Lorsqu’on va en forêt pour tenter de capturer un gibier, les résultats ne sont évidemment pas garantis.
Benoît Voghell est un chic type qui se passionne depuis toujours pour tout ce qui touche à l’élevage des animaux. Il a vécu et travaillé sur la ferme porcine et les grandes cultures de ses parents, situées à Sainte-Césaire, sur la Rive-Sud de Montréal, jusqu’à l’âge de 30 ans.
Alors qu’il n’avait que 15 ans, il a acheté deux sangliers qu’il a élevés avec le reste du troupeau. Lorsqu’il a atteint sa maturité légale, il s’est offert un voyage de deux semaines en France. Il a alors découvert que ces porcs sauvages sont, de loin, le type de gibier le plus populaire en Europe et qu’il y a même de gigantesques sites de chasse voués à la capture de ces bêtes. Il y a un tel engouement qu’il y a cinq magazines qui se spécialisent à cette activité de prélèvement.
À son retour au pays, ce jeune homme avait un nouveau rêve, soit de devenir propriétaire d’une ferme cynégétique sous forme de ranch et spécialisée dans les gibiers exotiques. À 20 ans, Benoît avait un cheptel de 70 sangliers. En 2001, il a fait l’acquisition d’un immense domaine de 400 acres.
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Il faut
plusieurs heures
si on espère
déjouer le
gibier visé
FAUSSE PERCEPTION
Comme le dit si bien ce passionné, ce qui est malheureux, au Québec, c’est que lorsqu’on parle de chasse en enclos, la très grande majorité des gens ont l’impression que les adeptes traquent le gibier sur un lopin de terre qui a la taille d’un terrain de tennis et que la capture de l’animal est incroyablement facile.
Au Ranch d’Amérique, il s’agit d’une tout autre histoire. Le domaine est subdivisé en cinq territoires de grandeurs différentes, variant 15 à 100 acres ou, si vous préférez, sur des superficies ayant la taille de 11 à 75 terrains de football, en pleine nature, avec arbres et végétation. Ce sont surtout les archers, les arbalétriers et les personnes qui ne sont pas en bonne condition physique qui optent pour le plus petit lot.
Lorsque le sanglier est libéré, il s’enfonce au sein de la nature et il se fond à merveille dans le décor. Si vous croyez que l’activité se déroule en quelques minutes à peine, détrompez-vous ! Il faut en général plusieurs heures, voire toute la journée et de bonnes techniques de chasse si on espère déjouer le gibier visé. Tout comme le cerf de Virginie, ce cousin du porc domestique a un très bon odorat, une excellente ouïe et une bonne vision.
En hiver, le défi est différent, car l’animal a plus de difficulté à se camoufler. Pour accroître le défi, les clients sont dirigés vers les plus grandes zones.
BELLE OCCASION
Comme l’expliquait M. Voghell, beaucoup d’amateurs n’ont pas le temps nécessaire pour partir plusieurs jours en expédition. La majorité des groupes sont formés d’amis, d’hommes d’affaires, de diverses associations, etc. De plus, selon les propos recueillis, il n’est pas rare de voir des familles composées du grand-père, du père et de quelques adolescents.
PAS BESOIN DE PERMIS
Au Ranch d’Amérique, il faut débourser de 500 $ à 600 $ (taxes incluses), pour chasser un sanglier qui pèse entre 150 et 200 lb. Comme Benoît tenait à le préciser, pour une somme correspondant approximativement à 150 $ de plus que si vous achetiez un porc destiné à la boucherie, vous passez une belle journée dans la nature, vous avez le plaisir de chasser vous-même l’animal, vous mangez sur place et vous obtenez environ 80 lb de venaison 100 % naturelle provenant d’un porc sauvage qui n’a jamais été vacciné, qui a vécu dans la nature et qui s’est nourri de végétaux. Votre boucher pourra alors apprêter cette délicieuse viande porcine selon vos exigences ou vous pouvez la confier à votre hôte, qui s’occupera de tout, même de la livraison, sur demande.
À l’occasion, des groupes de deux ou trois chasseurs s’organisent et ils ne désirent capturer qu’un seul de ces mammifères omnivores. Des frais d’accompagnateur de 100 $ par invité sont alors demandés.
Bien qu’il soit possible de venir y récolter un sanglier 365 jours par année, et ce, sans aucun permis, c’est surtout aux mois de mars et d’avril que Benoît reçoit le plus grand nombre d’invités. Plus de 500 cochons sauvages sont capturés annuellement sur ses terres.
photo le journal de montréal
La chasse au sanglier représente un plus grand défi qu’il n’y paraît et la chair de l’animal est tout à fait délicieuse.
