Julien Cabana; L’époque où on gérait la faune et ses habitats uniquement dans un lieu précis, sans tenir compte de ce qui se passe autour est révolue au Québec. Maintenant, il est question de bassins versants et de sous-bassins versants.
Il n’y a pas si longtemps, lorsqu’un plan d’eau ou un habitat forestier connaissaient des problèmes, les spécialistes se rendaient sur place et intervenaient pour ramener les choses à la normale. Sur le coup, tout allait bien sauf que souvent, à plus long terme, la situation redevenait problématique.
« Au lieu de faire du cas par cas au jour le jour, nous avons décidé d’aider financièrement les organisations et les propriétaires privés qui voulaient nous aider à trouver des solutions à long terme, explique le président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec, André Martin. Si on veut être logique et véritablement appliquer des règles de développement, il faut remonter les problèmes jusqu’à la source. »
La gestion par bassin versant signifie que tous les plans d’eau, les rivières et les ruisseaux dont les eaux se déversent dans un cours d’eau ou un lac doivent être traitées au besoin.
Il faut comprendre qu’un lac peut éprouver des problèmes majeurs non pas à partir de ses propres eaux, mais bien de la rivière qui l’alimente qui, elle, subit des détériorations à partir de petits cours d’eau qui l’alimentent et qui peuvent être pollués. Ils peuvent aussi transporter des matières dangereuses qui peuvent nuire à la survie du poisson et de ses habitats. Concrètement, cela signifie que si la pêche est moins bonne et que le poisson est en moins grand nombre, ce n’est pas toujours en relation directe avec le lac comme tel. Très souvent, la source du problème se situe plus haut dans la chaîne, dans le bassin versant.
Les sous-bassins versants
Il faut savoir que pour alimenter un plan d’eau, il peut y avoir des dizaines et des dizaines de ramifications, de petits cours d’eau qui sont souvent en terrain privé.
Le Groupement forestier de l’est du lac Témiscouata, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Fondation de la faune ont travaillé conjointement depuis 2003 dans le cadre du projet Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Ce dernier avait pour but de mettre au point et d’expérimenter une stratégie d’aménagement intégrée en forêt privée à l’échelle du sous-bassin versant. Très souvent, les spécialistes peuvent agir sur les terres publiques sauf que, dans le domaine privé, tout dépend du propriétaire des lieux. Dans ce projet, on s’est vite rendu compte que le taux d’adhésion des propriétaires était élevé, ce qui avait pour effet d’entraîner les organismes forestiers régionaux et provinciaux dans ce genre de programme où, finalement, toute la chaîne qui influence la qualité de vie d’un milieu peut être traitée.
Devant le succès remporté par ce projet, la Fondation de la faune a décidé de pousser plus loin en participant au financement de sept autres projets du genre partout au Québec.
Elle investira un million de dollars dans cette aventure au cours des cinq prochaines années. Au cours de ces cinq années, des habitats pour les espèces fauniques des milieux terrestres, humides ou aquatiques pourront être protégés ou mis en valeur lors d’interventions en forêt privée.
La faune et ses habitats n’ont pas de frontières. Ils sont chez eux partout. Si on veut assurer la pérennité des espèces et la pratique des activités de chasse et de pêche, il faut intervenir tout au long de la chaîne, y compris en terrain privé.
Il n’y a pas si longtemps, lorsqu’un plan d’eau ou un habitat forestier connaissaient des problèmes, les spécialistes se rendaient sur place et intervenaient pour ramener les choses à la normale. Sur le coup, tout allait bien sauf que souvent, à plus long terme, la situation redevenait problématique.
« Au lieu de faire du cas par cas au jour le jour, nous avons décidé d’aider financièrement les organisations et les propriétaires privés qui voulaient nous aider à trouver des solutions à long terme, explique le président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec, André Martin. Si on veut être logique et véritablement appliquer des règles de développement, il faut remonter les problèmes jusqu’à la source. »
La gestion par bassin versant signifie que tous les plans d’eau, les rivières et les ruisseaux dont les eaux se déversent dans un cours d’eau ou un lac doivent être traitées au besoin.
Il faut comprendre qu’un lac peut éprouver des problèmes majeurs non pas à partir de ses propres eaux, mais bien de la rivière qui l’alimente qui, elle, subit des détériorations à partir de petits cours d’eau qui l’alimentent et qui peuvent être pollués. Ils peuvent aussi transporter des matières dangereuses qui peuvent nuire à la survie du poisson et de ses habitats. Concrètement, cela signifie que si la pêche est moins bonne et que le poisson est en moins grand nombre, ce n’est pas toujours en relation directe avec le lac comme tel. Très souvent, la source du problème se situe plus haut dans la chaîne, dans le bassin versant.
Les sous-bassins versants
Il faut savoir que pour alimenter un plan d’eau, il peut y avoir des dizaines et des dizaines de ramifications, de petits cours d’eau qui sont souvent en terrain privé.
Le Groupement forestier de l’est du lac Témiscouata, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Fondation de la faune ont travaillé conjointement depuis 2003 dans le cadre du projet Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Ce dernier avait pour but de mettre au point et d’expérimenter une stratégie d’aménagement intégrée en forêt privée à l’échelle du sous-bassin versant. Très souvent, les spécialistes peuvent agir sur les terres publiques sauf que, dans le domaine privé, tout dépend du propriétaire des lieux. Dans ce projet, on s’est vite rendu compte que le taux d’adhésion des propriétaires était élevé, ce qui avait pour effet d’entraîner les organismes forestiers régionaux et provinciaux dans ce genre de programme où, finalement, toute la chaîne qui influence la qualité de vie d’un milieu peut être traitée.
Devant le succès remporté par ce projet, la Fondation de la faune a décidé de pousser plus loin en participant au financement de sept autres projets du genre partout au Québec.
Elle investira un million de dollars dans cette aventure au cours des cinq prochaines années. Au cours de ces cinq années, des habitats pour les espèces fauniques des milieux terrestres, humides ou aquatiques pourront être protégés ou mis en valeur lors d’interventions en forêt privée.
La faune et ses habitats n’ont pas de frontières. Ils sont chez eux partout. Si on veut assurer la pérennité des espèces et la pratique des activités de chasse et de pêche, il faut intervenir tout au long de la chaîne, y compris en terrain privé.