Julien Cabana
<p>Après avoir ouvert la forêt aux Québécois, les pourvoyeurs veulent être reconnus à leur juste valeur. Ils veulent que leur contribution au monde de la chasse, de la pêche et du plein air devienne la référence tant au Québec qu’à l’étranger.
<p><p>Le 62e congrès annuel de leur Fédération, qui se termine aujourd’hui, les a amenés à réfléchir aux différents aspects de leur industrie.
<p>« Ils (les pourvoyeurs) sont devenus des acteurs incontournables qui doivent être impliqués dans toutes les décisions qui touchent leur secteur d’activités, soutient le président-directeur général de la Fédération des pourvoiries du Québec, Marc Plourde. En tant que fédération, nous devons les aider à se doter des outils nécessaires pour arriver à cette fin. Il faut que, lorsque les gens pensent chasse, pêche et plein air, ils pensent pourvoiries. »
<p>Mieux connaître les amateurs
<p>Afin d’aider les pourvoyeurs le miux possible, la Fédération a posé un premier geste important, cet automne.
<p>« Nous avons mis sur pied notre sondage sur le dossier de la chasse de l’orignal. Nous voulons dresser non seulement le portrait des amateurs mais aussi connaître ce qu’ils veulent, quels sont leurs motivations chasser pour aller en pourvoirie. Avec ces informations en poche, nous pourrons nous ajuster et arriver à créer l’offre de services que les gens attendent. Et si nous avons du succès, nous allons toucher d’autres activités du monde des pourvoiries. »
<p>Une offre variée
<p>Au fil des ans, les pourvoyeurs ont su s’adapter aux tendances du marché. Ces différents sites qui étaient d’abord et avant tout, dans le passé, des destinations chasse et pêche, sont devenus de véritables petites bases de plein air où tout le monde peut trouver son compte.
<p>Aujourd’hui, en plus des traditionnels forfaits de chasse et de pêche, on y offre des activités d’observation de la faune, de plein air, aires de jeux pour enfants dans le cadre des forfaits familiaux.
« Les pourvoyeurs sont capables facilement de répondre aux demandes du marché, y compris à l’extérieur du Québec. Les nombreuses visites sur notre site Internet aux États-Unis (plus de 60 000 la première année) prouvent hors de tout doute que notre produit attire les amateurs, explique Alain Parenteau, responsable du marketing à la Fédération. Pour les amateurs de chasse et de pêche de partout, le Québec demeure une terre de prédilection. À nous de bien nous préparer à les accueillir. »