Chasseurs et Pêcheurs du Québec

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    prise en main du poisson.

    jfm31
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    prise en main du poisson. Empty prise en main du poisson.

    Message  jfm31 Jeu 9 Jan 2014 - 0:05

    Salut , 
    Je me pose une question a la quelle j aimerai beaucoup avoir votre avis . quand on regarde des vidéos ou des photos de pêche souvent on vois les pêcheurs (surtout avec les achigans et les perchaudes) les tenir par la bouche a l horizontale en forcent sur la bouche du poisson. Je pense que cette façon de faire  doit faire mal au poisson et peut être même le gêner pour s alimenter après. Quelques-un en sait il plus sur ce sujet ? 
    Merci 
    A +
    doum
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    prise en main du poisson. Empty Re: prise en main du poisson.

    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 10:52

    C'est une bonne question JFM,

      Premierement regardons l'anatomie d'un poisson,

    prise en main du poisson. Fish-anatomy
    prise en main du poisson. Images?q=tbn:ANd9GcQX7EhALPTozeBKOLoapMHNMeoRKRoxZm5wcdaXzDeSjTPNxzdmEw

    Le poisson n'a pas de cage torasique, tout leurs organes vitale ne sont protegé que par la peau et une membrane flexible...
    Je vois souvent des pecheurs prendre des photos de leurs poisson en le tenant une main sous la queu ( pas de probleme ici ) et une main sous le ventre ( extremenet dangeureux )  car la pression des doigts sur le ventre peut etre fatale....... sans meme s'en rendre compte on arrete le coeur seulement avec une simple petite pression....   le poisson as d'enorment chance de mourir dans les prochaine 5-6 minutes, meme si on remet a l'eau et il semble correct...


    une pression des doigts sur le coter du ventre aussi peut etre fatale, le poisson na pas evoluer dans le sens d'etre proteger contre les doigts des humains.


    Ceux qui prennent le poisson par la machoire inferieur ne font pas beaucoup de dommage au poisson ( attention: seulement pour les poissons a machoire solide comme l'achigant........ les truites, carpes ect on des machoires tres fragile )


    Je sais que ca deviens difficile de les prendre sans faire de dommages mais dependament des especes, il y a des facons de faire...
    exemple:


    Bonne facon, les doigts se touche aucun endrois fragile pour le brochet.. ( attention de ne pas toucher les Branchies )
    prise en main du poisson. Z

    prise en main du poisson. 9k=
    prise en main du poisson. Images?q=tbn:ANd9GcSJionnaTpHGozpcMBkrUeM8Jkdor7jYp9W4UH4pXIAS_TJbAtQIw
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    Mauvaise facons :
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    prise en main du poisson. Z

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    prise en main du poisson. How-to-hold-a-walleye-1
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    Dernière édition par doum le Jeu 9 Jan 2014 - 12:18, édité 2 fois
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    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 11:00

    Je viens de relire ta question et je me rend compte que mon message a pas rapport du tout...hahaha !  javais mal compris...

    si tu parle de cette facons de tenir un poisson ( a l'horizontale par la bouche sans le tenir aussi par la queu ) 
    prise en main du poisson. Images?q=tbn:ANd9GcRtAawoaCMRIZWwCQdMVO47tiga8tiZmK9rH9nc6BSdb_kTNwXR
    prise en main du poisson. Milwaukee%2Briver%2Bsmallmouth%2Bbass%2B%2525282%252529

     et bien oui cest dommagable,  pour 2 raisons, la pression sur la machoire mais surtout tout le poid du poisson est diresctement appuyer sur les joigntures du gars.... et exactement ou son coeur est... alors on peut facilement voir ici que le poisson est en arret cardiaque, meme si il semble ok pour remetre a l'eau, le poisson ne survivera surmenet pas longtemp a ce traumatisme cardiaque.
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    Message  jack58 Jeu 9 Jan 2014 - 11:59

    Intéressantes tes réponses doum !
    Dans le cas de l'achigan comme le dit jfm32 ils sont toujours tenus par la bouche et souvent assez brusquement , il y aurait place à de l'éducation en ce sens , dans les émissions de pêches je suis certain que beaucoup de remises à l'eau sont fatales pour les poissons , ça parait bien et c'est tout !
    Un peu plus de respect aurait sa place , c'est le support idéal pour faire de l'éducation , pourquoi ne pas en profiter pour le faire correctement !
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    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 12:37

    Bon point Jack, les emissions de peches devrait vraiment metre l'accent sur les bonne techinique du "catch and release"  ca ferais pas des bon show visuellement par contre... example, sortir un dore de l'eau seulement pour une petite photo peut etre tres dommagable.  Techniquement on ne dois meme pas sortir les poissons de l'eau lorce qu'on pratique du "no kill" .
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    Message  jfm31 Jeu 9 Jan 2014 - 13:09

    Merci beaucoup pour tes reponses doum. C est sur que le lieux serait de laisser les poissons a l eau mais un juste milieu pourrait peut être être trouver pour préserver notre partenaire de jeux. Et quand ils disent dans ces mêmes émissions que si le poisson saigne il est condamné est ce bien vrai ?
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    Message  jack58 Jeu 9 Jan 2014 - 13:33

    doum a écrit:Bon point Jack, les emissions de peches devrait vraiment metre l'accent sur les bonne techinique du "catch and release"  ca ferais pas des bon show visuellement par contre... example, sortir un dore de l'eau seulement pour une petite photo peut etre tres dommagable.  Techniquement on ne dois meme pas sortir les poissons de l'eau lorce qu'on pratique du "no kill" .

