La rivière Yamaska-Nord.
Pour voir le niveau de la rivière, voir ce lien.
- Première partie.
La rivière Yamaska comporte trois sections, la principale celle du lac Brome de la ville de Bromont. La branche Sud-est, celle du lac Davignon de la ville de Cowansville. Et la branche Nord, celle du lac Boivin et du réservoir Choinière de la ville de Granby .
Le bassin versant de la rivière Yamaska.
Le nom Yamaska est un dérivé de Ouabmaska, de la langue Abénakis (nation amérindienne du Nord-est américain et du sud du Québec).
La traduction du mot Ouabmaska devient en français « rivière À L’Herbe-à-Lien * » ou « rivière où il y a beaucoup de joncs »
Ce parcours de pêche se situe dans la zone de pêche numéro 6 du Québec.
Les périodes de pêche et limite quotidienne de prise sont pour :
- Truites mouchetées (Salvelinus fontinalis) : 10 en tout par jour.
Du 24 avril 2009 au 13 septembre 2009 et du 20 décembre 2009 au 31 mars 2010.
- Truites arc-en-ciel (Onchorynchus mykiss) et Truites Brunes (Salmo trutta) : 5 en tout par jour.
Du 24 avril 2009 au 13 septembre 2009 et du 20 décembre 2009 au 31 mars 2010.
- Achigans (Micropterus dolomieu) : 6 en tout par jour et Maskinongés (Esox masquinongy) : 2.
Du 19 juin 2009 au 30 novembre 2009 et du 20 décembre 2009 au 31 mars 2010.
Le parcours de pêche de la rivière Yamaska-Nord a été aménagé par A.C.P.E.
(Association des Chasseurs et Pêcheurs de l'Estrie, fondée en 1975)
Avec la collaboration du P.M.H.Y. (Pêcheurs à la Mouche de la Haute-Yamaska).
Un parcours en pleins cœurs du centre-ville de Granby.
Depuis 1982, plus de 150.000 Truites Arc-en-ciel, Brunes, et Mouchetées ont été ensemencées
et de plus plusieurs aménagements ont été réalisés :
- Nettoyage des berges et du fond de la rivière.
- Création de frayères en ruisseaux.
- Installation de seuils pour créer l'oxygénation des fosses.
- Création de plusieurs passes migratoires.
- Protection des rives et des berges.
- Plantations d'arbres et d'arbustes.
Cette rivière tantôt urbaine, tantôt campagnarde, tantôt de type agricole «Industrielle» est alimentée en amont par le lac Boivin et le réservoir Choinière. Et aussi de multiples sources souterraines qui gardent l'eau fraiche, tout l'été.
Voici un photo-guide pour vous aider à planifier un séjour de pêche en rivière.
Parcours de pêche de la rivière Yamaska-Nord.
La passerelle du parc Miner, stationnement du secteur 1.
La rivière Yamaska-Nord.
ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Vue vers l'aval de la rivière, à partir de la passerelle
La rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Secteur 1, près de la passerelle Miner.
Rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Une approche discrète est de mise pour bien pêcher cette rivière.
Pêche du secteur 1, en amont de la passerelle Miner.
Rivière Yamaska-Nord, ville de Granby.
Région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Une bonne partie des pierres et roches ont été placées à la main.
Ces seuils artificiels ont pour but de bien oxygéné l'eau de la rivière.
Pêche au secteur 1 de la rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
La relève.
Secteur 1, rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Des pêcheurs à la mouche à l'oeuvre.
Secteur 1, rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
La fosse sous la passerelle Miner.
Secteur 1, rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Le secteur 4 du parcours de pêche de la rivière Yamaska.
Ville de Granby.
Région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Le secteur 3, de la rivière.
Rivière Yamaska-Nord, ville de Granby.
Région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
- Herbe-à-lien * :
L'herbe-à-lien (Spartine pectinée) est un foin huileux qui a la particularité, comme les plumes d'un canard, de ne pas absorber l'eau mais de la faire glisser.
Le coton de l'herbe à lien est creux, la plante a une hauteur de 5 à 6 pieds (1.8 m) à maturité et ses propriétés huileuses font qu'elle ne pourrit pas.
On la recueillait après les gelées puisque c'est à ce moment qu'on avait l'assurance que ses graines étaient tombées et qu'elle sécherait plus vite. De plus, les graines étaient piquantes et causaient des irritations sur la peau.
L'herbe-à-lien était donc le matériau idéal pour construire des toits, surtout des toits de grange parce que ces bâtiments étaient bâtis de matériaux moins nobles, utilisant le pin, le sapin et l'épinette.
Autrefois, on cueillait des tonnes d'herbe à lien qu'on vendait en gerbes d'un diamètre d'un mètre de circonférence, appelées bottes, au coût de 2.00$ (en 1967) la botte.
On plaçait ces bottes dans le sens vertical de la toiture sur des gaules (habituellement des petits conifères très longs) que l'on distançait d'environ 15 pouces (38 cm) dans le sens horizontal du toit.
