tres bel article de mon bon ami Andre Bellemare
Pendant que des activistes tentent de nous faire croire que les Québécoises et Québécois sont très majoritairement opposés à la possession et à l'utilisation des armes à feu, pendant que des animalistes et autres antichasseurs tentent de nous convaincre que la pratique de la chasse intéresse de moins en moins de Québécoises et de Québécois, le ministère provincial du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) nous apprend qu'un nombre record de permis a été vendu à des chasseurs d'orignal de chez nous cet automne : plus de 180 000!
Le MDDEFP précise que c'est un sommet inégalé au cours des 40 dernières années. Dans son communiqué aux médias, le Ministère souligne aussi que c'est deux fois plus de permis qu'il n'en vendait au milieu des années 70! On sait qu'en 2012, quelque 26 200 personnes - dont 24,3 % de femmes et 23,3 % d'adolescents - ont suivi un cours d'initiation à la chasse avec armes à feu, arc ou arbalète; du nombre, 16 900 avaient choisi les armes à feu.
Malgré cet accroissement fort élevé du nombre des chasseurs d'orignal durant ces 40 ans, le nombre d'orignaux a plus que doublé au Québec, selon le MDDEFP. «Cette croissance se traduit par une augmentation de la récolte et du succès de chasse, et par une popularité grandissante de la chasse de l'orignal», affirme le Ministère.
On ne précise pas le nombre d'orignaux vivant dans la province, mais on sait qu'il est supérieur à 125 000. Quant au taux de succès des chasseurs, il est complexe à établir : la réglementation, selon les régions et les territoires sous gestion déléguée, prévoit qu'il faut annuler deux, trois ou quatre permis de chasse par orignal abattu.
Sur les 17 régions administratives du Québec, six se démarquent par l'importance relative du nombre de chasseurs d'orignal, et la région de la Capitale-Nationale est l'une d'elles; les autres sont, d'ouest en est, l'Abitibi-Témiscamingue, la Mauricie, le SaguenayLac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. «Ces régions bénéficient s'importantes retombées économiques et touristiques», de souligner le MDDEFP.
Voilà 35 ans, avant le «déclubage» des territoires de pêche et de chasse de la province, le Québec vendait moins de 90 000 permis de chasse de l'orignal à des citoyens qui récoltaient quelque 8000 de ces gros cervidés, trois fois moins que maintenant.
Cet automne - selon les statistiques partielles colligées jusqu'au 13 novembre par le MDDEFP -, 26 362 orignaux ont été enregistrés par des chasseurs chanceux, dont 13 625 mâles adultes, 10 100 femelles adultes et 3044 veaux. La récolte d'orignaux en 2013 devrait être comparable à celle, très élevée, réalisée en 2011 (28 112 au total) alors que la réglementation était «permissive», c'est-à-dire alors que les chasseurs pouvaient abattre indistinctement mâles, femelles et veaux dans la presque totalité des zones provinciales de chasse (comme c'est le cas tous les deux ans).
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Pendant que des activistes tentent de nous faire croire que les Québécoises et Québécois sont très majoritairement opposés à la possession et à l'utilisation des armes à feu, pendant que des animalistes et autres antichasseurs tentent de nous convaincre que la pratique de la chasse intéresse de moins en moins de Québécoises et de Québécois, le ministère provincial du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) nous apprend qu'un nombre record de permis a été vendu à des chasseurs d'orignal de chez nous cet automne : plus de 180 000!
Le MDDEFP précise que c'est un sommet inégalé au cours des 40 dernières années. Dans son communiqué aux médias, le Ministère souligne aussi que c'est deux fois plus de permis qu'il n'en vendait au milieu des années 70! On sait qu'en 2012, quelque 26 200 personnes - dont 24,3 % de femmes et 23,3 % d'adolescents - ont suivi un cours d'initiation à la chasse avec armes à feu, arc ou arbalète; du nombre, 16 900 avaient choisi les armes à feu.
Malgré cet accroissement fort élevé du nombre des chasseurs d'orignal durant ces 40 ans, le nombre d'orignaux a plus que doublé au Québec, selon le MDDEFP. «Cette croissance se traduit par une augmentation de la récolte et du succès de chasse, et par une popularité grandissante de la chasse de l'orignal», affirme le Ministère.
On ne précise pas le nombre d'orignaux vivant dans la province, mais on sait qu'il est supérieur à 125 000. Quant au taux de succès des chasseurs, il est complexe à établir : la réglementation, selon les régions et les territoires sous gestion déléguée, prévoit qu'il faut annuler deux, trois ou quatre permis de chasse par orignal abattu.
Sur les 17 régions administratives du Québec, six se démarquent par l'importance relative du nombre de chasseurs d'orignal, et la région de la Capitale-Nationale est l'une d'elles; les autres sont, d'ouest en est, l'Abitibi-Témiscamingue, la Mauricie, le SaguenayLac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. «Ces régions bénéficient s'importantes retombées économiques et touristiques», de souligner le MDDEFP.
Voilà 35 ans, avant le «déclubage» des territoires de pêche et de chasse de la province, le Québec vendait moins de 90 000 permis de chasse de l'orignal à des citoyens qui récoltaient quelque 8000 de ces gros cervidés, trois fois moins que maintenant.
Cet automne - selon les statistiques partielles colligées jusqu'au 13 novembre par le MDDEFP -, 26 362 orignaux ont été enregistrés par des chasseurs chanceux, dont 13 625 mâles adultes, 10 100 femelles adultes et 3044 veaux. La récolte d'orignaux en 2013 devrait être comparable à celle, très élevée, réalisée en 2011 (28 112 au total) alors que la réglementation était «permissive», c'est-à-dire alors que les chasseurs pouvaient abattre indistinctement mâles, femelles et veaux dans la presque totalité des zones provinciales de chasse (comme c'est le cas tous les deux ans).
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