Le déclin de l'ours blanc
Les conséquences des changements climatiques auront un impact phénoménal chez les populations d'ours polaire, d'après une étude réalisée par une équipe de scientifiques canadiens.
Selon le Dr Andrew Derocher, professeur en sciences biologiques à l'Université d'Alberta et coauteur de l'étude, les résultats de l'étude démontrent clairement qu'à moins d'intervenir rapidement en matière de changements climatiques, nous serons incapables de freiner le déclin spectaculaire des populations d'ours blanc.
«Je crois que, plus que tout, l'ours blanc est l'une de nos meilleures vitrines sur les changements qui ont cours sur la planète, affirme le Dr Derocher, qui étudie les populations d'ours blanc depuis trois décennies. C'est notre dernière chance d'agir pour sauver les milieux écologiques tels que nous les connaissons actuellement.
«Nous pouvons dépenser des sommes incalculables pour combattre la menace du terrorisme, souligne M. Derocher, mais nous sommes en train de créer un avenir beaucoup plus menaçant pour les individus, car nous ne nous sommes toujours pas engagés à régler le problème crucial des changements climatiques.
«Le monde change rapidement. Lorsque la situation des ours blancs deviendra critique, nous ne serons plus en mesure de faire quoi que ce soit pour les aider.»
Comment les changements climatiques affectent les ours polaires
* Les ours polaires accèdent à leurs proies à partir de la banquise. La hausse de la température fera fondre les plaques de glace et accroîtra la durée de la période en eau libre et, par conséquent, celle du jeûne.
* La nourriture provenant de la terre ferme ne peut pas fournir le régime alimentaire cétogène dont les ours blancs ont besoin pour survivre.
* Les oursons requièrent des soins maternels durant deux ans et demi. La diminution des réserves de graisse des femelles ayant mis bas pourrait entraîner une réduction de la production de lait, affectant ainsi la croissance de l'ourson et sa survie.
* Les réserves de graisse que les ours polaires femelles accumuleront seront de moins en moins suffisantes pour leur permettre de subir le jeûne de 4 à 8 mois qu'elles font dans leur tanière durant la période de gestation.
* La détérioration de la condition physique des oursons en croissance menace leur survie durant la période de jeûne en eau libre. Les jeunes adultes mâles trop faibles pourraient subitement cesser de se reproduire.
* L'ours blanc est actuellement considéré comme une espèce «menacée», en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition, et «préoccupante» par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
Besoin de glace
* Les ours blancs sont carnivores, leur régime alimentaire étant principalement composé de phoques.
* À l'exception des femelles gravides, les ours blancs sont actifs tout au long de l'année.
* À la fin de l'été/au début de l'automne, lors du dégel de la mer, les ours blancs sont capables de jeûner pendant plusieurs mois.
* Quand la calotte glaciaire fond en été et au début de l'automne, certaines populations subsistent grâce à leurs réserves de graisse corporelle mois après mois.
Les conséquences des changements climatiques auront un impact phénoménal chez les populations d'ours polaire, d'après une étude réalisée par une équipe de scientifiques canadiens.
Selon le Dr Andrew Derocher, professeur en sciences biologiques à l'Université d'Alberta et coauteur de l'étude, les résultats de l'étude démontrent clairement qu'à moins d'intervenir rapidement en matière de changements climatiques, nous serons incapables de freiner le déclin spectaculaire des populations d'ours blanc.
«Je crois que, plus que tout, l'ours blanc est l'une de nos meilleures vitrines sur les changements qui ont cours sur la planète, affirme le Dr Derocher, qui étudie les populations d'ours blanc depuis trois décennies. C'est notre dernière chance d'agir pour sauver les milieux écologiques tels que nous les connaissons actuellement.
«Nous pouvons dépenser des sommes incalculables pour combattre la menace du terrorisme, souligne M. Derocher, mais nous sommes en train de créer un avenir beaucoup plus menaçant pour les individus, car nous ne nous sommes toujours pas engagés à régler le problème crucial des changements climatiques.
«Le monde change rapidement. Lorsque la situation des ours blancs deviendra critique, nous ne serons plus en mesure de faire quoi que ce soit pour les aider.»
Comment les changements climatiques affectent les ours polaires
* Les ours polaires accèdent à leurs proies à partir de la banquise. La hausse de la température fera fondre les plaques de glace et accroîtra la durée de la période en eau libre et, par conséquent, celle du jeûne.
* La nourriture provenant de la terre ferme ne peut pas fournir le régime alimentaire cétogène dont les ours blancs ont besoin pour survivre.
* Les oursons requièrent des soins maternels durant deux ans et demi. La diminution des réserves de graisse des femelles ayant mis bas pourrait entraîner une réduction de la production de lait, affectant ainsi la croissance de l'ourson et sa survie.
* Les réserves de graisse que les ours polaires femelles accumuleront seront de moins en moins suffisantes pour leur permettre de subir le jeûne de 4 à 8 mois qu'elles font dans leur tanière durant la période de gestation.
* La détérioration de la condition physique des oursons en croissance menace leur survie durant la période de jeûne en eau libre. Les jeunes adultes mâles trop faibles pourraient subitement cesser de se reproduire.
* L'ours blanc est actuellement considéré comme une espèce «menacée», en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition, et «préoccupante» par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
Besoin de glace
* Les ours blancs sont carnivores, leur régime alimentaire étant principalement composé de phoques.
* À l'exception des femelles gravides, les ours blancs sont actifs tout au long de l'année.
* À la fin de l'été/au début de l'automne, lors du dégel de la mer, les ours blancs sont capables de jeûner pendant plusieurs mois.
* Quand la calotte glaciaire fond en été et au début de l'automne, certaines populations subsistent grâce à leurs réserves de graisse corporelle mois après mois.