Consommation de saumon atlantique sauvage : la prudence est de mise
QUÉBEC, le 7 juill. 2011 /CNW Telbec/ - Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) recommande la prudence aux pêcheurs qui consomment du saumon atlantique sauvage. Le ver parasite Anisakis simplex, qui est présent chez plus de 200 espèces de poissons, dont la morue, le maquereau et le hareng, semble être en augmentation chez plusieurs populations de saumons à l'échelle mondiale.
La consommation de saumon sauvage insuffisamment cuit et affecté par ce parasite pourrait comporter des risques pour la santé humaine (problèmes digestifs ou allergies). Pour éviter toute contamination, il suffit de respecter l'ensemble des règles suivantes :
•éviter de consommer les poissons fortement infestés;
•lors de la préparation du poisson, avant la cuisson, s'assurer de retirer toutes les larves visibles;
•faire cuire le poisson adéquatement avant de le consommer (la température interne du poisson doit atteindre au moins 63°C pendant 15 secondes).
Il est déconseillé de consommer le saumon sauvage cru, puisqu'il devrait au préalable avoir été congelé à une température de -20°C pendant au moins sept jours, température qui est rarement atteinte dans un congélateur domestique. Le fumage du poisson n'est quant à lui valable que si la température interne du poisson atteint 63°C pendant au moins 15 secondes. Toutefois, le saumon que l'on trouve dans les établissements d'alimentation n'est pas visé par cette mise en garde.
Les larves du parasite se retrouvent principalement dans les viscères des poissons hôtes, mais elles peuvent également être présentes dans la chair. Chez le saumon, la présence d'un nombre élevé de ces parasites engendre une inflammation appelée syndrome inflammatoire périanal, cette inflammation atteignant la région entourant l'orifice anal du poisson. À la lumière des connaissances scientifiques actuelles, rien n'indique que cette inflammation entraîne une baisse du taux de survie ou du succès de reproduction du saumon.
Afin d'en apprendre davantage sur ce syndrome, le MRNF, avec la collaboration de différents gestionnaires de rivières à saumons et du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages, maintiendra sa surveillance sur plus d'une dizaine de rivières à saumons du Québec.
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QUÉBEC, le 7 juill. 2011 /CNW Telbec/ - Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) recommande la prudence aux pêcheurs qui consomment du saumon atlantique sauvage. Le ver parasite Anisakis simplex, qui est présent chez plus de 200 espèces de poissons, dont la morue, le maquereau et le hareng, semble être en augmentation chez plusieurs populations de saumons à l'échelle mondiale.
La consommation de saumon sauvage insuffisamment cuit et affecté par ce parasite pourrait comporter des risques pour la santé humaine (problèmes digestifs ou allergies). Pour éviter toute contamination, il suffit de respecter l'ensemble des règles suivantes :
•éviter de consommer les poissons fortement infestés;
•lors de la préparation du poisson, avant la cuisson, s'assurer de retirer toutes les larves visibles;
•faire cuire le poisson adéquatement avant de le consommer (la température interne du poisson doit atteindre au moins 63°C pendant 15 secondes).
Il est déconseillé de consommer le saumon sauvage cru, puisqu'il devrait au préalable avoir été congelé à une température de -20°C pendant au moins sept jours, température qui est rarement atteinte dans un congélateur domestique. Le fumage du poisson n'est quant à lui valable que si la température interne du poisson atteint 63°C pendant au moins 15 secondes. Toutefois, le saumon que l'on trouve dans les établissements d'alimentation n'est pas visé par cette mise en garde.
Les larves du parasite se retrouvent principalement dans les viscères des poissons hôtes, mais elles peuvent également être présentes dans la chair. Chez le saumon, la présence d'un nombre élevé de ces parasites engendre une inflammation appelée syndrome inflammatoire périanal, cette inflammation atteignant la région entourant l'orifice anal du poisson. À la lumière des connaissances scientifiques actuelles, rien n'indique que cette inflammation entraîne une baisse du taux de survie ou du succès de reproduction du saumon.
Afin d'en apprendre davantage sur ce syndrome, le MRNF, avec la collaboration de différents gestionnaires de rivières à saumons et du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages, maintiendra sa surveillance sur plus d'une dizaine de rivières à saumons du Québec.
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