Julien Cabana..15sept 2009
La chasse de l’orignal est à peine commencée dans les réserves fauniques que déjà, des cas de double abattage sont signalés. La prudence et l’application de certains principes de base très simples peuvent faire la différence entre une chasse réussie et une situation qui pourrait causer bien des problèmes.
« Le chasseur doit comprendre qu’il a sa part de responsabilité pour éviter des situations de double abattage, dit Paul Legault, agent de protection de la faune. C’est simple. Les chasseurs qui sont en groupe doivent demeurer en communication constante et demeurer à proximité les uns des autres pour savoir ce qui se passe. En respectant cette méthode de base, les chasseurs n’auront pas de problème. »
Si une situation de double abattage se produit, il n’y a pas de condamnation automatique, comme ce fut le cas dans le passé. Si cela vous arrive, vous devez le signaler aux agents de protection de la faune, qui doivent faire preuve de jugement et constater s’il y a eu négligence ou non de votre part.
En plus des conseils donnés ci-dessus, il faut savoir agir rapidement lorsqu’il y a un coup de feu. Il faut immédiatement arrêter la chasse et bien prendre le temps de vérifier si l’animal visé a été touché et s’il est possible de le retrouver. Une fois que tout le groupe aura la certitude que l’animal a été manqué, la chasse pourra reprendre. Donc, aussitôt que vous avez tiré un coup de feu, il est préférable de prévenir immédiatement vos compagnons de chasse pour que personne ne se place dans de mauvais draps.
Qu’arrive-t-il aux agents?
Selon la coutume, lorsqu’il y a un double abattage, les agents se présentent sur le terrain pour enquêter et prendre une décision à savoir s’il y aura des accusations déposées ou non contre les chasseurs fautifs. La semaine dernière, un cas s’est produit dans la réserve faunique des Laurentides. Lorsque les agents ont été appelés, ils ont donné comme réponse qu’ils ne se déplaçaient pas dans un tel cas en raison d’un manque d’effectif. Ils ont demandé que les chasseurs se présentent avec les deux bêtes au poste de la région de la Capitale-Nationale.
En faisant certains vérifications auprès de différentes personnes du milieu, il a été possible de constater qu’il y a un problème présentement avec le service de la protection de la faune. Les agents veulent bien se rendre sur le terrain, mais il y a un manque chronique de financement pour les opérations. J’ai été à même de constater qu’en pleine période de pêche et même de chasse dans certains secteurs, les camions de patrouille sont dans les cours arrière des postes, ce qui signifie que les agents ne sont pas sur le terrain.
Interrogée sur le sujet, la direction du syndicat des agents a été très claire. « Il n’est pas question pour nous de formuler aucun commentaire avant la semaine prochaine, a dit le président du syndicat, Paul Legault. Nous sommes en attente d’une rencontre avec les autorités au ministère des Ressources naturelles et de la faune.» Au moment d’écrire ces lignes, nous étions toujours en attente d’une réponse de la part des autorités du MRNF.
À l’aube du début intensif de la saison de chasse du gros gibier dans l’ensemble du territoire québécois, le manque d’agents de protection de la faune peut poser problème et surtout laisser le champ libre aux abus de toutes sortes par des gens peu scrupuleux.
La chasse de l’orignal est à peine commencée dans les réserves fauniques que déjà, des cas de double abattage sont signalés. La prudence et l’application de certains principes de base très simples peuvent faire la différence entre une chasse réussie et une situation qui pourrait causer bien des problèmes.
« Le chasseur doit comprendre qu’il a sa part de responsabilité pour éviter des situations de double abattage, dit Paul Legault, agent de protection de la faune. C’est simple. Les chasseurs qui sont en groupe doivent demeurer en communication constante et demeurer à proximité les uns des autres pour savoir ce qui se passe. En respectant cette méthode de base, les chasseurs n’auront pas de problème. »
Si une situation de double abattage se produit, il n’y a pas de condamnation automatique, comme ce fut le cas dans le passé. Si cela vous arrive, vous devez le signaler aux agents de protection de la faune, qui doivent faire preuve de jugement et constater s’il y a eu négligence ou non de votre part.
En plus des conseils donnés ci-dessus, il faut savoir agir rapidement lorsqu’il y a un coup de feu. Il faut immédiatement arrêter la chasse et bien prendre le temps de vérifier si l’animal visé a été touché et s’il est possible de le retrouver. Une fois que tout le groupe aura la certitude que l’animal a été manqué, la chasse pourra reprendre. Donc, aussitôt que vous avez tiré un coup de feu, il est préférable de prévenir immédiatement vos compagnons de chasse pour que personne ne se place dans de mauvais draps.
Qu’arrive-t-il aux agents?
Selon la coutume, lorsqu’il y a un double abattage, les agents se présentent sur le terrain pour enquêter et prendre une décision à savoir s’il y aura des accusations déposées ou non contre les chasseurs fautifs. La semaine dernière, un cas s’est produit dans la réserve faunique des Laurentides. Lorsque les agents ont été appelés, ils ont donné comme réponse qu’ils ne se déplaçaient pas dans un tel cas en raison d’un manque d’effectif. Ils ont demandé que les chasseurs se présentent avec les deux bêtes au poste de la région de la Capitale-Nationale.
En faisant certains vérifications auprès de différentes personnes du milieu, il a été possible de constater qu’il y a un problème présentement avec le service de la protection de la faune. Les agents veulent bien se rendre sur le terrain, mais il y a un manque chronique de financement pour les opérations. J’ai été à même de constater qu’en pleine période de pêche et même de chasse dans certains secteurs, les camions de patrouille sont dans les cours arrière des postes, ce qui signifie que les agents ne sont pas sur le terrain.
Interrogée sur le sujet, la direction du syndicat des agents a été très claire. « Il n’est pas question pour nous de formuler aucun commentaire avant la semaine prochaine, a dit le président du syndicat, Paul Legault. Nous sommes en attente d’une rencontre avec les autorités au ministère des Ressources naturelles et de la faune.» Au moment d’écrire ces lignes, nous étions toujours en attente d’une réponse de la part des autorités du MRNF.
À l’aube du début intensif de la saison de chasse du gros gibier dans l’ensemble du territoire québécois, le manque d’agents de protection de la faune peut poser problème et surtout laisser le champ libre aux abus de toutes sortes par des gens peu scrupuleux.