On procédait un peu comme aujourd'hui en ce sens qu'on installait les gaules sur lesquelles on déposait les bottes en commençant par le bas de la toiture. La première rangée de bottes était installée le pied vers le bas et la pointe de la gerbe vers le haut.
On installait une seconde gaule au centre de la botte (qui mesurait environ 5 pieds (1.5 m), rappelons-le) et on l'attachait avec la gaule du dessous avec de la broche à balle, mais les plus anciens utilisaient de la hart de coude (ça ne s'écrit peut-être pas nécessairement comme ça...), soit des branchailles très petites et très flexibles.
Tout en haut de la toiture, il n'y avait que l'épaisseur d'une botte, soit environ 2 pouces (5 cm) d'épais, mais la rangée du bas pouvait être d'un bon deux pieds.
La seconde rangée de botte était installée la tête en bas et attachée de la même façon et on procédait ainsi jusqu'au toit où on plaçait les dernières bottes comme une cheminée, l'eau s'y infiltrant, mais coulant ainsi sur l'herbe-à-lien qui demeurait lisse puisqu’huileuse, à moins que du foin s'y soit mêlé.
Un toit de chaume (ou si vous préférez d'herbe-à-lien) pouvait durer jusqu'à 75 ans, mais était par contre très inflammable.
L'herbe à lien poussait surtout aux abords du Lac Saint-Pierre (élargissement du fleuve Saint-Laurent et effluent de la rivière Yamaska) puisqu'on ne voulait pas nécessairement de ces plantes sur les bonnes terres agricoles, l'herbe à lien n'étant pas non plus l'idéal pour nourrir les animaux.
Construction d'un toit de chaume en herbe-à-lien (Spartine pectinée).
De nos jours, il n'y a plus d'herbe-à-lien comme autrefois, car le foin qui pousse entre les tiges en altère la qualité et il serait trop long de les séparer manuellement. Le rejet d'huile déversée par les grands navires dans le chenal du fleuve Saint-Laurent a également largement contribué à détruire la flore de ses rives, dont l'herbe-à-lien. La toiture de chaume est peu dispendieuse et durable. Toutefois, elle n’est pas vraiment adaptée au climat rigoureux du Québec et dès le début du XIXe siècle, la pratique du recouvrement en chaume est délaissée pour les demeures. Elle se maintient cependant pour les toitures de granges jusqu’au XXe siècle où la tôle prend bientôt toute la place.
Pour voir le niveau de la rivière, voir ce lien.
- Première partie.
La rivière Yamaska comporte trois sections, la principale celle du lac Brome de la ville de Bromont. La branche Sud-est, celle du lac Davignon de la ville de Cowansville. Et la branche Nord, celle du lac Boivin et du réservoir Choinière de la ville de Granby .
Le bassin versant de la rivière Yamaska.
Le nom Yamaska est un dérivé de Ouabmaska, de la langue Abénakis (nation amérindienne du Nord-est américain et du sud du Québec).
La traduction du mot Ouabmaska devient en français « rivière À L’Herbe-à-Lien * » ou « rivière où il y a beaucoup de joncs »
Ce parcours de pêche se situe dans la zone de pêche numéro 6 du Québec.
Les périodes de pêche et limite quotidienne de prise sont pour :
- Truites mouchetées (Salvelinus fontinalis) : 10 en tout par jour.
Du 24 avril 2009 au 13 septembre 2009 et du 20 décembre 2009 au 31 mars 2010.
- Truites arc-en-ciel (Onchorynchus mykiss) et Truites Brunes (Salmo trutta) : 5 en tout par jour.
Du 24 avril 2009 au 13 septembre 2009 et du 20 décembre 2009 au 31 mars 2010.
- Achigans (Micropterus dolomieu) : 6 en tout par jour et Maskinongés (Esox masquinongy) : 2.
Du 19 juin 2009 au 30 novembre 2009 et du 20 décembre 2009 au 31 mars 2010.
Le parcours de pêche de la rivière Yamaska-Nord a été aménagé par A.C.P.E.
(Association des Chasseurs et Pêcheurs de l'Estrie, fondée en 1975)
Avec la collaboration du P.M.H.Y. (Pêcheurs à la Mouche de la Haute-Yamaska).
Un parcours en pleins cœurs du centre-ville de Granby.
Depuis 1982, plus de 150.000 Truites Arc-en-ciel, Brunes, et Mouchetées ont été ensemencées
et de plus plusieurs aménagements ont été réalisés :
- Nettoyage des berges et du fond de la rivière.
- Création de frayères en ruisseaux.
- Installation de seuils pour créer l'oxygénation des fosses.
- Création de plusieurs passes migratoires.
- Protection des rives et des berges.
- Plantations d'arbres et d'arbustes.
Cette rivière tantôt urbaine, tantôt campagnarde, tantôt de type agricole «Industrielle» est alimentée en amont par le lac Boivin et le réservoir Choinière. Et aussi de multiples sources souterraines qui gardent l'eau fraiche, tout l'été.