    ça ferait peut-être des moins bon show comme tu dis doum mais ça serait tout aussi intéressant et ça sauverait bien des poissons.
    Sortir un poisson de l'eau une ou deux minutes pour prendre des photos c'est déjà trop , c'est comme si je mettais mon chien dans l'eau pour le photographier , ça n'a pas d'allure ce n'est pas son élément , on le réalise moins avec les poissons parce qu'on respire bien dans l'air mais pas les poissons !
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    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 13:37

    Il n'y a pas beaucoup d'etudes a ce sujet, mais il y en a...


    Bref les etudes fait en pisciculture demontre qu'il y a beaucoup de choses a regarder... 

    les leurres ( artificiel, naturel, mouches )

    aussi les especes ( le dore par example est tres sensible a la pression " effet de decompression" ...... et ne peut survivre longtemp a l'exterieur de l'eau )    

    aussi il faut regarder le combat.... les combat sont extremement stressant pour le poisson, souvent il vont utiliser tout l'oxigene et leurs corp vont produire de l'acide lactique... ( comme pour l'humain ) ce qui va causer des difficultees respiratoire...

    L'importance des blessures dépend du mode de pêche.  la rupture des vaisseaux sanguins de la gueule, des branchies ou des organes vitaux internes (cœur, foie...) des poissons. La mortalité est surtout attribuée à un avalement de l'hameçon trop important, qui provoque les lésions les plus graves. 

    je te suggere de lire cest 2 rapport :


      Étude réalisée par S.J. Casselman / Section des pêches / Ministère des Ressources Naturelles de l’Ontario / Juillet 2005
    Quelques extraits significatifs :
    ...
    L’impact de la mortalité causé par la pratique de la remise à l’eau est souvent sous-estimé tant par les pêcheurs que par les gestionnaires de la ressource.
    En tenant en ligne de compte 118 études sur la remise à l’eau qui, au total, comptent des données sur plus de 120'000 poissons (nb : réfs disponibles aux pages 13 à 22 de l'étude en langue anglaise), la moyenne de la mortalité associée à la pêche avec graciation était de 16.2%. Ainsi, bien que plusieurs pêcheurs présument que par la pratique de la remise à l’eau, ils n’ont aucun impact sur la population de poisson, un nombre significatif des poissons relâchés peuvent mourir.
    ...
    Les hameçons sans ardillons sont souvent recommandés comme alternative aux hameçons traditionnels afin de diminuer le taux de mortalité suite à la remise à l’eau. En fait, le Manitoba et l’Alberta ont même modifié leur réglementation afin que seuls les hameçons sans ardillons soient utilisés, désirant ainsi diminuer la mortalité des poissons graciés dans ces mêmes provinces. On a démontré que les hameçons sans ardillons diminuaient le temps de manipulation en rendant la tâche de retirer les hameçons plus facile, ce qui diminuait par la même occasion la mortalité (Cooke et al., 2001). Schaeffer et Hoffman (2002) ont aussi prouvé que le temps de décrochage était réduit lors de l’utilisation d’hameçons sans ardillons, mais cette même étude a aussi indiqué que les pêcheurs capturaient 22% plus de poissons en utilisant des hameçons avec ardillons qu’en utilisant des hameçons sans ardillons. De la même manière, l’utilisation d’hameçons sans ardillons s’est avérer réduire la mortalité chez les truites (Taylor et White, 1992). On a aussi émis la suggestion que les hameçons sans ardillons diminuent les dommages aux tissus. Donc, bien que les hameçons sans ardillons soient généralement moins dommageables pour le poisson, certains pêcheurs peuvent hésiter à les utiliser parce qu’ils craignent de diminuer ainsi leur succès de pêche.
    ...
    L’influence du type d’appât a aussi été examinée dans un certain détail. On a découvert que la mortalité suite au ferrage était beaucoup plus élevée avec des appâts naturels qu’avec des appâts artificiels pour le bar rayé (Wilde et al., 2000). De manière similaire, les hameçons appâtés de vers sont avalés plus profondément que les leurres artificiels et les mouches chez les crapets, ce qui mène à une plus forte mortalité (Siewert et Cave, 1990). Dans une étude comparative de la mortalité du doré suite au ferrage avec des sangsues naturelles et des sangsues artificielles, la mortalité fût de 10% et de 0% respectivement, et l’utilisation de sangsues naturelles était aussi liée à l’enfoncement de l’hameçon plus en profondeur (Prayer et al., 1989). Des données pour l’achigan à petite bouche révèlent aussi une mortalité de 11% avec l’utilisation de menés (vers) et de 0% avec l’utilisation des leurres tournants (Clapp et Clark, 1989).

