Julien Cabana
Certains propriétaires terriens vendent des permis de chasse au chevreuil qu'ils ont reçu gratuitement de la part du Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune. Ils peuvent ainsi contrôler qui chassent sur leurs terres et faire du profit avec un outil, le permis de chasse qui est normalement contrôlé par l'État au nom de tous les Québécois(es). Le prix d'un permis de chasse du chevreuil est de 49.25$. Pour un permis spécial de femelle ou cerf sans bois , des propriétaires demandent entre 125$ et 250$.
Toutes les populations de gibiers du Québec sont un bien collectif. Elles appartiennent à tout le monde. En distribuant 6000 permis à des fins scientifiques, d'éducation ou de gestion(SEG) à des propriétaires de terres privées en Estrie, le MRNF vient de créer un dangereux précédent. Il privatise la gestion d'une partie d'un cheptel appartenant à tous. Il est vrai que la surpopulation de chevreuils dans cette région, cause passablement de problèmes à de nombreux propriétaires terrains qui exploitent des plantations diverses ou des arbres fruitiers. Le MRNF aurait pu utiliser d'autres outils à sa disposition pour aider à solutionner ces problèmes comme ce fut le cas en Montérégie où on a mis de l'avant la méthode du double abattage. Peut-être sommes-nous à l'aube de ce que certaines personnes en région demandent depuis longtemps à savoir que les chevreuils en Estrie appartiennent aux gens de la place et que les orignaux en Gaspésie appartiennent d'abord aux gaspésiens.
Certains propriétaires terriens vendent des permis de chasse au chevreuil qu'ils ont reçu gratuitement de la part du Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune. Ils peuvent ainsi contrôler qui chassent sur leurs terres et faire du profit avec un outil, le permis de chasse qui est normalement contrôlé par l'État au nom de tous les Québécois(es). Le prix d'un permis de chasse du chevreuil est de 49.25$. Pour un permis spécial de femelle ou cerf sans bois , des propriétaires demandent entre 125$ et 250$.
Toutes les populations de gibiers du Québec sont un bien collectif. Elles appartiennent à tout le monde. En distribuant 6000 permis à des fins scientifiques, d'éducation ou de gestion(SEG) à des propriétaires de terres privées en Estrie, le MRNF vient de créer un dangereux précédent. Il privatise la gestion d'une partie d'un cheptel appartenant à tous. Il est vrai que la surpopulation de chevreuils dans cette région, cause passablement de problèmes à de nombreux propriétaires terrains qui exploitent des plantations diverses ou des arbres fruitiers. Le MRNF aurait pu utiliser d'autres outils à sa disposition pour aider à solutionner ces problèmes comme ce fut le cas en Montérégie où on a mis de l'avant la méthode du double abattage. Peut-être sommes-nous à l'aube de ce que certaines personnes en région demandent depuis longtemps à savoir que les chevreuils en Estrie appartiennent aux gens de la place et que les orignaux en Gaspésie appartiennent d'abord aux gaspésiens.