Julien Cabana
Si, en 2003, l’avenir du Service de protection de la faune était plutôt sombre, avec la signature de la dernière convention collective, un vent nouveau souffle sur ce service.
« Pour nous, il était important de sécuriser notre monde et surtout d’être en mesure de créer un service de protection de la faune stable, avec des gens capables d’assurer un service de premier plan pour la population, explique le président du Syndicat des agents de protection de la faune, Paul Legault. Je suis satisfait pour les gars qui, grâce à ce changement de statut d’emploi, pourront enfin vivre une vie normale, avec un travail assuré. »
Ce nouveau statut est celui de « temps partiel régulier ». Cette nouvelle façon de fonctionner permettra, au cours des prochaines semaines, d’attribuer 66 postes à des agents qui, depuis plusieurs années, occupaient des emplois saisonniers à raison de 120 jours de travail par année. Les nouveaux postes seront d’une durée minimale de 160 jours répartis sur 12 mois. Le printemps prochain, plus de 40 autres postes vont s’ajouter, une deuxième étape en route vers l’objectif ultime de 140 d’ici 2014-2015.
Le ministre satisfait
L’annonce officielle de la mise en place de ce nouveau statut, qui avait été accepté lors de la signature de la convention collective, en juin, a été faite par le ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune, Serge Simard.
« Par l’annonce de ce nouveau statut d’emploi, notre gouvernement pose un geste de reconnaissance à l’égard des agents de protection de la faune qui, par leur mandat, contribuent à maintenir l’équilibre fragile entre l’humain, la faune et ses habitats, a dit le ministre.
« Il s’agit d’une très bonne nouvelle pour les adeptes de la faune au Québec. En plus de consolider des emplois en région, cette mesure permettra de renforcer l’intervention des agents de protection. Nous serons en mesure d’assurer une meilleure disponibilité des effectifs en fonction des périodes d’activité et des situations nécessitant des interventions prioritaires. »