Refus du gouvernement pour une saison prolongée de chasse
au dindon..
Julien Cabana..... Pour les responsables de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, le refus de prolonger la saison de chasse du dindon sauvage, dès le printemps prochain, est un véritable affront. Ils demandent l’intervention du ministre délégué aux ressources Naturelles et à la Faune (MRNF), Serge Simard.
« Le ministre se promène en disant que la faune doit servir à mettre en valeur les régions. Alors, pourquoi les fonctionnaires font-ils le contraire en refusant de mettre en valeur la chasse du dindon sauvage en Outaouais comme partout ailleurs au Québec, d’expliquer le directeur-général de la Fédération, Alain Cossette. Il faut absolument que le ministre intervienne dans le dossier pour que les pendules reviennent à l’heure. »
La grogne vient surtout de la région de l’Outaouais où on avait demandé de passer le nombre de jours de chasse de 5 à 16 jours. Dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir, le président régional, Rodolphe La Salle, ne cache pas sa déception. « Nous sommes déçus de cette décision parce qu’elle n’est pas justifiée d’un point de vue biologique et qu’elle freine la mise en valeur de cette chasse et l’engouement pour l’activité. Pour nous, le calcul est simple. Nous avons investi 30 000 $ dans un inventaire qui nous avait été commandé par le Ministère des ressources naturelles et de la faune. Ce dernier a démontré que la population totale de dindons en Outaouais était de 10 000 individus. Le nombre de dindons abattus en 2009 s’établit à 145, ce qui représente 1,5 % de la population de la région. On est loin de la récolte de 25 % des autres populations de grands gibiers du Québec. »
Trois ans d’ajustement
« Nous voulons faire les choses avec sérieux. Nous ne voulons pas uniquement nous fier à des impressions. Nous allons établir un plan de gestion comme pour toutes les autres espèces de grands gibiers du Québec. » Voilà comment réagissait la directrice du service de l’aménagement de la faune au MRNF, Nicole Perreault, lorsque nous lui avons demandé la raison du refus. « Nous nous sommes donnés trois ans pour nous ajuster à ce nouveau gibier et nous allons respecter ce délai....... :3d10: »
au dindon..
Julien Cabana..... Pour les responsables de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, le refus de prolonger la saison de chasse du dindon sauvage, dès le printemps prochain, est un véritable affront. Ils demandent l’intervention du ministre délégué aux ressources Naturelles et à la Faune (MRNF), Serge Simard.
« Le ministre se promène en disant que la faune doit servir à mettre en valeur les régions. Alors, pourquoi les fonctionnaires font-ils le contraire en refusant de mettre en valeur la chasse du dindon sauvage en Outaouais comme partout ailleurs au Québec, d’expliquer le directeur-général de la Fédération, Alain Cossette. Il faut absolument que le ministre intervienne dans le dossier pour que les pendules reviennent à l’heure. »
La grogne vient surtout de la région de l’Outaouais où on avait demandé de passer le nombre de jours de chasse de 5 à 16 jours. Dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir, le président régional, Rodolphe La Salle, ne cache pas sa déception. « Nous sommes déçus de cette décision parce qu’elle n’est pas justifiée d’un point de vue biologique et qu’elle freine la mise en valeur de cette chasse et l’engouement pour l’activité. Pour nous, le calcul est simple. Nous avons investi 30 000 $ dans un inventaire qui nous avait été commandé par le Ministère des ressources naturelles et de la faune. Ce dernier a démontré que la population totale de dindons en Outaouais était de 10 000 individus. Le nombre de dindons abattus en 2009 s’établit à 145, ce qui représente 1,5 % de la population de la région. On est loin de la récolte de 25 % des autres populations de grands gibiers du Québec. »
Trois ans d’ajustement
« Nous voulons faire les choses avec sérieux. Nous ne voulons pas uniquement nous fier à des impressions. Nous allons établir un plan de gestion comme pour toutes les autres espèces de grands gibiers du Québec. » Voilà comment réagissait la directrice du service de l’aménagement de la faune au MRNF, Nicole Perreault, lorsque nous lui avons demandé la raison du refus. « Nous nous sommes donnés trois ans pour nous ajuster à ce nouveau gibier et nous allons respecter ce délai....... :3d10: »