    Récemment, l’utilisation de leurres olfactifs artificiels a connu une augmentation. On croit que les leurres olfactifs artificiels sont attaqués de la même façon que les leurres naturels par les poissons, ce qui augmente la mortalité. Supportant cette hypothèse, Schisler et Bergersen (1996) ont découvert que la mortalité au ferrage était significativement plus élevée lorsque les poissons étaient capturés sur des leurres odoriférants que lorsque des leurres sans odeurs étaient utilisés. Par contre, Dunmall et al. (2001) one démontré que les leurres odoriférants n’ont pas d’effets sur la mortalité de l’achigan à petite bouche. Ces études nous portent à croire que l’utilisation de leurres organiques, et possiblement de leurres olfactifs artificiels, était liée à une ingestion plus profonde de l’hameçon, ce qui augmente les chances de blessures lors du décrochage et augmente la durée de manipulation et d’exposition à l’air. Donc, la mortalité reliée à la remise à l’eau peut être réduite par l’utilisation de leurres artificiels.
    ...
    Schisler et Bergensen (1996) ont découvert que la mortalité de la truite arc-en-ciel était intimement liée à l’intensité des saignements. Leur modèle prévoyait que la probabilité de mortalité augmentait de 16% dans les cas sans saignements à 40% dans les cas de saignements abondants. On a aussi prouvé que la mortalité était fortement reliée aux saignements chez les truites « cutthroat ». Pour cette espèce, la mortalité était de 6.5% pour les individus ne saignant pas et de 52.8% pour les individus qui saignaient (Pauley et Thomas, 1993).
    Toutes ces études démontrent que l’incidence de mortalité augmente si le poisson saigne, et que conséquemment, les pêcheurs devraient conserver les prises qui saignent abondamment.
    ...
    Les études semblent porter à croire que la mortalité suite à la remise à l’eau est directement reliée à la température de l’eau, cette mortalité augmentant dans les températures extrêmes. Dans une comparaison saisonnière de la mortalité des crapets, Muoneke (1992b) a découvert était plus forte en été lorsque la température de l’eau était à son plus haut. Toutefois, cette étude ne tenait pas compte d’autres variables comme la différence du taux d’alimentation ou du statut de reproduction, qui peuvent avoir augmenté la mortalité durant l’été. De la même façon, on a démontré que la mortalité de la truite cutthroat augmentait de 0 à 8.6% alors que la température de l’eau augmentait de 8 degrés Celsius à 16 degrés Celsius (Dotson, 1982).
    ...
    Des quatre types de mailles de filet comparés (caoutchouc, nylon sans nœuds, nylon à nœud fin et nylon à gros nœud), les types de mailles comportant des nœuds menaient à des blessures plus importantes et à une plus grande mortalité que le caoutchouc ou la maille sans nœud.
    Ainsi, les blessures (et par conséquent la mortalité) peuvent être réduites si l’utilisation de l’épuisette est limitée aux seuls moments où il est impossible de décrocher et contrôler le poisson de manière sécuritaire pour limiter les dommages qu’il pourrait s’infliger sans utiliser de filet. Toutefois, lorsque l’utilisation d’une épuisette est requise ou préférée, il vaut mieux en utiliser une faite de caoutchouc ou de maille sans nœud.
    ...
    Ferguson et Tufts (1992) ont prouvé qu’il y a des effets directs de la durée de l’exposition à l’air sur la mortalité de la truite arc-en-ciel. Les truites poursuivies pendant 10 minutes avaient un taux de survie de 88%, mais ce taux de survie tombait à 62% pour les poissons subséquemment exposés à l’air pour 30 secondes et la survie était de seulement 28% pour les poissons exposés à l’air pour 60 secondes (Ferguson et Tufts, 1992).
    Ces études démontrent les effets négatifs de l’exposition à l’air, et soulignent la nécessité de réduire le temps de manipulation et l’exposition à l’air pour la remise à l’eau.
    ...
    En plus des effets immédiats de la graciation, les poissons peuvent ne pas se remettre physiologiquement avant quelques temps suite à la remise à l’eau. Le temps nécessaire à la récupération complète du poisson suite à la remise à l’eau peut expliquer partiellement pourquoi la mortalité survient après la graciation.
    ...

    Techniques de pêche

    1. Des circle hooks devraient être utilisés puisqu’ils minimiseront les chances d’un ferrage trop profond
    2. Des hameçons sans ardillons sont recommandés parce qu’ils sont plus faciles à retirer et qu’ils réduisent le temps de manipulation du poisson
    3. L’utilisation d’appâts naturels / organiques devrait être découragée parce qu’elle augmente les chances que le poisson avale le leurre trop profondément
    4. On devrait encourager l’emploi de leurres artificiels

    5. Les lignes à pêche ne devrait jamais être laissées sans surveillance puisqu’elles augmentent les chances d’un ferrage blessant le poisson
    6. La ligne utilisée devrait être appropriée à l’espèce recherchée. Cela réduit les risques de ligne qui se brise et cela réduit la durée du combat
    7. Si vous désirez faire de la remise à l’eau, évitez les températures extrêmes

    La capture du poisson

    1. Le poisson ayant été ferré devrait être récupéré le plus rapidement possible afin d’éviter son épuisement
    2. Une fois près du pêcheur, le poisson devrait être immobilisé à la main autant que possible
    3. Lorsqu’un filet est nécessaire, on devrait en utiliser un sans nœuds ou encore de caoutchouc
    4. Lorsqu’on veut immobiliser de grands poissons comme le maskinongé (brochet), on devrait considérer l’utilisation d’une
    civière

    Manipuler et photographier un poisson

    1. Garder le poisson dans l’eau le plus possible et éviter l’exposition à l’air
    2. Ne jamais mettre les doigts dans les branchies ou dans les yeux
    3. Ne pas tenir de très gros poissons seulement par la mâchoire pour ne pas endommager les vertèbres ou la gueule
    4. Tenir les gros poissons à l’horizontale en en supportant le ventre pour éviter les dommages aux organes internes
    5. Se mouiller les mains avant la manipulation ou utiliser des gants de tissu mouillés
    6. S’assurer que la caméra est prête avant la manipulation du poisson pour minimiser l’exposition à l’air
    7. Si possible, prendre la photo du poisson alors qu’il demeure dans l’eau






    Étude réalisée par Norbert Morillas et Sylvain Richard, parue dans Pêches sportives n°40 / Pages 28 & ss / Septembre 2002


    Quel est le devenir des poissons rendus à la liberté par le pêcheur ou remis à l'eau à l'issue d'un inventaire piscicole à l'électricité ?
    C'est à ces questions, rendues plus pressantes aujourd'hui grâce à une pratique accrue du no-kill, que nous allons tenter de répondre.

