Les secrets de fabrication d’une brimbale
Dans cette chronique, je vais essayer de répondre à plusieurs questions que se posent bien souvent des pêcheurs novice et même expérimentés tout en vulgarisant le plus simplement possible mes interprétations. En espérant que ce document d’informations et de conseils pourra servir de référence pour ceux qui aimeraient se bricoler une brimbale. Si cet article peut venir en aide à certains d’entre vous, j’aurai atteint mon but d’aider les pêcheurs débutants. Mes 40 ans d’expérience de pêche ainsi que les trucs que mon beau-père m’a laissés (j’ai amélioré mais j’ai jamais changer son modèle de brimbale) m’ont appris beaucoup sur la pêche sous la glace et je continue d’apprendre à chacune de mes nouvelles sorties.
Il a même plusieurs trucs que des pêcheurs novices qui sans le vouloir m’ont donnés l’idée d’explorer certains domaines de recherche que j’avais négligés. De par ma profession qui comprenait d’effectuer de la recherche dans le domaine de l’ichtyologie (les poissons), cela m’a permis d’élaborer différemment certains aspects du fonctionnement d’une brimbale en tenant compte du comportement du poisson. Il est important de prendre en considération que nous ne participons qu’à 50% (arbitrairement) de notre succès de pêche. L’autre 50% est détenu par la chance et surtout par le bon vouloir des poissons.
Sur la glace, tous les pêcheurs s’espionnent mutuellement pour essayer de trouver le secret des brimbales du voisin. Que de discussion sur la glace à essayer de comprendre pourquoi que ses brimbales sont plus actives que les nôtres. Bien souvent, il vont refuser ou sont trop timide d’aller rencontrer le pêcheur qui a du succès pour en discuter avec lui. Pourtant dans la plupart des cas celui-ci va se fera un plaisirs de répondre et d’expliquer le fonctionnement de ses brimbales. Ou encore, on va juste passer tout près du voisin pour regarder ce qu’il a de différent dans ses brimbales et essayer de percer leurs secrets et ce sans poser de question à ce pêcheur chanceux.
Dans l’élaboration d’une brimbale, il faut tenir compte avant tout du comportement du poisson lorsqu’il aperçoit de la nourriture au repos comme par exemple dans ce cas-ci un méné piqué sur un hameçon. Contrairement à ce que pensent plusieurs pêcheurs, le poissons n’attaque pas aveuglément et précipitamment. Il va évaluer sa chance de s’en emparer, et comment il va s’y prendre pour éviter que la proie puisse s’enfuir avant qu’il puisse la capturer. Après cette évaluation, son attaque sera soit très discrète comme le doré ou comme un éclair comme le font souvent les petits brochets. Certaines rares journées, les poissons semble mordre à toutes les brimbales, ajustées ou pas, sensibles ou pas alors que d’autres journées, les poissons sont plus méfiants et seules les brimbales ne présentant qu’une faible résistance pour le poisson semblent avoir du succès. Et parfois cela peut être la différence du montage hameçon et plomb. C’est de cette dernière partie que je traiterai lors de mes explications ou recommandations.
Dans mon cas, plusieurs fois j’ai expliqué à des pêcheurs qui venaient me rencontrer sur la glace parce que la chance me souriait, que leurs brimbales sont aussi bonne que les miennes et qu’elles pouvaient être très fonctionnelle en modifiant légèrement le mécanisme de celle-ci. Quand je les revoyais, le succès de leur pêche était comparable au mien et on se fait plaisirs de se saluer et d’échanger.
