Tout en reconnaissant que la situation du troupeau de caribous de la rivière George est inquiétante, les dirigeants de la Fédération des pourvoiries du Québec disent qu’il n’y a pas lieu de paniquer.
« Nous sommes conscients que cette population de caribous a subi une baisse importante et qu’il faudra prendre des mesures pour lui donner un coup de main, d’expliquer le président-directeur général de la fédération, Marc Plourde. Toutefois, nous ne croyons pas qu’il faille paniquer en y allant de mesures drastiques pouvant mettre en péril les pourvoyeurs qui opèrent dans ce secteur du Nord québécois.
« Selon les chiffres du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, ajoute M. Plourde, moins de 1 000 caribous du troupeau de la George ont été prélevés par des chasseurs l’automne dernier. Pour nous, cela ne représente pas un impact significatif sur l’état de la ressource. Il faut savoir qu’avant l’épisode de la barricade autochtone de Schefferville, en 2007, nous avions 10 membres actifs dans le secteur. Aujourd’hui, nous n’en avons plus que trois. La clientèle de chasseurs a connu une baisse dramatique. »
La réaction de Terre-Neuve
Les annonces faites par les responsables du dossier caribou de Terre-Neuve ont de quoi satisfaire les gens de la fédération.
« Il ne faut pas oublier que ce sont eux qui ont toujours pratiqué une récolte très significative sur le troupeau de la George. Il faudra attendre les résultats de la saison de chasse en cours pour savoir où nous en sommes. Plus de 85 % de la récolte a toujours été faite sur le sol du Labrador. »
Il est assez difficile de se faire confirmer des chiffres exacts sur la récolte faite là-bas. Toutefois, les experts s’entendent pour dire que près de 10 000 bêtes étaient prélevées annuellement. Dans ce cas, les experts parlent d’un impact direct sur la ressource.
L’heure des discussions
Pour Plourde, l’heure est maintenant aux discussions afin d’en arriver à une position qui permettra de poursuivre les opérations tout en aidant le caribou.
« Nous sommes en réunion du conseil d’administration demain (aujourd’hui) et nul doute que le sujet fera partie de nos discussions. Par la suite, une fois que nous aurons établi une certaine stratégie, nous allons en discuter avec les pourvoyeurs du Nord-du-Québec le 19 novembre prochain, lors du colloque annuel.
« C’est sans aucun doute là que nous allons établir notre position, qui sera au centre des discussions avec les autres intervenants. Nous sommes parfaitement conscients du rôle du Comité conjoint de chasse, pêche et piégeage. Nous sommes là pour collaborer avec lui et trouver la meilleure solution qui protégera nos membres, mais aussi les amateurs de chasse qui veulent toujours chasser le caribou dans le Nord québécois. »
« Nous sommes conscients que cette population de caribous a subi une baisse importante et qu’il faudra prendre des mesures pour lui donner un coup de main, d’expliquer le président-directeur général de la fédération, Marc Plourde. Toutefois, nous ne croyons pas qu’il faille paniquer en y allant de mesures drastiques pouvant mettre en péril les pourvoyeurs qui opèrent dans ce secteur du Nord québécois.
« Selon les chiffres du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, ajoute M. Plourde, moins de 1 000 caribous du troupeau de la George ont été prélevés par des chasseurs l’automne dernier. Pour nous, cela ne représente pas un impact significatif sur l’état de la ressource. Il faut savoir qu’avant l’épisode de la barricade autochtone de Schefferville, en 2007, nous avions 10 membres actifs dans le secteur. Aujourd’hui, nous n’en avons plus que trois. La clientèle de chasseurs a connu une baisse dramatique. »
La réaction de Terre-Neuve
Les annonces faites par les responsables du dossier caribou de Terre-Neuve ont de quoi satisfaire les gens de la fédération.
« Il ne faut pas oublier que ce sont eux qui ont toujours pratiqué une récolte très significative sur le troupeau de la George. Il faudra attendre les résultats de la saison de chasse en cours pour savoir où nous en sommes. Plus de 85 % de la récolte a toujours été faite sur le sol du Labrador. »
Il est assez difficile de se faire confirmer des chiffres exacts sur la récolte faite là-bas. Toutefois, les experts s’entendent pour dire que près de 10 000 bêtes étaient prélevées annuellement. Dans ce cas, les experts parlent d’un impact direct sur la ressource.
L’heure des discussions
Pour Plourde, l’heure est maintenant aux discussions afin d’en arriver à une position qui permettra de poursuivre les opérations tout en aidant le caribou.
« Nous sommes en réunion du conseil d’administration demain (aujourd’hui) et nul doute que le sujet fera partie de nos discussions. Par la suite, une fois que nous aurons établi une certaine stratégie, nous allons en discuter avec les pourvoyeurs du Nord-du-Québec le 19 novembre prochain, lors du colloque annuel.
« C’est sans aucun doute là que nous allons établir notre position, qui sera au centre des discussions avec les autres intervenants. Nous sommes parfaitement conscients du rôle du Comité conjoint de chasse, pêche et piégeage. Nous sommes là pour collaborer avec lui et trouver la meilleure solution qui protégera nos membres, mais aussi les amateurs de chasse qui veulent toujours chasser le caribou dans le Nord québécois. »