    Le pêcheur qui remet à l'eau une truite, parfois malgré son envie de la sacrifier pour le repas du soir, se pose légitimement la question de l'intérêt de son geste ( voir P.S. 38 ) et de la survie du poisson. D'autant que parfois, certains individus ne manqueront pas de l'interpeller lorsqu'il remet à l'eau une belle prise, quelquefois sous forme d'insultes comme il arrive souvent sur la Haute Loue ou ailleurs "tu vas tout faire crever !" Alors quels arguments apporter ?

    Les conséquences d'une capture à la ligne sont liées à trois phénomènes : les effets occasionnés par le combat et la manipulation, les blessures causées par les hameçons, et uniquement pour les poissons de lac vivant en grande profondeur - les problèmes liés à une décompression trop rapide.

    Effet physiologique du combat

    Le combat correspond pour le poisson à une activité musculaire intense, entraînant l'apparition rapide de mécanismes anaérobies (l'énergie n'est plus issue, comme en situation normale des phénomènes liés à l'utilisation de l'oxygène). Ceux-ci provoquent la production d'acide lactique, comme lors de la première phase d'effort pour un sportif qui n'a pas effectué un échauffement suffisant. Cette production d'acide lactique entraîne une diminution de la capacité du sang à transporter l'oxygène, et donc des difficultés "respiratoires" pour le poisson. Ces difficultés n'apparaissent pas forcément dès la remise à l'eau la phase critique peut être observée jusqu'à 2 à 8 heures après le combat pour certaines espèces.
    Le stress lié à la capture et aux manipulations du poisson peut aussi provoquer une diminution du taux de lymphocytes dans le sang (ou globules blancs, cellules chargées de la défense immunitaire).
    Ce phénomène entraîne une plus grande sensibilité aux maladies, surtout dans les eaux infestées de germes pathogènes, et ce d'autant plus que l'eau est chaude. Les effets du stress mettraient jusqu'à trois jours à disparaître totalement. Des expériences scientifiques montrent que les salmonidés retrouvent un réflexe alimentaire quelques jours après avoir été remis à l'eau, ce que nous avons pu, nous aussi, observer à plusieurs reprises.

    Blessures occasionnées par les hameçons

    L'importance des blessures dépend étroitement du mode de pêche. Le facteur de mortalité est, dans ce cas, quasiment assimilé à une cause unique : la rupture des vaisseaux sanguins de la gueule, des branchies ou des organes vitaux internes (cœur, foie...) des poissons. La mortalité est surtout attribuée à un avalement de l'hameçon trop important, qui provoque les lésions les plus graves.

    Effet de la décompression

    - Les poissons de lacs vivant en grandes profondeurs (corégones, sandres, perches...) et remontés brutalement subissent d'importantes différences de pression qui peuvent avoir des conséquences mortelles. Ce point reste moins bien connu. On peut cependant différencier deux catégories de poissons, suivant leur sensibilité à ce phénomène de décompression brutale :

    - Les poissons physostomes (cyprinidés en règle générale, salmonidés, corégones) qui possèdent un canal reliant l'oesophage et la vessie natatoire. Ce canal permet un équilibrage rapide des pressions et rend ces espèces moins sensibles au phénomène.

    - Les poissons physoclistes (percidés, sandres), qui n'ont pas de canal œsophagien. Le rééquilibrage, réalisé par un organe complexe, est plus lent et rend ces poissons vulnérables aux changements trop rapides de pression. Les perches sont ainsi particulièrement fragiles : prises à la dandine et remontées sans ménagement, elles "recrachent" facilement leur oesophage.

    Taux de survie

    Une synthèse de diverses études entreprises sur
    les salmonidés aux États-Unis fait globalement apparaître les résultats suivants :

    - La pêche aux leurres artificiels permet un taux de survie de près de 95%, sans différences significatives entre les types de leurres.

    - La pêche aux appâts naturels procure des taux de mortalité 10 fois supérieurs à ceux issus de l'utilisation des leurres ; la mortalité atteint alors 50%. En cas d'engamage profond, le fait de couper le fil au ras de la gueule permet d'augmenter les taux de survie de 20%.

    - Les mouches artificielles procurent des taux de mortalité très légèrement inférieurs à ceux des autres leurres, sans que la différence soit réellement significative (4% contre 6% en moyenne).

    - L'utilisation d'hameçons sans ardillon n'est pas déterminante pour réduire les effets des blessures, cependant le décrochage plus facile permet de remettre à l'eau le poisson plus vite, ce qui réduit le stress occasionné.

    D'autres facteurs influencent également les taux de mortalité : taille et type d'hameçon (simple ou triple), température de l'eau, conditions de manipulation...