Pour mieux comprendre la conception d’une brimbale, il est important de connaître le comportement des poissons. Comme vous pourrez le constater, il a un lien direct entre le comportement d’une espèce et le développement d’une brimbale. Dans cette article, vous pourrez vous apercevoir que ma passion de la pêche n’avait pas de limite pour développer mes brimbales personnelles. Je comprends un peu ma femme lorsqu’elle jugeait que j’y mettait un peu trop de temps ou qu’elle me trouvait parfois trop perfectionniste. Par contre elle appréciait de capturer du poisson lorsqu’elle m’accompagnait à la pêche avec moi
Observation sous-marine
Dans ma recherche d’optimisation d’une brimbale, j’ai même utilisé une caméra sous-marine avec infra rouge, pour observer le comportement des poissons lorsqu’ils approchaient du méné de la brimbale et pour mon travail, j’effectuait également de la plongée professionnelle. J’ai appris beaucoup de cette façon pour comprendre comment développer une brimbale. J’ai été surpris de constater que ce ne sont pas les plus gros poissons qui avale le plus rapidement les ménés. L’infrarouge me permettait également d’observer les dorés au levé du matin et au coucher du soleil. Pour me permettre d’affirmer le comportement d’une espèce, il fallait que celle-ci ait la même approche 9 fois sur 10 ou si vous préférez qu’il attrape le méné de la même manière 9 fois sur 10, pour que je tienne compte du comportement de l’espèce.
Comportement des Dorés jaune et noir
Le doré est l’espèce la plus méfiante parmi toutes celles que j’ai observées sous l’eau. En effet, lorsque la pêche est bonne, les plus gros dorés, commence à attraper le méné par la tête seulement comme s’il le mordillait pour savoir s’il est juteux ou pas, puis l’avale complètement dans leur gueule avant de continuer à avancer et ainsi baisser la brimbale. Par contre, lorsqu’ils sont méfiants, ce qui est trop souvent le cas, ceux –ci attrapent le méné par la tête seulement, puis commencent à avancer, s’ils sentent le moindrement une résistance, ils lâchent tout simplement le méné ou tire sur celui-ci en le tenant que par la tête et l’arrache ainsi de l’hameçon comme s’ils connaissaient les dangers de l’avaler.
Comportement de la Perchaude
La Perchaude est l’espèce qui observe le plus longtemps le méné avant de l’attaquer. Probablement à cause de sa faible taille, elle va avaler rapidement les petits ménés mais un méné de plus de 2 pouces, dans la plupart des cas, elle va avaler juste la moitié du méné en le tenant par la tête. Surtout si l’hameçon utilisé possède une hampe (tige) longue.
Comportement du Grand Brochet
Le plus facile de nos poissons à pêcher. En effet, celui-ci semble être insensible à la résistance d’une brimbale. En effet celui-ci approche lentement du méné puis avale celui-ci au complet dans sa gueule, fait un peu de surplace et continu lentement son chemin sauf s’il sent une résistance. Dans ce cas-ci il partira dans une course rapide. De plus, si leur poids est moins de 1 livre ½, ils avalerons le méné rapidement et déguerpirons rapidement même s’ils ne sente aucune résistance
Comportement du Maskinongé
Cette espèce est difficile dans le choix de ses proies. En effet, dans 95% des cas observés, ce poisson va passer à coté des ménés utilisés normalement pour la pêche sous la glace comme si cela ne valait pas la peine de les manger. Par contre, si la proie est de la grosseur d’une grosse perchaude, il l’attaquera immédiatement par le centre du corps laissant dépasser la tête et la queue de chaque coté de sa gueule mais ne l’avalera pas pour autant. Il la tiendra dans sa gueule comme s’il voulait jouer avec sa proie. En vérité, il l’écrase avec sa gueule pour l’affaiblir, et quand la proie arrête de se débattre c’est à ce moment qu’il l’avale dans sa gueule. De par ce comportement, il est donc important d’attendre quelques minutes avant de le ferrer
Les ménés
Ce qu’il faut retenir des méné, c’est que le comportement est différent des prédateurs. En effet, il s’agit de leur survie, donc ils agissent pour éviter d’être vus par les prédateurs. Certaines espèces comme le méné jaune (nouveau nom de la chatte de l’est) va nager en suspension juste au dessus des herbiers afin de pouvoir s’y réfugier à la moindre menace. D’autres vont se promener directement parmi les herbiers dans les endroits légèrement clairsemés. Ce qu’il faut retenir, c’est que lorsque l’on pêche sur la glace, on ne peut pas voir ces endroits clairsemés dans la végétation dense et vous comprendrez la relation de la méthode de montage du plomb sur une brimbale
Dans cette chronique, je vais essayer de répondre à plusieurs questions que se posent bien souvent des pêcheurs novice et même expérimentés tout en vulgarisant le plus simplement possible mes interprétations. En espérant que ce document d’informations et de conseils pourra servir de référence pour ceux qui aimeraient se bricoler une brimbale. Si cet article peut venir en aide à certains d’entre vous, j’aurai atteint mon but d’aider les pêcheurs débutants. Mes 40 ans d’expérience de pêche ainsi que les trucs que mon beau-père m’a laissés (j’ai amélioré mais j’ai jamais changer son modèle de brimbale) m’ont appris beaucoup sur la pêche sous la glace et je continue d’apprendre à chacune de mes nouvelles sorties.
