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Afin de démystifier le loup, un animal qui est souvent méconnu de la plupart des gens, les responsables des forêts du Séminaire de Québec ont publié un petit fascicule très intéressant sur le sujet.
« Depuis quelques années, les membres des clubs de chasse et pêche qui sont sur notre territoire nous signalaient la présence de loups de plus en plus souvent, explique le régisseur du territoire, Jacques Laliberté. Ils semblaient inquiets de la présence de l’animal. Afin de les renseigner et de faire le point, nous avons créé ce petit fascicule qui révèle toutes les informations pertinentes sur le sujet. »
Cet ouvrage a été réalisé en collaboration avec les gens de la Forêt Montmorency et l’Université Laval. Parmi les gens qui ont travaillé sur le document, il y a le grand spécialiste en la matière Pierre Vaillancourt.
On y explique au départ que la présence du loup dans un milieu naturel indique une abondance de grands herbivores et un écosystème riche sur le plan de la diversité biologique. Sa présence se veut un régulateur de population élevée comme celle des orignaux qui se trouvent sur les terres du Séminaire. Dans des endroits où il n’y a pas de loups comme Anticosti ou dans la réserve faunique de Matane, la population de grands gibiers est beaucoup trop élevée, la rendant vulnérable à l’hiver. Les animaux qui les composent sont souvent de plus petite taille.
Vis-à-vis de l’humain
Selon les spécialistes, il y a beaucoup plus d’attaques d’ours noirs et de chiens domestiques envers les humains que celles attribuées à des loups. En Amérique du Nord, aucune mortalité humaine n’a été rapportée au cours des cinquante dernières années. Toutefois, il y a eu des attaques de loups atteints de la rage. Des 21 cas d’agressions d’humains par des loups en santé, trois sont survenues entre un loup et un chien domestique qui était accompagné d’un humain. Les 18 autres ont été causées par des loups familiers. Cette catégorie de loup est créée par l’homme lui-même lorsqu’il nourrit des loups sauvages.
Il ne faut pas nier, toutefois, qu’il peut arriver que vous fassiez une rencontre non prévue avec une meute de loups. Il est conseillé de rester calme et de respirer profondément. On explique ici que le message corporel et olfactif que vous enverrez alors aux loups leur indiquera que vous n’êtes pas en panique, donc moins vulnérable. Habituellement, ces rencontres sont de courte durée et surtout extrêmement rares. Il ne faut surtout pas tourner le dos au loup ou partir en courant, ce qui pourrait stimuler chez lui son instinct de poursuite. Si jamais vous vous trouvez sur un site de prédation des loups, un endroit où ils seraient en train de dévorer une proie, il est préférable de ne pas s’approcher parce que, comme tout animal sauvage, le loup peut attaquer pour défendre sa nourriture.
Il rend service
Bien des chasseurs croient que la présence de loups sur leur territoire signifie que les orignaux sont en danger. Selon les spécialistes, cela signifie plutôt que le territoire est giboyeux s’il attire des loups. Il est conseillé, à ce moment-là, de changer de techniques de chasse en y allant avec de la chasse fine parce que, comme l’orignal le fait, vous devez être discret en présence de loups.
En forêt boréale, la taille d’une meute de loups peut varier de deux à huit. Elle peut couvrir un territoire variant entre 350 et 1 000 kilomètres carrés. Malgré ce que les gens peuvent croire, ce n’est pas le nombre de loups qui détermine le nombre d’orignaux sur un territoire, mais bien l’inverse. À partir du moment où les loups ont été réintroduits dans le parc de Yellowstone, les spécialistes se sont rendu compte qu’il forçait les cervidés à se déplacer davantage, permettant ainsi une régénération de la végétation assez importante. Cela a eu un effet direct sur l’amélioration de l’habitat au profit des cervidés et d’autres espèces.
« Depuis quelques années, les membres des clubs de chasse et pêche qui sont sur notre territoire nous signalaient la présence de loups de plus en plus souvent, explique le régisseur du territoire, Jacques Laliberté. Ils semblaient inquiets de la présence de l’animal. Afin de les renseigner et de faire le point, nous avons créé ce petit fascicule qui révèle toutes les informations pertinentes sur le sujet. »
Cet ouvrage a été réalisé en collaboration avec les gens de la Forêt Montmorency et l’Université Laval. Parmi les gens qui ont travaillé sur le document, il y a le grand spécialiste en la matière Pierre Vaillancourt.
On y explique au départ que la présence du loup dans un milieu naturel indique une abondance de grands herbivores et un écosystème riche sur le plan de la diversité biologique. Sa présence se veut un régulateur de population élevée comme celle des orignaux qui se trouvent sur les terres du Séminaire. Dans des endroits où il n’y a pas de loups comme Anticosti ou dans la réserve faunique de Matane, la population de grands gibiers est beaucoup trop élevée, la rendant vulnérable à l’hiver. Les animaux qui les composent sont souvent de plus petite taille.
Vis-à-vis de l’humain
Selon les spécialistes, il y a beaucoup plus d’attaques d’ours noirs et de chiens domestiques envers les humains que celles attribuées à des loups. En Amérique du Nord, aucune mortalité humaine n’a été rapportée au cours des cinquante dernières années. Toutefois, il y a eu des attaques de loups atteints de la rage. Des 21 cas d’agressions d’humains par des loups en santé, trois sont survenues entre un loup et un chien domestique qui était accompagné d’un humain. Les 18 autres ont été causées par des loups familiers. Cette catégorie de loup est créée par l’homme lui-même lorsqu’il nourrit des loups sauvages.
Il ne faut pas nier, toutefois, qu’il peut arriver que vous fassiez une rencontre non prévue avec une meute de loups. Il est conseillé de rester calme et de respirer profondément. On explique ici que le message corporel et olfactif que vous enverrez alors aux loups leur indiquera que vous n’êtes pas en panique, donc moins vulnérable. Habituellement, ces rencontres sont de courte durée et surtout extrêmement rares. Il ne faut surtout pas tourner le dos au loup ou partir en courant, ce qui pourrait stimuler chez lui son instinct de poursuite. Si jamais vous vous trouvez sur un site de prédation des loups, un endroit où ils seraient en train de dévorer une proie, il est préférable de ne pas s’approcher parce que, comme tout animal sauvage, le loup peut attaquer pour défendre sa nourriture.
Il rend service
Bien des chasseurs croient que la présence de loups sur leur territoire signifie que les orignaux sont en danger. Selon les spécialistes, cela signifie plutôt que le territoire est giboyeux s’il attire des loups. Il est conseillé, à ce moment-là, de changer de techniques de chasse en y allant avec de la chasse fine parce que, comme l’orignal le fait, vous devez être discret en présence de loups.
En forêt boréale, la taille d’une meute de loups peut varier de deux à huit. Elle peut couvrir un territoire variant entre 350 et 1 000 kilomètres carrés. Malgré ce que les gens peuvent croire, ce n’est pas le nombre de loups qui détermine le nombre d’orignaux sur un territoire, mais bien l’inverse. À partir du moment où les loups ont été réintroduits dans le parc de Yellowstone, les spécialistes se sont rendu compte qu’il forçait les cervidés à se déplacer davantage, permettant ainsi une régénération de la végétation assez importante. Cela a eu un effet direct sur l’amélioration de l’habitat au profit des cervidés et d’autres espèces.
