Par André A. Bellemare
Chroniqueur de chasse et de pêche Quotidien LE SOLEIL (Québec)
publié le mardi 28 août 2012
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Certains scientifiques du gouvernement québécois commencent à montrer des signes de nervosité concernant la quantité de cerfs Menier (chevreuils) vivant dans le parc provincial (dit national) d'Anticosti.
Car, en 2001, lors de la création de ce parc de 572 km² de superficie, on y dénombrait 9500 chevreuils, (18 cerfs/km²). Or, en 2006, cinq ans plus tard, on y en dénombrait 11600 (22 cerfs/km²). Un accroissement du cheptel de 22 % en seulement cinq ans... Qu'en est-il maintenant?
Les responsables du parc attendent impatiemment le prochain inventaire aérien pour vérifier la progression de la population de cervidés.
Vous savez qu'il n'y a aucun prédateur du chevreuil dans l'île d'Anticosti — sauf les humains qui y chassent —, et que la chasse est interdite dans le parc provincial... Dans l'île, les chasseurs ont accès à 7371 km² de territoire en dehors des 572 km² du parc.
Les chevreuils vivant à l'abri des chasseurs dans le parc broutent des plantes de plusieurs espèces susceptibles d'être désignées vulnérables ou menacées : ce qui provoque de l'inquiétude pour des scientifiques qui craignent une diminution de la biodiversité dans le parc.
Ces scientifiques recherchent toutes sortes de solutions à ce problème qu'ils ont décelé. Pour leur part, bien des chasseurs opteraient pour l'instauration d'une chasse scientifique et de gestion, contingentée et surveillée...
Depuis quelques années, les scientifiques responsables de la gestion de la chasse dans l'île d'Anticosti tiennent déjà une «chasse scientifique» — hors de ce parc d'Anticosti — en collaboration avec plusieurs partenaires, dont quelques-uns provenant de l'Université Laval, de Québec. Il y aurait peut-être lieu d'appliquer pareille «chasse scientifique» dans le parc?
Chroniqueur de chasse et de pêche Quotidien LE SOLEIL (Québec)
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Certains scientifiques du gouvernement québécois commencent à montrer des signes de nervosité concernant la quantité de cerfs Menier (chevreuils) vivant dans le parc provincial (dit national) d'Anticosti.
Car, en 2001, lors de la création de ce parc de 572 km² de superficie, on y dénombrait 9500 chevreuils, (18 cerfs/km²). Or, en 2006, cinq ans plus tard, on y en dénombrait 11600 (22 cerfs/km²). Un accroissement du cheptel de 22 % en seulement cinq ans... Qu'en est-il maintenant?
Les responsables du parc attendent impatiemment le prochain inventaire aérien pour vérifier la progression de la population de cervidés.
Vous savez qu'il n'y a aucun prédateur du chevreuil dans l'île d'Anticosti — sauf les humains qui y chassent —, et que la chasse est interdite dans le parc provincial... Dans l'île, les chasseurs ont accès à 7371 km² de territoire en dehors des 572 km² du parc.
Les chevreuils vivant à l'abri des chasseurs dans le parc broutent des plantes de plusieurs espèces susceptibles d'être désignées vulnérables ou menacées : ce qui provoque de l'inquiétude pour des scientifiques qui craignent une diminution de la biodiversité dans le parc.
Ces scientifiques recherchent toutes sortes de solutions à ce problème qu'ils ont décelé. Pour leur part, bien des chasseurs opteraient pour l'instauration d'une chasse scientifique et de gestion, contingentée et surveillée...
Depuis quelques années, les scientifiques responsables de la gestion de la chasse dans l'île d'Anticosti tiennent déjà une «chasse scientifique» — hors de ce parc d'Anticosti — en collaboration avec plusieurs partenaires, dont quelques-uns provenant de l'Université Laval, de Québec. Il y aurait peut-être lieu d'appliquer pareille «chasse scientifique» dans le parc?