    Notez toutefois que ces résultats sous-estiment vraisemblablement les taux de survie réels. Ils sont, en effet, issus d'expérimentations au cours desquelles les poissons (sauvages et domestiques) sont stabulés en bassin après la capture, ce qui constitue un facteur de stress néfaste augmentant artificiellement la mortalité.

    De fait, une autre étude réalisée sur la Yellowstone River aux États-Unis fait état de taux de mortalité beaucoup plus réduits (0,3% de mortalité) ; ce résultat est aussi expliqué par la règlementation (pêche uniquement aux leurres) et la résistance de la truite Cutthroat.

    Ces informations permettent d'être rassuré sur le devenir des poissons que vous remettez à l'eau, tout en adoptant de bons réflexes : limitez le temps de manipulation avant la remise à l'eau, cherchez à éviter l'engamage profond de l'hameçon et ménagez les poissons capturés à de grandes profondeurs.
     
    Les pêches électriques

    On attribue, à tort, de forts taux de mortalité aux opérations d'inventaires piscicoles à l'électricité. En réalité, les effets du courant engendré par les matériels spécifiques sont peu nocifs : les taux de mortalité sont "minimes et inférieurs à 5%" même dans les situations les plus défavorables (F Degiorgi, J. C. Raymond, 2000). La confusion provient peut-être du type de courant utilisé. En France, la législation interdit l'utilisation du courant alternatif, plus dangereux pour l'opérateur et le pêcheur. Seul le courant continu ou assimilé est employé aujourd'hui pour les inventaires piscicoles.

    Sylvain Richard et Norbert Morillas sont diplômés du laboratoire d'hydrobiologie de la faculté de Besançon



    Dernière édition par doum le Jeu 9 Jan 2014 - 15:36, édité 1 fois
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    prise en main du poisson. Empty Re: prise en main du poisson.

    Message  berny v Jeu 9 Jan 2014 - 14:53

    Bonjours  Je pense comme doum et il a bien
    couvert le sujet ,il ni a pas grand chose a rajouté.  clin d\'oeil
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    prise en main du poisson. Empty Re: prise en main du poisson.

    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 15:39

    Je pourais ajouter ce superbe article du ministere de l'environement de l'Ontario  cheers 

    prise en main du poisson. Stdprod_082950

    Pour que les poissons aient une meilleure chance de survie, ils doivent être relâchés rapidement et avec soin. Voici, à ce sujet, quelques trucs utiles.
     
    Choisir un attirail de pêche adéquat

    Les poissons qu’on attrape et qu’on sort rapidement de l’eau ont de meilleures chances de survie que ceux qui se débattent jusqu’à l’épuisement. Une lutte prolongée provoque la concentration de déchets toxiques dans le sang du poisson et prolonge ainsi sa période de rétablissement après sa remise à l’eau. Un attirail de pêche approprié vous aidera à réduire la période de temps où le poisson demeure accroché au bout de la ligne.
     
    La première étape est de choisir la canne à pêche, le moulinet et la ligne à pêche appropriés au type de pêche que vous ferez. Par exemple, un équipement ultra léger qui comprend une ligne à pêche pour prises jusqu’à quatre livres peut convenir à l’ombre de fontaine d’une longueur de 6 à 10 pouces (15 à 25 cm), mais non aux brochets ou aux maskinongés. Une longue lutte avec ces gros poissons leur cause suffisamment de stress pour réduire de façon considérable leur chance de survie à long terme.
     prise en main du poisson. Mnr_e003196
    Ensuite, pensez à ce dont vous vous servirez comme appât.
     
    Si vous pêchez avec l’intention de remettre à l’eau votre prise en vie, les leurres artificiels sont généralement préférables. En effet, les poissons pêchés avec ceux-ci sont habituellement accrochés par la bouche ou par les lèvres, réduisant ainsi le temps de manipulation pour retirer l’hameçon et les blessures causées par des hameçons avalés profondément. Avec certains types de leurres artificiels, vous pouvez remplacer les hameçons triples par des hameçons simples, vous permettant de libérer plus facilement le poisson vivant.
     
    En revanche, l’utilisation d’attirail à appât vivant se traduit souvent par l’ingestion de l’appât, rendant ainsi plus difficile l’extraction rapide de l’hameçon. Si vous utilisez un appât vivant, ferrez l’hameçon dans la bouche du poisson tout de suite après qu’il a mordu. De cette façon, vous réduirez de beaucoup la probabilité que le poisson avale profondément l’hameçon.
    Dans beaucoup de situations de pêche à la ligne avec remise à l’eau, les pêcheurs à la ligne se servent d’hameçons sans barbes. Les hameçons avec de petites barbes ou sans barbes causent moins de blessures lorsqu’ils pénètrent la chair du poisson et lorsqu’on les retire. Il arrive souvent que les pêcheurs à la ligne puissent enlever les barbes, en partie ou complètement, à l’aide de pinces de pêche.

    Manipulation du Poisson 

    Il est important que les pêcheurs à la ligne apprennent à tenir le poisson et à en retirer l’hameçon de façon appropriée. Manipulez tous les poissons rapidement et en douceur.
     
    Lorsque cela est possible, laissez le poisson dans l’eau pour en retirer l’hameçon. Il suffit souvent d’une torsion rapide à l’aide de pinces de pêche pour retirer un hameçon. On peut utiliser une épuisette pour maintenir le poisson dans l’eau pendant qu’on lui retire l’hameçon. Quelques pouces d’eau seulement sous le poisson peuvent prévenir des blessures. Si vous utilisez une épuisette pour sortir le poisson de l’eau, songez à en acheter une avec des mailles recouvertes d’enduit ou caoutchoutées, car elles causent moins de blessures aux branchies, aux yeux et aux ailerons.
     
