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Trois fois plus d'orignaux femelles qu'en 2012
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Cet automne, les chasseurs d'orignal du Québec pouvaient récolter les orignaux femelles adultes et leurs veaux presque partout dans la province.
Collaboration spéciale André-A. Bellemare
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André-A. Bellemare
Collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) Tous les deux ans, la réglementation québécoise sur la chasse de l'orignal devient «permissive», c'est-à-dire que les chasseurs peuvent, dans la presque totalité des zones provinciales de chasse, récolter non seulement des orignaux mâles adultes, mais aussi des femelles adultes et des veaux.
C'était le cas cet automne. Conséquence? Le nombre de permis de chasse vendus pour la récolte annuelle de l'orignal augmente, atteignant 175 000 et plus. Autre conséquence? La récolte des orignaux femelles adultes peut alors tripler.
Selon les statistiques compilées jusqu'au 23 octobre par les gestionnaires gouvernementaux de la chasse des gros gibiers dans la province - statistiques bien loin d'être finales -, le nombre d'orignaux récoltés en 2013 est de 18923, dont 10044 bucks, 7049 femelles adultes et 1830 veaux. Durant l'automne 2012, la récolte totale et finale avait atteint 20 549 orignaux, soit 15 108 mâles adultes, 2432 femelles adultes et 3009 veaux.
On constate que les chasseurs, lorsque ça leur est permis, sont fort intéressés à récolter des femelles, dont la chair est considérée comme plus tendre par la majorité des adeptes. Ces chasseurs, quoi qu'on en pense et quoi qu'on en dise, ne sont pas voués à la recherche de «trophées», c'est-à-dire d'orignaux mâles portant des bois ou des «panaches» impressionnants.
Il semble que ce soit aussi le cas des chasseurs de cerf de Virginie ou «chevreuil», qui sont actuellement en quête de leur gros gibier favori dans les régions du sud et de l'ouest de la province. La majorité des chasseurs de chevreuil ne cherchent que l'excellente venaison de ces cervidés sauvages; pourtant, de petits groupes élitistes voudraient que les responsables gouvernementaux obligent tous les adeptes à devenir des chasseurs de «trophées», ce qui ne ferait qu'alimenter encore plus la hargne des antichasseurs.
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Cet automne, les chasseurs d'orignal du Québec pouvaient récolter les orignaux femelles adultes et leurs veaux presque partout dans la province.
Collaboration spéciale André-A. Bellemare
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Collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) Tous les deux ans, la réglementation québécoise sur la chasse de l'orignal devient «permissive», c'est-à-dire que les chasseurs peuvent, dans la presque totalité des zones provinciales de chasse, récolter non seulement des orignaux mâles adultes, mais aussi des femelles adultes et des veaux.
C'était le cas cet automne. Conséquence? Le nombre de permis de chasse vendus pour la récolte annuelle de l'orignal augmente, atteignant 175 000 et plus. Autre conséquence? La récolte des orignaux femelles adultes peut alors tripler.
Selon les statistiques compilées jusqu'au 23 octobre par les gestionnaires gouvernementaux de la chasse des gros gibiers dans la province - statistiques bien loin d'être finales -, le nombre d'orignaux récoltés en 2013 est de 18923, dont 10044 bucks, 7049 femelles adultes et 1830 veaux. Durant l'automne 2012, la récolte totale et finale avait atteint 20 549 orignaux, soit 15 108 mâles adultes, 2432 femelles adultes et 3009 veaux.
On constate que les chasseurs, lorsque ça leur est permis, sont fort intéressés à récolter des femelles, dont la chair est considérée comme plus tendre par la majorité des adeptes. Ces chasseurs, quoi qu'on en pense et quoi qu'on en dise, ne sont pas voués à la recherche de «trophées», c'est-à-dire d'orignaux mâles portant des bois ou des «panaches» impressionnants.
Il semble que ce soit aussi le cas des chasseurs de cerf de Virginie ou «chevreuil», qui sont actuellement en quête de leur gros gibier favori dans les régions du sud et de l'ouest de la province. La majorité des chasseurs de chevreuil ne cherchent que l'excellente venaison de ces cervidés sauvages; pourtant, de petits groupes élitistes voudraient que les responsables gouvernementaux obligent tous les adeptes à devenir des chasseurs de «trophées», ce qui ne ferait qu'alimenter encore plus la hargne des antichasseurs.
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