Benoît Voghell est un chic type qui se passionne depuis toujours pour tout ce qui touche à l’élevage des animaux. Il a vécu et travaillé sur la ferme porcine et les grandes cultures de ses parents, situées à Sainte-Césaire, sur la Rive-Sud de Montréal, jusqu’à l’âge de 30 ans.
Alors qu’il n’avait que 15 ans, il a acheté deux sangliers qu’il a élevés avec le reste du troupeau. Lorsqu’il a atteint sa maturité légale, il s’est offert un voyage de deux semaines en France. Il a alors découvert que ces porcs sauvages sont, de loin, le type de gibier le plus populaire en Europe et qu’il y a même de gigantesques sites de chasse voués à la capture de ces bêtes. Il y a un tel engouement qu’il y a cinq magazines qui se spécialisent à cette activité de prélèvement.
À son retour au pays, ce jeune homme avait un nouveau rêve, soit de devenir propriétaire d’une ferme cynégétique sous forme de ranch et spécialisée dans les gibiers exotiques. À 20 ans, Benoît avait un cheptel de 70 sangliers. En 2001, il a fait l’acquisition d’un immense domaine de 400 acres.
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gibier visé
FAUSSE PERCEPTION
Comme le dit si bien ce passionné, ce qui est malheureux, au Québec, c’est que lorsqu’on parle de chasse en enclos, la très grande majorité des gens ont l’impression que les adeptes traquent le gibier sur un lopin de terre qui a la taille d’un terrain de tennis et que la capture de l’animal est incroyablement facile.
Au Ranch d’Amérique, il s’agit d’une tout autre histoire. Le domaine est subdivisé en cinq territoires de grandeurs différentes, variant 15 à 100 acres ou, si vous préférez, sur des superficies ayant la taille de 11 à 75 terrains de football, en pleine nature, avec arbres et végétation. Ce sont surtout les archers, les arbalétriers et les personnes qui ne sont pas en bonne condition physique qui optent pour le plus petit lot.
Lorsque le sanglier est libéré, il s’enfonce au sein de la nature et il se fond à merveille dans le décor. Si vous croyez que l’activité se déroule en quelques minutes à peine, détrompez-vous ! Il faut en général plusieurs heures, voire toute la journée et de bonnes techniques de chasse si on espère déjouer le gibier visé. Tout comme le cerf de Virginie, ce cousin du porc domestique a un très bon odorat, une excellente ouïe et une bonne vision.
En hiver, le défi est différent, car l’animal a plus de difficulté à se camoufler. Pour accroître le défi, les clients sont dirigés vers les plus grandes zones.
BELLE OCCASION
Comme l’expliquait M. Voghell, beaucoup d’amateurs n’ont pas le temps nécessaire pour partir plusieurs jours en expédition. La majorité des groupes sont formés d’amis, d’hommes d’affaires, de diverses associations, etc. De plus, selon les propos recueillis, il n’est pas rare de voir des familles composées du grand-père, du père et de quelques adolescents.
PAS BESOIN DE PERMIS
Au Ranch d’Amérique, il faut débourser de 500 $ à 600 $ (taxes incluses), pour chasser un sanglier qui pèse entre 150 et 200 lb. Comme Benoît tenait à le préciser, pour une somme correspondant approximativement à 150 $ de plus que si vous achetiez un porc destiné à la boucherie, vous passez une belle journée dans la nature, vous avez le plaisir de chasser vous-même l’animal, vous mangez sur place et vous obtenez environ 80 lb de venaison 100 % naturelle provenant d’un porc sauvage qui n’a jamais été vacciné, qui a vécu dans la nature et qui s’est nourri de végétaux. Votre boucher pourra alors apprêter cette délicieuse viande porcine selon vos exigences ou vous pouvez la confier à votre hôte, qui s’occupera de tout, même de la livraison, sur demande.
À l’occasion, des groupes de deux ou trois chasseurs s’organisent et ils ne désirent capturer qu’un seul de ces mammifères omnivores. Des frais d’accompagnateur de 100 $ par invité sont alors demandés.
Bien qu’il soit possible de venir y récolter un sanglier 365 jours par année, et ce, sans aucun permis, c’est surtout aux mois de mars et d’avril que Benoît reçoit le plus grand nombre d’invités. Plus de 500 cochons sauvages sont capturés annuellement sur ses terres.
photo le journal de montréal
La chasse au sanglier représente un plus grand défi qu’il n’y paraît et la chair de l’animal est tout à fait délicieuse.