    Si vous devez sortir un poisson de l’eau, évitez de le laisser tomber. Ne le laissez pas non plus se débattre sur la grève ou dans le bateau, car ceci peut le blesser en enlevant la couche visqueuse qui le protège contre les maladies.
     
    prise en main du poisson. Mnr_e003438Ne gardez pas un poisson hors de l’eau trop longtemps – c’est l’eau qui lui fournit l’apport en oxygène dont il a besoin.
    Ne tenez jamais un poisson par les branchies ou par les yeux; ceci peut causer des blessures sérieuses et même la mort. Si vous devez tenir le poisson par le corps, faites-le avec les mains mouillées en évitant de le serrer trop fort. La plupart des espèces de poisson peuvent être tenues en saisissant votre prise fermement avec vos mains mouillées par la partie supérieure de sa tête et les opercules des branchies.
     
    L’achigan à petite bouche et l’achigan à grande bouche peuvent être tenus par la mâchoire inférieure et soulevés verticalement, ce qui les immobilise temporairement. (La plupart des crapets peuvent aussi être tenus de cette façon.) Les achigans de plus grande taille doivent être soutenus en plaçant une main en dessous de la partie de l’estomac de façon à prévenir les blessures internes.
     
    Le maskinongé de petite taille et de taille moyenne, le grand brochet et le doré jaune peuvent être tenus en plaçant une main derrière la tête du poisson et l’autre main, juste en avant de la queue. Il se peut qu’il ne voit soit pas possible de tenir les poissons-trophée de cette manière. Les très gros poissons nécessitent des techniques de manipulation particulières. Pour tenir de façon sécuritaire un maskinongé, un brochet ou un doré jaune de grande taille, ainsi que la plupart des truites ou des saumons, empoignez avec une main la partie juste en avant de la queue et placez votre autre main bien ouverte sous la poitrine. Un gant de coton mouillé ou un gant pour la pêche vous aidera à maintenir votre poigne près de la queue.

    Extraction de l’hameçon

    Pour faire la pêche avec remise à l’eau, il faut retirer l’hameçon pendant que le poisson est encore dans l’eau, dans la mesure du possible. N’essayez jamais d’arracher l’hameçon.
     
    Des instruments conçus pour retirer les hameçons, comme des pinces à bec long ou des pinces chirurgicales pour contrôler les hémorragies, peuvent vous être très utiles pour retirer l’hameçon tout en minimisant les dommages au poisson. Saisissez l’hameçon près de la courbure et poussez sa pointe à l’extérieur du poisson, dans la direction opposée à celle de son insertion. Les pinces à tranchant latéral sont efficaces pour couper la ligne ou les hameçons qui sont difficiles à retirer.
     
    On doit accorder une attention particulière au poisson accroché profondément. La meilleure méthode dans de tels cas est de couper la ligne, ou, si possible, la hampe de l’hameçon, et de laisser l’hameçon en place. Essayer de dégager un hameçon profondément enfoui causera de plus grands dommages que de le laisser en place. La plupart des hameçons qui restent dans les poissons s’érodent avec le temps ou sont décomposés par les sucs digestifs.

    Remise du poisson à l’eau

    Un poisson flasque ou qui montre des signes de léthargie, qui a les yeux brouillés, ou dont les branchies normalement rouge vif ont pâli, ne survivra probablement pas. Examinez votre poisson attentivement avant de le remettre à l’eau.

    Une fois l’hameçon enlevé, remettez doucement le poisson dans l’eau. Ne le laissez pas tomber et ne le lancez pas dans l’eau. Ceci pourrait l’assommer et il risquerait de couler au fond de l’eau, d’être emprisonné dans la végétation et de mourir avant de reprendre ses sens.
     
    Ce ne sont pas tous les poissons qui pourront nager avec vigueur lorsqu’on les remet à l’eau. Vérifiez si les opercules des branchies bougent et si le poisson est capable de maintenir son équilibre avant de le laisser partir. Si le poisson est lent à réagir, tenez-le droit dans une position horizontale et faites-le avancer lentement dans l’eau pour que l’eau circule dans ses branchies. Ceci permettra au poisson de recevoir l’oxygène dont il a besoin. Relâchez le poisson lorsqu’il commence à se débattre. Soyez patient, car cela peut prendre plusieurs minutes et même plus pour qu’il réagisse et nage par ses propres moyens.
     
    Si vous pêchez avec l’idée de remettre les poissons à l’eau, ne les placez jamais sur un enfiloir. Ne vous servez pas non plus d’un panier à poisson pour conserver les poissons sauf si vous prévoyez  les manger plus tard. Les paniers en grillage, lorsque maintenus près de la surface de l’eau, mettent les poissons en contact avec l’eau tiède de surface ce qui provoque chez eux un stress additionnel.
     
    Bien que certains pêcheurs à la ligne conservent tous les poissons dans leurs viviers et les relâchent à la fin de leur voyage de pêche, il s’agit d’une pratique déconseillée. Retarder la remise à l’eau d’un poisson, qui dans d’autres circonstances serait en bonne santé, peut lui causer un stress inutile et ainsi réduire ses chances de survie. 
     
