Parmi les plus petits oiseaux migrateurs du Québec, la bécasse est sans contredit le gibier le plus difficile à chasser.
« La chasse de la bécasse se fait dans des conditions particulières, avec des chiens d’arrêt qui doivent faire leur travail pour aider le chasseur, sinon cela devient une mission impossible, dit Stéphane Cloutier, directeur des opérations de Destination Chic-Chocs. Il n’y a rien de facile dans cette chasse qu’on peut qualifier de défi ultime pour les amateurs. »
Depuis quelques années, cette pourvoirie a développé ce type de chasse très spécial.
« C’est véritablement une chasse où le tireur doit agir par instinct. Le temps de se demander si on tire ou pas, l’oiseau sera disparu, dit Matthieu Vanhoutte, guide à la pourvoirie. Les tirs se font toujours dans les airs, selon une méthode très sécuritaire, un point sur lequel nous insistons grandement. »
La rencontre
Au petit matin, les deux hommes commencent par une rencontre sur les mesures de sécurité qui doivent être suivies en tout temps. Une fois cette brève rencontre terminée, c’est le départ pour les territoires de chasse, où des sentiers traversant des habitats de bécasse ont été aménagés.
Une fois rendus sur le terrain, nous faisons la connaissance des deux chiens d’arrêt qui nous accompagneront, Solo, un mâle braque allemand adulte, et Appolo, un pudelpointer de quatre ans. Une fois qu’ils sont équipés de leur cloche et de leur détecteur sonore, les chiens sont lâchés.
Aussitôt que les chiens commencent leurs recherches, je vois les deux guides courir derrière pour les trouver le plus rapidement possible lorsqu’ils sont à l’arrêt. Ils progressent comme de vraies machines dans la forêt dense où les bécasses se cachent. En moins de deux, ils sont sur le chien qui pointe.
Malgré bien des efforts, il est impossible de voir l’oiseau qui, soudainement, lève et disparaît sans demander son reste. Nous venons de vivre notre première levée ou « flush » dans le jargon des bécassiers.
Rapidement, nous comprenons que si nous voulons avoir la chance de récolter une bécasse, il faudra agir de la même façon. Aussitôt que le chien est en arrêt, nous agissons comme les guides en fonçant tête baissée dans les fourrés, les branches au visage, pour arriver à débusquer le chien et sa bécasse. L’expérience se répétera plus de 80 fois, ce qui est exceptionnel pour ce genre de chasse. Au bout du compte, nous avons réussi à déjouer uniquement neuf bécasses.
Le chien
Si on dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’homme, le vieil adage est encore plus vrai pour ce genre de chasse. Sans un bon chien d’arrêt, qui repérera la bécasse et qui la retrouvera si vous avez la chance de la récolter, impossible de chasser ce gibier. Pour ceux qui douteraient que le nombre de levées est exagéré, il faut savoir que les terrains où Destination Chic-Chocs chasse sont directement sur la route migratoire de ce petit oiseau. Durant deux semaines, ils deviennent une halte incontournable pour les bécasses qui se rendent dans les Carolines.
Si vous désirez vivre une expérience unique, avec des professionnels qui connaissent à fond ce type de chasse, vous ne vous tromperez pas avec les gens de Destination Chic-Chocs. Ils sont vraiment uniques!....
julien.cabana@journaldequebec.com
« La chasse de la bécasse se fait dans des conditions particulières, avec des chiens d’arrêt qui doivent faire leur travail pour aider le chasseur, sinon cela devient une mission impossible, dit Stéphane Cloutier, directeur des opérations de Destination Chic-Chocs. Il n’y a rien de facile dans cette chasse qu’on peut qualifier de défi ultime pour les amateurs. »
Depuis quelques années, cette pourvoirie a développé ce type de chasse très spécial.
« C’est véritablement une chasse où le tireur doit agir par instinct. Le temps de se demander si on tire ou pas, l’oiseau sera disparu, dit Matthieu Vanhoutte, guide à la pourvoirie. Les tirs se font toujours dans les airs, selon une méthode très sécuritaire, un point sur lequel nous insistons grandement. »
La rencontre
Au petit matin, les deux hommes commencent par une rencontre sur les mesures de sécurité qui doivent être suivies en tout temps. Une fois cette brève rencontre terminée, c’est le départ pour les territoires de chasse, où des sentiers traversant des habitats de bécasse ont été aménagés.
Une fois rendus sur le terrain, nous faisons la connaissance des deux chiens d’arrêt qui nous accompagneront, Solo, un mâle braque allemand adulte, et Appolo, un pudelpointer de quatre ans. Une fois qu’ils sont équipés de leur cloche et de leur détecteur sonore, les chiens sont lâchés.
Aussitôt que les chiens commencent leurs recherches, je vois les deux guides courir derrière pour les trouver le plus rapidement possible lorsqu’ils sont à l’arrêt. Ils progressent comme de vraies machines dans la forêt dense où les bécasses se cachent. En moins de deux, ils sont sur le chien qui pointe.
Malgré bien des efforts, il est impossible de voir l’oiseau qui, soudainement, lève et disparaît sans demander son reste. Nous venons de vivre notre première levée ou « flush » dans le jargon des bécassiers.
Rapidement, nous comprenons que si nous voulons avoir la chance de récolter une bécasse, il faudra agir de la même façon. Aussitôt que le chien est en arrêt, nous agissons comme les guides en fonçant tête baissée dans les fourrés, les branches au visage, pour arriver à débusquer le chien et sa bécasse. L’expérience se répétera plus de 80 fois, ce qui est exceptionnel pour ce genre de chasse. Au bout du compte, nous avons réussi à déjouer uniquement neuf bécasses.
Le chien
Si on dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’homme, le vieil adage est encore plus vrai pour ce genre de chasse. Sans un bon chien d’arrêt, qui repérera la bécasse et qui la retrouvera si vous avez la chance de la récolter, impossible de chasser ce gibier. Pour ceux qui douteraient que le nombre de levées est exagéré, il faut savoir que les terrains où Destination Chic-Chocs chasse sont directement sur la route migratoire de ce petit oiseau. Durant deux semaines, ils deviennent une halte incontournable pour les bécasses qui se rendent dans les Carolines.
Si vous désirez vivre une expérience unique, avec des professionnels qui connaissent à fond ce type de chasse, vous ne vous tromperez pas avec les gens de Destination Chic-Chocs. Ils sont vraiment uniques!....
julien.cabana@journaldequebec.com