fusil ou carabine qui as plus de recul
Vous avez fréquemment entendu un chasseur dire à son compagnon: “Tu l’as manqué en tirant parce que tu as flinché”.
Nulle traduction de l’anglais répond exactement à ce que ce nemrod
voulait exprimer en évoquant le participe passé du verbe “to flinch”,
signifiant reculer, fléchir, défaillir. Ce qu’il voulait sans doute
signaler c’est qu’au moment de presser la détente d’un fusil, le
chasseur craignant le recul de son arme, se crispe, ferme fréquemment
les yeux, laissant partir le coup approximativement en direction de la
cible. Appuyer solidement au creux de l’épaule l’arme bien retenue par
le bras de support permet de contrôler ce défaut. Il faut s’y exercer.
Un fusil de calibre .12, d’une pesanteur de 7.5 livres offre un
recul de 27.9 livres, en utilisant des munitions chargées de 3 1/4
dragmes de poudre et de 1 1/8 once de plomb. Sur le plan des douleurs
ressenties à l’épaule…le “chou creux” rend ridicule la poussée arrière
de la carabine, en voici quelques exemples:
Le calibre .30-.06 offre un recul de seulement 17.5 livres. La
carabine .270 produit 14.3 livres de poussée arrière. La .300 Savage:
11 livres. La .30-.30: 9 livres. La .250-.300: 6.9 livres. La .257: 6.9
livres. La .220 Swift: 4.6 livres. La .22 Hornet: 0.7 livre.
Si vous êtes un nemrod qui préférez le gros gibier, mais craignez la
carabine, songez à ces pauvres chasseurs de canards et à ces fervents
de pigeons d’argile qui n’utilisent que le fusil. Ils se servent d’au
moins une boîte de munitions par session, alors qu’une boîte de balles
pour le tireur à la carabine peut durer plusieurs saisons.
Le texte est tiré de l’Almanach chasse et pêche de Jean Pagé 1979, publié à Librairie Beauchemin.
Vous avez fréquemment entendu un chasseur dire à son compagnon: “Tu l’as manqué en tirant parce que tu as flinché”.
Nulle traduction de l’anglais répond exactement à ce que ce nemrod
voulait exprimer en évoquant le participe passé du verbe “to flinch”,
signifiant reculer, fléchir, défaillir. Ce qu’il voulait sans doute
signaler c’est qu’au moment de presser la détente d’un fusil, le
chasseur craignant le recul de son arme, se crispe, ferme fréquemment
les yeux, laissant partir le coup approximativement en direction de la
cible. Appuyer solidement au creux de l’épaule l’arme bien retenue par
le bras de support permet de contrôler ce défaut. Il faut s’y exercer.
Un fusil de calibre .12, d’une pesanteur de 7.5 livres offre un
recul de 27.9 livres, en utilisant des munitions chargées de 3 1/4
dragmes de poudre et de 1 1/8 once de plomb. Sur le plan des douleurs
ressenties à l’épaule…le “chou creux” rend ridicule la poussée arrière
de la carabine, en voici quelques exemples:
Le calibre .30-.06 offre un recul de seulement 17.5 livres. La
carabine .270 produit 14.3 livres de poussée arrière. La .300 Savage:
11 livres. La .30-.30: 9 livres. La .250-.300: 6.9 livres. La .257: 6.9
livres. La .220 Swift: 4.6 livres. La .22 Hornet: 0.7 livre.
Si vous êtes un nemrod qui préférez le gros gibier, mais craignez la
carabine, songez à ces pauvres chasseurs de canards et à ces fervents
de pigeons d’argile qui n’utilisent que le fusil. Ils se servent d’au
moins une boîte de munitions par session, alors qu’une boîte de balles
pour le tireur à la carabine peut durer plusieurs saisons.
Le texte est tiré de l’Almanach chasse et pêche de Jean Pagé 1979, publié à Librairie Beauchemin.