Voici un photo-guide pour vous aider à planifier un séjour de pêche en rivière.
Parcours de pêche de la rivière Yamaska-Nord.
La passerelle du parc Miner, stationnement du secteur 1.
La rivière Yamaska-Nord.
ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Vue vers l'aval de la rivière, à partir de la passerelle
La rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Secteur 1, près de la passerelle Miner.
Rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Une approche discrète est de mise pour bien pêcher cette rivière.
Pêche du secteur 1, en amont de la passerelle Miner.
Rivière Yamaska-Nord, ville de Granby.
Région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Une bonne partie des pierres et roches ont été placées à la main.
Ces seuils artificiels ont pour but de bien oxygéné l'eau de la rivière.
Pêche au secteur 1 de la rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
La relève.
Secteur 1, rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Des pêcheurs à la mouche à l'oeuvre.
Secteur 1, rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
La fosse sous la passerelle Miner.
Secteur 1, rivière Yamaska-Nord.
Ville de Granby, région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Le secteur 4 du parcours de pêche de la rivière Yamaska.
Ville de Granby.
Région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
Le secteur 3, de la rivière.
Rivière Yamaska-Nord, ville de Granby.
Région de l'Estrie (Cantons de l'Est).
- Herbe-à-lien * :
L'herbe-à-lien (Spartine pectinée) est un foin huileux qui a la particularité, comme les plumes d'un canard, de ne pas absorber l'eau mais de la faire glisser.
Le coton de l'herbe à lien est creux, la plante a une hauteur de 5 à 6 pieds (1.8 m) à maturité et ses propriétés huileuses font qu'elle ne pourrit pas.
On la recueillait après les gelées puisque c'est à ce moment qu'on avait l'assurance que ses graines étaient tombées et qu'elle sécherait plus vite. De plus, les graines étaient piquantes et causaient des irritations sur la peau.
L'herbe-à-lien était donc le matériau idéal pour construire des toits, surtout des toits de grange parce que ces bâtiments étaient bâtis de matériaux moins nobles, utilisant le pin, le sapin et l'épinette.
Autrefois, on cueillait des tonnes d'herbe à lien qu'on vendait en gerbes d'un diamètre d'un mètre de circonférence, appelées bottes, au coût de 2.00$ (en 1967) la botte.
On plaçait ces bottes dans le sens vertical de la toiture sur des gaules (habituellement des petits conifères très longs) que l'on distançait d'environ 15 pouces (38 cm) dans le sens horizontal du toit.
On procédait un peu comme aujourd'hui en ce sens qu'on installait les gaules sur lesquelles on déposait les bottes en commençant par le bas de la toiture. La première rangée de bottes était installée le pied vers le bas et la pointe de la gerbe vers le haut.
On installait une seconde gaule au centre de la botte (qui mesurait environ 5 pieds (1.5 m), rappelons-le) et on l'attachait avec la gaule du dessous avec de la broche à balle, mais les plus anciens utilisaient de la hart de coude (ça ne s'écrit peut-être pas nécessairement comme ça...), soit des branchailles très petites et très flexibles.
Tout en haut de la toiture, il n'y avait que l'épaisseur d'une botte, soit environ 2 pouces (5 cm) d'épais, mais la rangée du bas pouvait être d'un bon deux pieds.
La seconde rangée de botte était installée la tête en bas et attachée de la même façon et on procédait ainsi jusqu'au toit où on plaçait les dernières bottes comme une cheminée, l'eau s'y infiltrant, mais coulant ainsi sur l'herbe-à-lien qui demeurait lisse puisqu’huileuse, à moins que du foin s'y soit mêlé.
Un toit de chaume (ou si vous préférez d'herbe-à-lien) pouvait durer jusqu'à 75 ans, mais était par contre très inflammable.
L'herbe à lien poussait surtout aux abords du Lac Saint-Pierre (élargissement du fleuve Saint-Laurent et effluent de la rivière Yamaska) puisqu'on ne voulait pas nécessairement de ces plantes sur les bonnes terres agricoles, l'herbe à lien n'étant pas non plus l'idéal pour nourrir les animaux.
Construction d'un toit de chaume en herbe-à-lien (Spartine pectinée).
De nos jours, il n'y a plus d'herbe-à-lien comme autrefois, car le foin qui pousse entre les tiges en altère la qualité et il serait trop long de les séparer manuellement. Le rejet d'huile déversée par les grands navires dans le chenal du fleuve Saint-Laurent a également largement contribué à détruire la flore de ses rives, dont l'herbe-à-lien. La toiture de chaume est peu dispendieuse et durable. Toutefois, elle n’est pas vraiment adaptée au climat rigoureux du Québec et dès le début du XIXe siècle, la pratique du recouvrement en chaume est délaissée pour les demeures. Elle se maintient cependant pour les toitures de granges jusqu’au XXe siècle où la tôle prend bientôt toute la place.