La chasse du cerf moins productive
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La chasse du cerf de Virginie, ou «chevreuil», est celle du monde ordinaire : elle attire près de 175 000 adeptes dans les milieux semi-ruraux du sud et de l'ouest de la province.
Photo collaboration spéciale André-A. Bellemare
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André-A. Bellemare
Collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) À la fin de la semaine, dans la presque totalité des zones provinciales de chasse du Québec, ça sera le début de la «saison» de chasse du cerf de Virginie, ou «chevreuil», avec n'importe quel genre d'engins de chasse (arcs, arbalètes, mousquets, fusils et carabines).
Quelque 175 000 adeptes, tant féminins que masculins, entreprendront la récolte de ces cervidés sauvages dans les régions semi-rurales du sud et de l'ouest, jusqu'à la mi-novembre dans la plupart des zones. Dans certaines régions, la chasse à l'arc et à l'arbalète est déjà en cours.
On est d'ores et déjà assuré que cette récolte de cerfs n'établira pas de record en 2013 : les autorités responsables de la gestion de notre patrimoine faunique ont fait des efforts, ces dernières années, pour réduire la densité des chevreuils dans bien des régions, à la demande de citoyens qui ne chassent pas ou qui sont même opposés à la chasse.
Ces citoyens - qui ne feraient pas de mal à une mouche... - ont réclamé que les chasseurs abattent le maximum de cerfs parce que ces derniers grugeaient les plantes d'ornement dans leurs plates-bandes, parce qu'ils réduisaient la productivité des vergers et des champs cultivés, puis parce qu'ils entraient en collision avec des véhicules dans les chemins.
En délivrant un nombre très important de permis spéciaux de chasse permettant la récolte des biches reproductrices, les responsables de la chasse visaient une réduction sensible de la population de chevreuils pour plaire à tous les non-chasseurs et antichasseurs. Voilà cinq ou six ans, on dénombrait environ un quart de million de cerfs de Virginie dans le Québec continental, ce qui n'est maintenant plus le cas, surtout depuis le terrible hiver de 2008 qui a causé une hécatombe dans les hardes de chevreuils. Aujourd'hui, on ne sait plus combien ces hardes comptent exactement de têtes au total.
Au Québec, dans le domaine de la chasse - comme en d'autres... -, la réglementation est complexifiée. Vous le constaterez facilement en consultant le résumé des règles dans le site Web du ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs: www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/reglementation/chasse/impression/index.htm
Perdrix : saison 2013 à oublier
Alors que la saison de chasse des petits gibiers tire à sa fin dans la plupart des réserves fauniques gouvernementales de la province, il faut bien se rendre à l'évidence : les sombres prédictions formulées en début d'été se sont avérées. En effet, le temps froid, venteux et pluvieux de juin a fait crever les poussins qui venaient d'éclore dans les nids des gélinottes huppées. Voilà pourquoi les chasseurs n'ont vu que peu de «perdrix», cet automne, dans la plupart des régions; celles qu'ils ont aperçues étaient des adultes farouches qui s'envolaient dès qu'ils les approchaient de loin. Les adeptes ont vu plus de prédateurs naturels en forêt, surtout des oiseaux de proie. N'oubliez pas que c'est actuellement le temps de réserver des chalets dans les réserves fauniques gérées par la Société des établissements de plein air pour chasser les perdrix en 2014 : 1 800 665-6527 (de 9h à 19h, sept jours sur sept);
Web: www.sepaq.com
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La chasse du cerf de Virginie, ou «chevreuil», est celle du monde ordinaire : elle attire près de 175 000 adeptes dans les milieux semi-ruraux du sud et de l'ouest de la province.
Photo collaboration spéciale André-A. Bellemare
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André-A. Bellemare
Collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) À la fin de la semaine, dans la presque totalité des zones provinciales de chasse du Québec, ça sera le début de la «saison» de chasse du cerf de Virginie, ou «chevreuil», avec n'importe quel genre d'engins de chasse (arcs, arbalètes, mousquets, fusils et carabines).
Quelque 175 000 adeptes, tant féminins que masculins, entreprendront la récolte de ces cervidés sauvages dans les régions semi-rurales du sud et de l'ouest, jusqu'à la mi-novembre dans la plupart des zones. Dans certaines régions, la chasse à l'arc et à l'arbalète est déjà en cours.
On est d'ores et déjà assuré que cette récolte de cerfs n'établira pas de record en 2013 : les autorités responsables de la gestion de notre patrimoine faunique ont fait des efforts, ces dernières années, pour réduire la densité des chevreuils dans bien des régions, à la demande de citoyens qui ne chassent pas ou qui sont même opposés à la chasse.
Ces citoyens - qui ne feraient pas de mal à une mouche... - ont réclamé que les chasseurs abattent le maximum de cerfs parce que ces derniers grugeaient les plantes d'ornement dans leurs plates-bandes, parce qu'ils réduisaient la productivité des vergers et des champs cultivés, puis parce qu'ils entraient en collision avec des véhicules dans les chemins.
En délivrant un nombre très important de permis spéciaux de chasse permettant la récolte des biches reproductrices, les responsables de la chasse visaient une réduction sensible de la population de chevreuils pour plaire à tous les non-chasseurs et antichasseurs. Voilà cinq ou six ans, on dénombrait environ un quart de million de cerfs de Virginie dans le Québec continental, ce qui n'est maintenant plus le cas, surtout depuis le terrible hiver de 2008 qui a causé une hécatombe dans les hardes de chevreuils. Aujourd'hui, on ne sait plus combien ces hardes comptent exactement de têtes au total.
Au Québec, dans le domaine de la chasse - comme en d'autres... -, la réglementation est complexifiée. Vous le constaterez facilement en consultant le résumé des règles dans le site Web du ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs: www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/reglementation/chasse/impression/index.htm
Perdrix : saison 2013 à oublier
Alors que la saison de chasse des petits gibiers tire à sa fin dans la plupart des réserves fauniques gouvernementales de la province, il faut bien se rendre à l'évidence : les sombres prédictions formulées en début d'été se sont avérées. En effet, le temps froid, venteux et pluvieux de juin a fait crever les poussins qui venaient d'éclore dans les nids des gélinottes huppées. Voilà pourquoi les chasseurs n'ont vu que peu de «perdrix», cet automne, dans la plupart des régions; celles qu'ils ont aperçues étaient des adultes farouches qui s'envolaient dès qu'ils les approchaient de loin. Les adeptes ont vu plus de prédateurs naturels en forêt, surtout des oiseaux de proie. N'oubliez pas que c'est actuellement le temps de réserver des chalets dans les réserves fauniques gérées par la Société des établissements de plein air pour chasser les perdrix en 2014 : 1 800 665-6527 (de 9h à 19h, sept jours sur sept);
Web: www.sepaq.com