lors de l'étude des crédits du ministère MDDEFP, le Parti libéral du Québec (PLQ) a accusé le gouvernement de la première ministre péquiste Pauline Marois de tourner le dos aux chasseurs et pêcheurs. C'est Ghislain Bolduc, député libéral de la circonscription électorale de Mégantic et porte-parole de l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale en matière de Forêt, Faune et Parcs, qui a reproché au ministre péquiste Yves-François Blanchet du MDDEFP son refus d'exposer son plan en matière de faune.
Bolduc a reproché au ministre péquiste Blanchet son incapacité à chiffrer le coût du démembrement du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Il lui a aussi reproché de n'avoir aucun plan à exposer pour l'intégration du volet «Faune» au ministère MDDEFP.
Récemment, un haut fonctionnaire de l'ancien MRNF a révélé qu'il avait fallu trois années pour intégrer l'ancienne Société de la Faune et des Parcs au ministère des Ressources naturelles, pour former le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Il est donc permis de s'attendre à ce qu'il faille attendre encore trois années pour l'intégration du volet «Faune» au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs pour former le MDDEFP. Avec tout ce que cela peut comporter d'argent, de temps et d'efforts gaspillés...
«Le ministre [Blanchet] peut-il me dire comment les chasseurs et les pêcheurs peuvent savoir à qui s'adresser pour obtenir leurs services, si la responsabilité appartient au ministère de l'Environnement, mais que les informations sont encore sur le site Internet du ministère des Ressources naturelles?», a demandé le député libéral Bolduc. «De plus, le secteur la de la faune nécessite une planification à long terme pour la préservation de nos espèces et de notre biodiversité. Le ministre Blanchet ne semble pas l'avoir compris. Il avait l'occasion de nous faire part de sa vision, et il n'a même pas daigné le faire. Pour une administration qui se dit «verte», c'est un rendez-vous manqué», affirmé Ghislain Bolduc avec déception.
L'activité économique reliée à la faune et aux parcs du Québec, dont la chasse et la pêche, est à hauteur de trois milliards de dollars chaque année. Le Parti libéral du Québec souligne que cette activité constitue un important moteur économique pour les régions. D'autant plus que 32 000 emplois découlent de ces secteurs d'activité. C'est pourquoi le Parti libéral est d'avis que le gouvernement provincial doit absolument soutenir les projets des «partenaires» de cette industrie. Le député Bolduc a rappelé que c'est la raison pour laquelle le gouvernement Charest avait grandement réinvesti dans le secteur de la chasse et de la pêche; il avait mis en place un nouveau programme spécifique pour le développement du potentiel faunique dans le cadre du Plan Nord. «De son côté, le gouvernement Marois délaisse notre patrimoine faunique. À vrai dire, aucune orientation ou fonds n'a été annoncé dans ce domaine depuis le 4 septembre dernier», a reproché le député de Mégantic.
«Le ministre [Blanchet] a tourné le dos aux chasseurs et aux pêcheurs québécois», conclut le porte-parole du PLQ. «Nous [le Parti libéral du Québec] avions établi un partenariat basé sur la confiance avec ceux-ci. Maintenant que le gouvernement ne sait plus où il va en matière de faune et de parcs, sur qui les chasseurs et les pêcheurs du Québec pourront-ils compter pour assurer l'avenir et la relève?», a-t-il demandé avec inquiétude.
Bolduc a reproché au ministre péquiste Blanchet son incapacité à chiffrer le coût du démembrement du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Il lui a aussi reproché de n'avoir aucun plan à exposer pour l'intégration du volet «Faune» au ministère MDDEFP.
Récemment, un haut fonctionnaire de l'ancien MRNF a révélé qu'il avait fallu trois années pour intégrer l'ancienne Société de la Faune et des Parcs au ministère des Ressources naturelles, pour former le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Il est donc permis de s'attendre à ce qu'il faille attendre encore trois années pour l'intégration du volet «Faune» au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs pour former le MDDEFP. Avec tout ce que cela peut comporter d'argent, de temps et d'efforts gaspillés...
«Le ministre [Blanchet] peut-il me dire comment les chasseurs et les pêcheurs peuvent savoir à qui s'adresser pour obtenir leurs services, si la responsabilité appartient au ministère de l'Environnement, mais que les informations sont encore sur le site Internet du ministère des Ressources naturelles?», a demandé le député libéral Bolduc. «De plus, le secteur la de la faune nécessite une planification à long terme pour la préservation de nos espèces et de notre biodiversité. Le ministre Blanchet ne semble pas l'avoir compris. Il avait l'occasion de nous faire part de sa vision, et il n'a même pas daigné le faire. Pour une administration qui se dit «verte», c'est un rendez-vous manqué», affirmé Ghislain Bolduc avec déception.
L'activité économique reliée à la faune et aux parcs du Québec, dont la chasse et la pêche, est à hauteur de trois milliards de dollars chaque année. Le Parti libéral du Québec souligne que cette activité constitue un important moteur économique pour les régions. D'autant plus que 32 000 emplois découlent de ces secteurs d'activité. C'est pourquoi le Parti libéral est d'avis que le gouvernement provincial doit absolument soutenir les projets des «partenaires» de cette industrie. Le député Bolduc a rappelé que c'est la raison pour laquelle le gouvernement Charest avait grandement réinvesti dans le secteur de la chasse et de la pêche; il avait mis en place un nouveau programme spécifique pour le développement du potentiel faunique dans le cadre du Plan Nord. «De son côté, le gouvernement Marois délaisse notre patrimoine faunique. À vrai dire, aucune orientation ou fonds n'a été annoncé dans ce domaine depuis le 4 septembre dernier», a reproché le député de Mégantic.
«Le ministre [Blanchet] a tourné le dos aux chasseurs et aux pêcheurs québécois», conclut le porte-parole du PLQ. «Nous [le Parti libéral du Québec] avions établi un partenariat basé sur la confiance avec ceux-ci. Maintenant que le gouvernement ne sait plus où il va en matière de faune et de parcs, sur qui les chasseurs et les pêcheurs du Québec pourront-ils compter pour assurer l'avenir et la relève?», a-t-il demandé avec inquiétude.