Les experts du ministère des Ressources naturelles et de la Faune ne sont pas capables de dire si oui ou non la chasse sportive du caribou faite par les pourvoyeurs a de l’impact sur la ressource du troupeau de la rivière George.
Questionné sur le sujet dans le cadre du colloque du Nord-du-Québec qui se déroulait à Québec en présence des pourvoyeurs du Nord, un des spécialistes du domaine, Denis Vandal, n’a jamais voulu répondre précisément à la question.
« Il faut tenir compte de plusieurs facteurs lorsqu’on fait une recherche sur les raisons qui ont causé la baisse importante du troupeau de la rivière George. On ne peut surtout pas parler uniquement de la chasse. »
Revenant à la charge, le président-directeur général de la Fédération des pourvoiries, Marc Plourde, a fini par arracher un maigre « peut-être », « en tenant uniquement compte du prélèvement que nous faisons ici, au Québec », d’ajouter Vandal.
Un troupeau doublement exploité
Rappelons que le troupeau de la rivière George est passé de 385 000 lors du dernier inventaire, en 2001, à 74 000 l’été dernier. Ce nombre a été comptabilisé de façon assez exacte, avec une marge d’erreur de plus ou moins 17 %, comparativement au 30 % des inventaires antérieurs.
L’automne dernier, lors de la saison de chasse, les résultats de chasse n’ont pas été très élevés.
« Selon nos estimés, il y aurait eu moins de 1 000 caribous récoltés l’automne dernier dans les zones 23, avec les pourvoyeurs, et 24 pour la zone libre. Lorsque l’on regarde de tels chiffres, il est certain que c’est peu sur un troupeau de 74 000 bêtes, de dire Denis Vandal. Il faut toutefois se rappeler que la plus forte pression se fait à Terre-Neuve. Lors des rencontres que nous avons eues avec les experts de là-bas, ils nous disaient que la récolte pouvait atteindre 15 000 bêtes. »
D’après plusieurs personnes qui ont fréquenté ce milieu, il faut ajouter à cela les animaux braconnés qui se retrouvaient un peu partout. Certaines personnes ne se gênaient pas pour offrir du caribou à vendre à n’importe qui. Il ne faudrait donc pas se surprendre que le total de bêtes prélevées atteignait plus de 20 000 bêtes.
Mesures transitoires
Les responsables du MRNF voulaient que les pourvoyeurs leur donnent des propositions sur des gestes à poser en réaction avec la situation de ce troupeau.
« Nous sommes ici pour vous entendre, savoir comment vous voyez la situation, d’expliquer le directeur de la région Nord-du-Québec pour le MRNF, Guy Hétu. Nous allons rencontrer le Comité conjoint de chasse, pêche et de piégeage le 25 novembre prochain sur le dossier des mesures transitoires en attendant l’arrivée du prochain plan de gestion du caribou. Nul doute qu’ils vont avoir beaucoup de questions sur votre colloque. »
Se faisant le porte-parole des pourvoyeurs qui ont leurs activités de chasse sur le troupeau de la rivière George, Jean Tremblay, du club Chambeaux, y est allé de la suggestion suivante : « Nous vous demandons de garder le statu quo pour la saison 2011, à savoir deux caribous par chasseur. Nous sommes prêts à accepter un contingentement de 1 000 permis de chasse pour la saison. Pour la suite, tout dépendant de ce qui se produira, nous sommes ouverts à discuter sur d’autres mesures. »
Questionné sur le sujet dans le cadre du colloque du Nord-du-Québec qui se déroulait à Québec en présence des pourvoyeurs du Nord, un des spécialistes du domaine, Denis Vandal, n’a jamais voulu répondre précisément à la question.
« Il faut tenir compte de plusieurs facteurs lorsqu’on fait une recherche sur les raisons qui ont causé la baisse importante du troupeau de la rivière George. On ne peut surtout pas parler uniquement de la chasse. »
Revenant à la charge, le président-directeur général de la Fédération des pourvoiries, Marc Plourde, a fini par arracher un maigre « peut-être », « en tenant uniquement compte du prélèvement que nous faisons ici, au Québec », d’ajouter Vandal.
Un troupeau doublement exploité
Rappelons que le troupeau de la rivière George est passé de 385 000 lors du dernier inventaire, en 2001, à 74 000 l’été dernier. Ce nombre a été comptabilisé de façon assez exacte, avec une marge d’erreur de plus ou moins 17 %, comparativement au 30 % des inventaires antérieurs.
L’automne dernier, lors de la saison de chasse, les résultats de chasse n’ont pas été très élevés.
« Selon nos estimés, il y aurait eu moins de 1 000 caribous récoltés l’automne dernier dans les zones 23, avec les pourvoyeurs, et 24 pour la zone libre. Lorsque l’on regarde de tels chiffres, il est certain que c’est peu sur un troupeau de 74 000 bêtes, de dire Denis Vandal. Il faut toutefois se rappeler que la plus forte pression se fait à Terre-Neuve. Lors des rencontres que nous avons eues avec les experts de là-bas, ils nous disaient que la récolte pouvait atteindre 15 000 bêtes. »
D’après plusieurs personnes qui ont fréquenté ce milieu, il faut ajouter à cela les animaux braconnés qui se retrouvaient un peu partout. Certaines personnes ne se gênaient pas pour offrir du caribou à vendre à n’importe qui. Il ne faudrait donc pas se surprendre que le total de bêtes prélevées atteignait plus de 20 000 bêtes.
Mesures transitoires
Les responsables du MRNF voulaient que les pourvoyeurs leur donnent des propositions sur des gestes à poser en réaction avec la situation de ce troupeau.
« Nous sommes ici pour vous entendre, savoir comment vous voyez la situation, d’expliquer le directeur de la région Nord-du-Québec pour le MRNF, Guy Hétu. Nous allons rencontrer le Comité conjoint de chasse, pêche et de piégeage le 25 novembre prochain sur le dossier des mesures transitoires en attendant l’arrivée du prochain plan de gestion du caribou. Nul doute qu’ils vont avoir beaucoup de questions sur votre colloque. »
Se faisant le porte-parole des pourvoyeurs qui ont leurs activités de chasse sur le troupeau de la rivière George, Jean Tremblay, du club Chambeaux, y est allé de la suggestion suivante : « Nous vous demandons de garder le statu quo pour la saison 2011, à savoir deux caribous par chasseur. Nous sommes prêts à accepter un contingentement de 1 000 permis de chasse pour la saison. Pour la suite, tout dépendant de ce qui se produira, nous sommes ouverts à discuter sur d’autres mesures. »