    Si vous vous servez d’un vivier pour conserver temporairement les poissons, assurez-vous d’y maintenir une aération adéquate en tout temps. Essayez d’y maintenir la température de l’eau à dix degrés en dessous de celle du lac où vous pêchez;  au besoin, ajoutez de la glace. Gardez les viviers pleins d’eau. Afin de diminuer les effets du stress, songez à utiliser du sel non iodé (en vente libre dans les coopératives agricoles et autres) que vous ajouterez dans une proportion d’un tiers de tasse (78 ml) par cinq gallons (23 litres) d’eau.

    Remise à l’eau des poissons pêchés en eau profonde

    Des problèmes particuliers sont liés à la remise à l’eau des poissons pêchés en eau profonde (à plus de dix mètres, ou 30 pieds, de profondeur).
     
    Les espèces d’eau froide, comme le touladi, s’adaptent rapidement à la variation de la pression de l’eau et peuvent donc habituellement être remises à l’eau avec succès indépendamment de la profondeur de l’eau où elles ont été pêchées, et ce, été comme hiver.
     
    Les espèces d’eau chaude n’ont pas cette facilité d’adaptation. Ainsi, on devrait remonter lentement à la surface des poissons comme le brochet et le doré jaune (afinde leur permettre de s’adapter à la variation de la pression de l’eau) et ensuite, si possible, les remettre immédiatement à l’eau.
     
    Pour remettre à l’eau les poissons pêchés en eau profonde, placez-vous en position debout et laissez-les glisser de vos mains mouillées dans l’eau, la tête vers le bas. Ceci a comme résultat non seulement de diriger le poisson dans la bonne direction, mais aussi de faire circuler dans ses branchies une bonne quantité d’eau, et donc de lui apporter de l’oxygène.

    Cependant, le meilleur conseil est certainement le suivant : si vous pêchez avec l’idée de remettre votre prise à l’eau, évitez la pêche en eau profonde.
     

    Pour plus de renseignements, communiquez avec :
    Wil Wegman
    Technicien au service de consultation
    (905) 713-7730 begin_of_the_skype_highlighting prise en main du poisson. Numbers_button_skype_logo(905) 713-7730 FREE  end_of_the_skype_highlighting
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    prise en main du poisson. Empty Re: prise en main du poisson.

    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 15:42

    Ou la version Quebec...  cheers 

    prise en main du poisson. MDDEFP

    La remise à l’eau ou la « graciation » du poisson consiste à remettre un poisson à l’eau dans des conditions favorisant sa survie. La remise à l’eau a pour but de se conformer à une réglementation de pêche ou simplement d’épargner un poisson pour des motifs autres que réglementaires.

    Au Québec, les espèces dont la pêche est réglementée par des limites de longueur ont un faible taux de mortalité à la relâche, se situant sous la barre des 10 % lorsque la remise à l’eau est bien effectuée. Afin de réduire au minimum le taux de mortalité à la relâche, nous recommandons aux pêcheurs de respecter les saines pratiques de la remise à l’eau du poisson.

