions seront apportées à la politique d'ici au 15 août 2004.
MESURES DE GESTION DES COMMUNAUTÉS DE CHEVREUILS - SUD DE L'ONTARIO
Dans le cadre des activités courantes visant à enrayer la croissance des nombres de chevreuils dans certaines régions du Sud de l'Ontario, le MRN a mis en place un certain nombre de mesures, parmi lesquelles :
offre aux chasseurs de sceaux supplémentaires de chasse au chevreuil en 2001, pour leur permettre d'abattre deux animaux, dans la majeure partie du Sud de l'Ontario;
mise en place de nouvelles saisons de chasse au chevreuil et prolongation des saisons en place, au cours des cinq dernières années :
prolongation de la saison de chasse au fusil d'une à deux semaines dans plusieurs UGF en 1998,
prolongation de la saison de chasse à l'arc de deux à quatre semaines dans le Sud de l'Ontario,
adoption d'une nouvelle saison de chasse au fusil dans l'Est de l'Ontario en 2003, pour les UGF 64A et 64B, et
proposition d'adopter une saison de chasse au fusil à chargement par la bouche dans les UGF 63A, 63B, 64A, 64B, 65, 66A, 67 et 69B et, une saison de chasse au fusil supplémentaire dans l'UGF 67 en 2004;
participation, avec le Conseil d'intendance environnementale du comté de Lanark, au programme Making The Connection, qui encourage les propriétaires à ouvrir une plus grande partie des terres privées à la chasse au chevreuil;
collaboration avec le ministère des Transports et d'autres partenaires à la mise en place de panneaux routiers et de réflecteurs dans les secteurs à forte densité de chevreuils; et
sensibilisation des groupes locaux et associations régionales aux questions de gestion du chevreuil, telles que la distribution de nourriture.
Le ministère des Richesses naturelles continuera de collaborer avec la communauté agricole, les comités consultatifs locaux sur le chevreuil et toute autre agence ou tout autre partenaire, pour trouver des solutions à long terme approuvées par la communauté pour remédier aux problèmes dus aux grands nombres de chevreuils et traiter des dossiers connexes.
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POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS :
Michel Payen-Dumont
Ministère des Richesses naturelles
(416) 314-2096