Il a même plusieurs trucs que des pêcheurs novices qui sans le vouloir m’ont donnés l’idée d’explorer certains domaines de recherche que j’avais négligés. De par ma profession qui comprenait d’effectuer de la recherche dans le domaine de l’ichtyologie (les poissons), cela m’a permis d’élaborer différemment certains aspects du fonctionnement d’une brimbale en tenant compte du comportement du poisson. Il est important de prendre en considération que nous ne participons qu’à 50% (arbitrairement) de notre succès de pêche. L’autre 50% est détenu par la chance et surtout par le bon vouloir des poissons.
Sur la glace, tous les pêcheurs s’espionnent mutuellement pour essayer de trouver le secret des brimbales du voisin. Que de discussion sur la glace à essayer de comprendre pourquoi que ses brimbales sont plus actives que les nôtres. Bien souvent, il vont refuser ou sont trop timide d’aller rencontrer le pêcheur qui a du succès pour en discuter avec lui. Pourtant dans la plupart des cas celui-ci va se fera un plaisirs de répondre et d’expliquer le fonctionnement de ses brimbales. Ou encore, on va juste passer tout près du voisin pour regarder ce qu’il a de différent dans ses brimbales et essayer de percer leurs secrets et ce sans poser de question à ce pêcheur chanceux.
Dans l’élaboration d’une brimbale, il faut tenir compte avant tout du comportement du poisson lorsqu’il aperçoit de la nourriture au repos comme par exemple dans ce cas-ci un méné piqué sur un hameçon. Contrairement à ce que pensent plusieurs pêcheurs, le poissons n’attaque pas aveuglément et précipitamment. Il va évaluer sa chance de s’en emparer, et comment il va s’y prendre pour éviter que la proie puisse s’enfuir avant qu’il puisse la capturer. Après cette évaluation, son attaque sera soit très discrète comme le doré ou comme un éclair comme le font souvent les petits brochets. Certaines rares journées, les poissons semble mordre à toutes les brimbales, ajustées ou pas, sensibles ou pas alors que d’autres journées, les poissons sont plus méfiants et seules les brimbales ne présentant qu’une faible résistance pour le poisson semblent avoir du succès. Et parfois cela peut être la différence du montage hameçon et plomb. C’est de cette dernière partie que je traiterai lors de mes explications ou recommandations.
Dans mon cas, plusieurs fois j’ai expliqué à des pêcheurs qui venaient me rencontrer sur la glace parce que la chance me souriait, que leurs brimbales sont aussi bonne que les miennes et qu’elles pouvaient être très fonctionnelle en modifiant légèrement le mécanisme de celle-ci. Quand je les revoyais, le succès de leur pêche était comparable au mien et on se fait plaisirs de se saluer et d’échanger.
