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Plusieurs facteurs peuvent expliquer les raisons pour lesquelles certains amateurs reviennent bredouilles de leur séjour de chasse à l’orignal.
Le réputé guide Michel Breton a développé certaines théories pour élucider les insuccès de certains passionnés.
Voici l’essentiel de ses propos :
À l’affût
Normalement, plus vous couvrez une grande superficie de territoire, plus vous avez de chances de croiser le gibier convoité. Pour optimiser vos chances, vous devez chasser le roi de nos forêts en vous déplaçant, à bon vent, dans un site nourricier près d’une aire de repos. Vous devez compléter votre approche en imitant les sons émis par une femelle en œstrus.
Pour ceux qui sont hésitants à quitter leur site d’affût, Michel suggère de prendre quelques instants afin de se demander si chasser la perdrix de cette façon
serait efficace. La réponse est évidemment négative. Vous savez qu’en marchant dans un sentier propice vous aurez beaucoup plus de chances que si vous restez assis dans votre cache. Retenez qu’il en va de même pour la chasse à l’orignal.
Mauvais endroits
Ce qui est navrant, c’est que plusieurs personnes optent pour une méthode de chasse sédentaire et que, en plus, elles le font dans un secteur peu productif. Notre expert ajoute que les bords d’un étang ou d’un petit lac ne sont pas de bons endroits. Il y a évidemment un grand nombre d’adeptes qui ont récolté leur
gibier à partir de tels endroits au fil des années. Mais, il ajoute qu’il s’agit en fait de la loi de la moyenne, car beaucoup d’entre eux y passent des journées entières. Si plusieurs bêtes ont été récoltées par le passé à proximité d’un étang, par exemple, ce n’est pas l’étendue d’eau qui est productive, mais plutôt l’habitat qui se trouve aux alentours. Lorsque Michel Breton parle de bons endroits, il fait référence à un site nourricier près d’un endroit de repos.
À l’automne, l’orignal à besoin de protéines. Il se nourrit principalement de feuilles ou de branches. Il passera alors de 8 à 10 heures par jour à se nourrir dans une perturbation comme un bûcher, un brûlé ou dans une forêt mature avec de la nourriture en sous-étage.
Pour ce qui est du site de repos, il s’agit d’une forêt mature généralement composée de sapins ou d’épinettes où ce grand cervidé pourra ruminer son repas en toute quiétude, au frais.
Trop de vision
En plus d’exploiter un territoire sans se déplacer, à partir d’un endroit peu souhaitable, plusieurs amateurs dégarnissent trop les alentours et se donnent trop de vison dans leur site d’affût. Lorsqu’ils font leurs vocalises à partir de ces endroits, les orignaux, surtout les plus âgés, sont alors très réticents à se montrer.
Plusieurs orignaux ont compris que leurs chances de survie sont très réduites s’ils s’aventurent dans des secteurs trop dégagés. Dans bien des cas, même si vous faites des vocalises parfaites, les mâles répondront et s’approcheront, sans toutefois se montrer à découvert. Le chasseur se posera alors automatiquement des questions sur la qualité de ses appels, alors qu’en réalité, c’est l’endroit choisi qui pose problème.
Mauvaise période
Beaucoup de passionnés chassent trop tôt ou trop tard en saison. Pour sa part, Michel Breton guide environ 35 jours par année. Il doit donc commencer dans le temps du pré-rut et finir dans le post-rut. Toutefois, s’il n’avait qu’une semaine ou deux à sélectionner, il opterait pour une bonne date en fonction du rut, soit entre le 15 septembre et le 10 octobre.
Peu importe la zone où vous pourchassez l’orignal, il est toujours possible de le faire durant ces dates. Par contre, selon les zones, vous devrez peut-être chasser à l’arc ou à l’arbalète. Il s’agit d’un grand changement pour certains, selon les propos avancés par cette personnalité dans le domaine. En contrepartie, vous aurez plus de succès au fil des années à chasser pendant le rut avec une arme qui tire des flèches que de le faire hors rut à la carabine.
En respectant les points énumérés dans cet article, les chasseurs auront forcément beaucoup de succès, selon Michel Breton. La plupart des bêtes qu’il récolte ou qu’il fait déjouer sont tirées à courte distance, au sol, à l’appel et souvent en pleine forêt mature.
