Julien Cabana Si la tendance se maintient, les résultats de la chasse de l’orignal pour la saison seront moins élevés que prévu, en raison de mauvaises conditions de chasse dans plusieurs régions.
Il faut remonter à 2007 pour comparer les deux saisons, car c’est la dernière année où la récolte des femelles était permise. Au total, en 2007, il s’est récolté 26 075 bêtes, qui se divisaient en 10 056 femelles adultes, 12 733 mâles et 3 286 veaux. Jusqu’à présent, selon le rapport le plus récent du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, en dehors des réserves fauniques, 5 670 bêtes ont été enregistrées. Cette récolte, qui s’est faite principalement durant la saison de chasse à l’arc et à l’arbalète, se divise en 2 034 femelles, 3 117 mâles et 519 veaux.
Pour les experts, le fait de récolter de nombreuses femelles ne semble pas causer de problème. « Nous n’enregistrons pas de déséquilibre de population parmi les orignaux du Québec et surtout, il faut tenir compte que nous sommes à l’âge d’or pour la chasse de cette espèce, explique le biologiste responsable du dossier au MRNF, Sébastien Lefort. Jamais la population d’orignaux du Québec n’a été aussi nombreuse. Il est donc normal que la récolte soit élevée lorsque les chasseurs ont le droit à l’abattage de la femelle. La population d’orignaux ne sera pas en danger parce que la récolte sera élevée. »
Selon ce spécialiste, il est clair que la récolte sera plus élevée que l’année dernière, mais encore faut-il que le gibier, et surtout la météo, collabore. Le mauvais temps a nui aux chasseurs qui se sont rendus dans les réserves fauniques. Ils ont souvent chassé à la pluie et aux grands vents. Selon le rapport d’enregistrement qui se trouve sur le site du MRNF, en 2009, 454 orignaux ont été enregistrés dans les réserves fauniques, soit 166 femelles, 275 mâles et 13 veaux. En 2007, 1 705 bêtes avaient été récoltées sur le territoire des réserves fauniques. Il faut dire que la réserve Dunière, en Gaspésie, n’est plus dans ce réseau, mais tout de même, on parle ici d’une coupure de plus de 50 %.
Des points chauds
Si la météo n’a pas été très bonne pour certains, depuis quelques jours, les choses se sont replacées, si bien que, présentement, dans certaines régions, les chasseurs ont du succès. C’est le cas, entre autres, de la région de Charlevoix, où plusieurs intervenants trouvent que les orignaux « tombent comme des mouches ».
Les gens qui ont communiqué avec moi ne chassent pas très souvent, ce qui ne les empêche pas de s’inquiéter. Les pressions faites afin que le nombre de permis par bête abattue passe de deux à trois, et même quatre permis, se font de plus en plus fortes. Certains pourvoyeurs ont déjà appliqué de leur plein gré de nouvelles mesures.
Nous sommes présentement dans la période de chasse la plus intensive sur l’ensemble du territoire québécois. Comme la météo semble vouloir se replacer - des nuits froides et des journées ensoleillées - la récolte devrait s’améliorer. Il faut dire que la forêt est envahie présentement par les chasseurs. Très souvent, l’orignal qui déjoue les premiers chasseurs se fait attraper par les suivants. Au cours d’une année où il est permis de tuer la femelle, comme celle que nous vivons, certains chasseurs ne se posent pas de questions. Lorsqu’ils voient du poil, ils tirent tout simplement.
Il faut remonter à 2007 pour comparer les deux saisons, car c’est la dernière année où la récolte des femelles était permise. Au total, en 2007, il s’est récolté 26 075 bêtes, qui se divisaient en 10 056 femelles adultes, 12 733 mâles et 3 286 veaux. Jusqu’à présent, selon le rapport le plus récent du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, en dehors des réserves fauniques, 5 670 bêtes ont été enregistrées. Cette récolte, qui s’est faite principalement durant la saison de chasse à l’arc et à l’arbalète, se divise en 2 034 femelles, 3 117 mâles et 519 veaux.
Pour les experts, le fait de récolter de nombreuses femelles ne semble pas causer de problème. « Nous n’enregistrons pas de déséquilibre de population parmi les orignaux du Québec et surtout, il faut tenir compte que nous sommes à l’âge d’or pour la chasse de cette espèce, explique le biologiste responsable du dossier au MRNF, Sébastien Lefort. Jamais la population d’orignaux du Québec n’a été aussi nombreuse. Il est donc normal que la récolte soit élevée lorsque les chasseurs ont le droit à l’abattage de la femelle. La population d’orignaux ne sera pas en danger parce que la récolte sera élevée. »
Selon ce spécialiste, il est clair que la récolte sera plus élevée que l’année dernière, mais encore faut-il que le gibier, et surtout la météo, collabore. Le mauvais temps a nui aux chasseurs qui se sont rendus dans les réserves fauniques. Ils ont souvent chassé à la pluie et aux grands vents. Selon le rapport d’enregistrement qui se trouve sur le site du MRNF, en 2009, 454 orignaux ont été enregistrés dans les réserves fauniques, soit 166 femelles, 275 mâles et 13 veaux. En 2007, 1 705 bêtes avaient été récoltées sur le territoire des réserves fauniques. Il faut dire que la réserve Dunière, en Gaspésie, n’est plus dans ce réseau, mais tout de même, on parle ici d’une coupure de plus de 50 %.
Des points chauds
Si la météo n’a pas été très bonne pour certains, depuis quelques jours, les choses se sont replacées, si bien que, présentement, dans certaines régions, les chasseurs ont du succès. C’est le cas, entre autres, de la région de Charlevoix, où plusieurs intervenants trouvent que les orignaux « tombent comme des mouches ».
Les gens qui ont communiqué avec moi ne chassent pas très souvent, ce qui ne les empêche pas de s’inquiéter. Les pressions faites afin que le nombre de permis par bête abattue passe de deux à trois, et même quatre permis, se font de plus en plus fortes. Certains pourvoyeurs ont déjà appliqué de leur plein gré de nouvelles mesures.
Nous sommes présentement dans la période de chasse la plus intensive sur l’ensemble du territoire québécois. Comme la météo semble vouloir se replacer - des nuits froides et des journées ensoleillées - la récolte devrait s’améliorer. Il faut dire que la forêt est envahie présentement par les chasseurs. Très souvent, l’orignal qui déjoue les premiers chasseurs se fait attraper par les suivants. Au cours d’une année où il est permis de tuer la femelle, comme celle que nous vivons, certains chasseurs ne se posent pas de questions. Lorsqu’ils voient du poil, ils tirent tout simplement.