Pour mieux comprendre la conception d’une brimbale, il est important de connaître le comportement des poissons. Comme vous pourrez le constater, il a un lien direct entre le comportement d’une espèce et le développement d’une brimbale. Dans cette article, vous pourrez vous apercevoir que ma passion de la pêche n’avait pas de limite pour développer mes brimbales personnelles. Je comprends un peu ma femme lorsqu’elle jugeait que j’y mettait un peu trop de temps ou qu’elle me trouvait parfois trop perfectionniste. Par contre elle appréciait de capturer du poisson lorsqu’elle m’accompagnait à la pêche avec moi
Observation sous-marine
Dans ma recherche d’optimisation d’une brimbale, j’ai même utilisé une caméra sous-marine avec infra rouge, pour observer le comportement des poissons lorsqu’ils approchaient du méné de la brimbale et pour mon travail, j’effectuait également de la plongée professionnelle. J’ai appris beaucoup de cette façon pour comprendre comment développer une brimbale. J’ai été surpris de constater que ce ne sont pas les plus gros poissons qui avale le plus rapidement les ménés. L’infrarouge me permettait également d’observer les dorés au levé du matin et au coucher du soleil. Pour me permettre d’affirmer le comportement d’une espèce, il fallait que celle-ci ait la même approche 9 fois sur 10 ou si vous préférez qu’il attrape le méné de la même manière 9 fois sur 10, pour que je tienne compte du comportement de l’espèce.
Comportement des Dorés jaune et noir
Le doré est l’espèce la plus méfiante parmi toutes celles que j’ai observées sous l’eau. En effet, lorsque la pêche est bonne, les plus gros dorés, commence à attraper le méné par la tête seulement comme s’il le mordillait pour savoir s’il est juteux ou pas, puis l’avale complètement dans leur gueule avant de continuer à avancer et ainsi baisser la brimbale. Par contre, lorsqu’ils sont méfiants, ce qui est trop souvent le cas, ceux –ci attrapent le méné par la tête seulement, puis commencent à avancer, s’ils sentent le moindrement une résistance, ils lâchent tout simplement le méné ou tire sur celui-ci en le tenant que par la tête et l’arrache ainsi de l’hameçon comme s’ils connaissaient les dangers de l’avaler.
Comportement de la Perchaude
La Perchaude est l’espèce qui observe le plus longtemps le méné avant de l’attaquer. Probablement à cause de sa faible taille, elle va avaler rapidement les petits ménés mais un méné de plus de 2 pouces, dans la plupart des cas, elle va avaler juste la moitié du méné en le tenant par la tête. Surtout si l’hameçon utilisé possède une hampe (tige) longue.
Comportement du Grand Brochet
Le plus facile de nos poissons à pêcher. En effet, celui-ci semble être insensible à la résistance d’une brimbale. En effet celui-ci approche lentement du méné puis avale celui-ci au complet dans sa gueule, fait un peu de surplace et continu lentement son chemin sauf s’il sent une résistance. Dans ce cas-ci il partira dans une course rapide. De plus, si leur poids est moins de 1 livre ½, ils avalerons le méné rapidement et déguerpirons rapidement même s’ils ne sente aucune résistance
Comportement du Maskinongé
Cette espèce est difficile dans le choix de ses proies. En effet, dans 95% des cas observés, ce poisson va passer à coté des ménés utilisés normalement pour la pêche sous la glace comme si cela ne valait pas la peine de les manger. Par contre, si la proie est de la grosseur d’une grosse perchaude, il l’attaquera immédiatement par le centre du corps laissant dépasser la tête et la queue de chaque coté de sa gueule mais ne l’avalera pas pour autant. Il la tiendra dans sa gueule comme s’il voulait jouer avec sa proie. En vérité, il l’écrase avec sa gueule pour l’affaiblir, et quand la proie arrête de se débattre c’est à ce moment qu’il l’avale dans sa gueule. De par ce comportement, il est donc important d’attendre quelques minutes avant de le ferrer
Les ménés
Ce qu’il faut retenir des méné, c’est que le comportement est différent des prédateurs. En effet, il s’agit de leur survie, donc ils agissent pour éviter d’être vus par les prédateurs. Certaines espèces comme le méné jaune (nouveau nom de la chatte de l’est) va nager en suspension juste au dessus des herbiers afin de pouvoir s’y réfugier à la moindre menace. D’autres vont se promener directement parmi les herbiers dans les endroits légèrement clairsemés. Ce qu’il faut retenir, c’est que lorsque l’on pêche sur la glace, on ne peut pas voir ces endroits clairsemés dans la végétation dense et vous comprendrez la relation de la méthode de montage du plomb sur une brimbale