Bonne chasse !
23H41
Le réputé guide Michel Breton a développé certaines théories pour élucider les insuccès de certains passionnés.
Voici l’essentiel de ses propos :
À l’affût
Normalement, plus vous couvrez une grande superficie de territoire, plus vous avez de chances de croiser le gibier convoité. Pour optimiser vos chances, vous devez chasser le roi de nos forêts en vous déplaçant, à bon vent, dans un site nourricier près d’une aire de repos. Vous devez compléter votre approche en imitant les sons émis par une femelle en œstrus.
Pour ceux qui sont hésitants à quitter leur site d’affût, Michel suggère de prendre quelques instants afin de se demander si chasser la perdrix de cette façon
serait efficace. La réponse est évidemment négative. Vous savez qu’en marchant dans un sentier propice vous aurez beaucoup plus de chances que si vous restez assis dans votre cache. Retenez qu’il en va de même pour la chasse à l’orignal.
Mauvais endroits
Ce qui est navrant, c’est que plusieurs personnes optent pour une méthode de chasse sédentaire et que, en plus, elles le font dans un secteur peu productif. Notre expert ajoute que les bords d’un étang ou d’un petit lac ne sont pas de bons endroits. Il y a évidemment un grand nombre d’adeptes qui ont récolté leur
gibier à partir de tels endroits au fil des années. Mais, il ajoute qu’il s’agit en fait de la loi de la moyenne, car beaucoup d’entre eux y passent des journées entières. Si plusieurs bêtes ont été récoltées par le passé à proximité d’un étang, par exemple, ce n’est pas l’étendue d’eau qui est productive, mais plutôt l’habitat qui se trouve aux alentours. Lorsque Michel Breton parle de bons endroits, il fait référence à un site nourricier près d’un endroit de repos.
À l’automne, l’orignal à besoin de protéines. Il se nourrit principalement de feuilles ou de branches. Il passera alors de 8 à 10 heures par jour à se nourrir dans une perturbation comme un bûcher, un brûlé ou dans une forêt mature avec de la nourriture en sous-étage.
Pour ce qui est du site de repos, il s’agit d’une forêt mature généralement composée de sapins ou d’épinettes où ce grand cervidé pourra ruminer son repas en toute quiétude, au frais.
Trop de vision
En plus d’exploiter un territoire sans se déplacer, à partir d’un endroit peu souhaitable, plusieurs amateurs dégarnissent trop les alentours et se donnent trop de vison dans leur site d’affût. Lorsqu’ils font leurs vocalises à partir de ces endroits, les orignaux, surtout les plus âgés, sont alors très réticents à se montrer.
Plusieurs orignaux ont compris que leurs chances de survie sont très réduites s’ils s’aventurent dans des secteurs trop dégagés. Dans bien des cas, même si vous faites des vocalises parfaites, les mâles répondront et s’approcheront, sans toutefois se montrer à découvert. Le chasseur se posera alors automatiquement des questions sur la qualité de ses appels, alors qu’en réalité, c’est l’endroit choisi qui pose problème.
Mauvaise période
Beaucoup de passionnés chassent trop tôt ou trop tard en saison. Pour sa part, Michel Breton guide environ 35 jours par année. Il doit donc commencer dans le temps du pré-rut et finir dans le post-rut. Toutefois, s’il n’avait qu’une semaine ou deux à sélectionner, il opterait pour une bonne date en fonction du rut, soit entre le 15 septembre et le 10 octobre.
Peu importe la zone où vous pourchassez l’orignal, il est toujours possible de le faire durant ces dates. Par contre, selon les zones, vous devrez peut-être chasser à l’arc ou à l’arbalète. Il s’agit d’un grand changement pour certains, selon les propos avancés par cette personnalité dans le domaine. En contrepartie, vous aurez plus de succès au fil des années à chasser pendant le rut avec une arme qui tire des flèches que de le faire hors rut à la carabine.
En respectant les points énumérés dans cet article, les chasseurs auront forcément beaucoup de succès, selon Michel Breton. La plupart des bêtes qu’il récolte ou qu’il fait déjouer sont tirées à courte distance, au sol, à l’appel et souvent en pleine forêt mature.
Bonne chasse !
23H41