    1 .Utilisez des leurres artificiels munis d’hameçons simples et une épuisette à petites mailles sans nœud
    Les poissons avalent plus profondément les appâts naturels que les leurres artificiels, ce qui occasionne des blessures importantes entraînant des taux de mortalité plus élevés. Si vous pêchez tout de même avec des appâts naturels, utilisez un hameçon circulaire. Ce type d’hameçon permet d’éviter de ferrer un poisson dans les branchies ou dans l’estomac et d’ainsi assurer sa survie à la remise à l’eau. L'utilisation d'hameçons sans ardillon n'est pas déterminante pour réduire les effets des blessures, mais l’absence d’ardillon facilite le décrochage du poisson ce qui réduit le temps de manipulation et le stress du poisson.
    Nous recommandons de décrocher et de contrôler le poisson sans recourir à l’utilisation d’une épuisette. Cependant, lorsque l’utilisation d’une épuisette s’impose ou permet de limiter la durée du combat, il faut privilégier une épuisette à petites mailles sans nœud, en caoutchouc ou en coton, afin de limiter les blessures que le poisson pourrait s’infliger en se débattant.
    Différents types d’hameçon
    prise en main du poisson. Hamecon-J Hameçon en J
    prise en main du poisson. Hamecon-J-sans-ardillon Hameçon en J
    sans ardillon
    prise en main du poisson. Hamecon-circulaireHameçon circulaire
    2. Évitez la pêche avec remise à l’eau lorsque la température de l’eau est trop chaude
    Une température de l’eau trop chaude constitue un facteur de stress pour le poisson. Si l’on y ajoute le stress d’une capture, d’un combat et de manipulations de remise à l’eau, elle peut s’avérer fatale pour le poisson. Par conséquent, nous recommandons de ne pas pêcher les salmonidés indigènes (ex. : touladi, omble de fontaine, omble chevalier et saumon atlantique) lorsque la température de l’eau est supérieure à 21o C et que vous désirez faire de la remise à l’eau. Si malgré tout vous souhaitez pêcher durant ces périodes, nous recommandons de pêcher tôt le matin lorsque la température de l’eau est plus fraîche ou de cibler des espèces plus tolérantes aux eaux chaudes (ex. : achigan, brochet, doré, perchaude, truite arc-en-ciel, truite brune).
    3. Ayez tout l’équipement nécessaire à portée de main
    Ayez toujours à portée de main l’équipement nécessaire pour mesurer, décrocher et photographier vos prises. D’une part, cela facilitera les manipulations et le décrochage des poissons et, d’autre part, la remise à l’eau du poisson sera accélérée.
    prise en main du poisson. Cfleche-h
    4. Limitez la durée du combat le plus possible
    Le combat est une activité musculaire très intense pour le poisson pouvant le conduire à l’épuisement ou même à la mort. Afin de limiter ce risque, réduisez au minimum la durée du combat. Pour ce faire, récupérez le poisson le plus rapidement possible après l’avoir ferré et utilisez une canne, un moulinet et un fil à pêche appropriés à la taille de l’espèce recherchée. Un équipement de pêche trop léger augmente les sensations et l’excitation, mais prolonge la durée du combat.
    5. Évitez de pêcher inutilement en profondeur
    Les poissons capturés en profondeur et ramenés rapidement à la surface risquent de souffrir de décompression. Le spectacle peut parfois sembler choquant pour le pêcheur puisque le poisson recrache alors littéralement sa vessie natatoire. Ce phénomène s’explique par le changement rapide de pression que subit le poisson lors de sa remontée. Ce phénomène s’observe principalement chez les poissons physoclistes (doré, perchaude, bar) qui ne sont pas en mesure de s’ajuster rapidement à un changement de pression contrairement aux poissons physostomes (cyprins, truites, omble et saumon).
    Il est donc préférable d’éviter de pêcher les poissons physoclistes inutilement en profondeur. Sinon, nous recommandons de les remonter plus lentement lorsqu’ils sont capturés à plus de 15 mètres de profondeur afin de leur permettre de s’adapter graduellement à la décompression.
    6. Évitez de toucher aux branchies ou aux yeux du poisson
    Ne touchez jamais aux branchies des poissons. Ces organes vitaux, qui sont protégés par les opercules (ouïes), permettent aux poissons d’extraire l’oxygène dissous dans l’eau et de rejeter le gaz carbonique et les autres déchets métaboliques. Ce sont en fait les poumons du poisson. Une blessure, même mineure, infligée aux branchies peut entraîner la mort du poisson.
    Par ailleurs, certains pêcheurs ont l’habitude de manipuler certaines espèces de poissons en les tenant par les yeux (ex. : brochet). Cette pratique ne pose pas de problème si le poisson n’est pas remis à l’eau. Par contre, il en est tout autrement pour un poisson qui retournera à l’eau.
    prise en main du poisson. Cfleche-h
    7. Manipulez le poisson délicatement et le moins longtemps possible
    Manipulez doucement le poisson, le moins longtemps possible et évitez d’enlever le mucus qui le recouvre. Cette substance agit comme barrière protectrice contre les infections. L’enlèvement du mucus expose le poisson aux bactéries et champignons présents dans l’eau. De plus, il ne faut jamais placer un poisson à l’horizontale sans le tenir adéquatement. Rappelez-vous que dans l’eau les poissons ne sont pas soumis à la gravité. Par conséquent, placer un poisson à l’horizontale dans l’air, soumis à la gravité, peut entraîner de graves blessures à sa colonne vertébrale et à ses organes internes.
    8. Maintenez le poisson dans l’eau tout au long des manipulations
    Faites les manipulations en maintenant le poisson dans l’eau. Si vous devez le manipuler hors de l’eau, ayez de préférence les mains nues et mouillées en limitant le plus possible le temps d’exposition à l’air à moins de 15 secondes. Plus le poisson est exposé longtemps à l’air, moins bonnes sont ses chances de survie.
    Tout au long des manipulations, placez le poisson face au courant. S’il n’y a pas de courant, maintenez-le par la queue et laissez-le ventiler par lui-même sans faire de mouvement. En effet, contrairement à la croyance populaire, les mouvements de va-et-vient sont inutiles puisque, pour extraire l’oxygène, l’eau doit circuler de la bouche vers les branchies et non à l’inverse. Si possible, faites ces manipulations dans de l’eau propre afin d’éviter de faire circuler des débris et de la vase dans les branchies du poisson.
    9. Retirez l’hameçon délicatement et coupez-le s’il est trop profondément engagé
    Retirez délicatement l’hameçon en utilisant des pinces à long bec. Si l’hameçon est profondément inséré dans le poisson, coupez l’avançon près de l’œil de l’hameçon. Il est préférable de laisser un hameçon dans le poisson plutôt que de s’acharner à tenter de l’enlever puisque cela augmente son temps d’exposition à l’air et aggrave ses blessures.
    10. Laissez au poisson le temps de récupérer sans lui imposer de mouvements de va-et-vient

    Laissez au poisson le temps de récupérer. Lorsqu’il commence à se débattre, respire normalement et a retrouvé l’équilibre, relâchez-le
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    Message  doum Jeu 9 Jan 2014 - 15:46

    Pour repondre a ta question, si un poisson saigne beaucoup.... il a de tres grande chance devenir le souper d'un autre poisson... aussi ( dependament de la sévérité du bobo ) il est tres vulnerable au maladie et infection vue qu'il a des vaisseaux sangin ouvert... bref il a pas beaucoup de chance de s'en sortir...
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    prise en main du poisson. Empty Re: prise en main du poisson.

    Message  jfm31 Jeu 9 Jan 2014 - 18:10

    OK merci ces études sont vraiment intéressantes. On va dire que selon le mode de pêche choisit tu pourra ou non relâcher ton poisson exemple pêche au vifs ou au leurres.

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