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Publié le 09 décembre 2013 à 05h00 | Mis à jour le 09 décembre 2013 à 05h00
L'UQO laisse tomber les chasseurs
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L'Université du Québec en Outaouais empêche des citoyens d'apprendre le maniement sécuritaire des armes à feu requis par les lois des gouvernements du Québec et du Canada.
Collaboration spéciale, André-A. Bellemare
André-A. Bellemare
Collaboration spéciale
Le Soleil
L'organisme québécois Sécurité nature (SN) - dont les 450 moniteurs bénévoles forment chaque année des dizaines de milliers de personnes au maniement sécuritaire des armes à feu - est outré que l'Université du Québec en Outaouais (UQO) empêche dorénavant des citoyens de suivre les cours obligatoires à cette fin prescrits par les gouvernements fédéral et provincial. D'autant plus que ces cours sont certifiés et surveillés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et par la Sûreté du Québec (SQ).
La semaine dernière, l'UQO a décidé de mettre à la porte de l'institution les organismes qui donnaient ces cours en, expliquant sa décision par une interprétation erronée de certains articles de la loi nº 9 du Québec. Cette loi stipule, entre autres, qu'il est interdit de posséder des armes à feu sur les terrains et dans les bâtisses d'une maison d'enseignement.
Or, la SN donne ces cours depuis 22 ans dans les locaux de l'UQO en vertu d'une entente légale, avec l'aval de la SQ et celui des responsables de la gestion de la chasse au gouvernement. D'ailleurs, la SQ avait pris la peine, après l'adoption de la loi nº 9, de valider avec des dirigeants de l'UQO la légalité de la tenue de ces cours dans les locaux de l'institution.
SN dit qu'il s'agit «d'une décision qui s'explique bien mal provenant d'une institution d'enseignement supérieur recevant plusieurs subventions financées par les citoyens du Québec, et ayant comme mission de favoriser l'accessibilité à la formation ainsi que le développement des régions».
*******************
Pourvoiries en péril dans le Nord québécois
La Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ), lors de son 64e congrès tenu la semaine dernière, a exprimé sa vive préoccupation quant à l'avenir des pourvoiries offrant la chasse du caribou dans le nord de la province. La FPQ affirme que Québec met en péril le développement du tourisme dans le Nord. La FPQ croit que l'industrie touristique du Nord repose surtout sur les pourvoiries, et que ces dernières dépendent actuellement de la chasse du caribou. Or, la décision des autorités d'abaisser la récolte à un seul caribou par chasseur signifie la mort de ces pourvoiries constituant le principal réseau d'hébergement touristique du Nord. Marc Plourde, pgd de la FPQ, recommande donc aux autorités d'autoriser les chasseurs à acheter deux permis par an pour récolter du caribou afin d'assurer l'achalandage des pourvoiries, pour permettre à ces dernières de survivre et de constituer la base de l'industrie touristique nordique du Québec.
Pédiatrie et mouches à pêche
Samedi, au Patro Roc-Amadour de Québec, aura lieu la guignolée de la Fondation du Dr Gilles Julien pour le Centre de pédiatrie sociale de Québec. Pour l'occasion, il y aura, de 10h à 12h, un atelier de montage de mouches à pêche pour les enfants animé par le spécialiste François Nadeau. Dans les cours de formation en pédiatrie sociale qu'il donne, le Dr Julien cite les activités de pêche à la mouche organisées par les bénévoles du groupe de Jean-Pierre Martin, de Montréal, pour leurs effets bénéfiques auprès des jeunes. Selon le Dr Julien, même les enfants hyperactifs s'adonnant à la fabrication de mouches à pêche découvrent leur capacité d'attention, de concentration et de calme.
Forum de pêche à la mouche
Le 15e Forum de pêche à la mouche Québec-Maritimes aura lieu les 1er et 2 février 2014 au centre des congrès de l'hôtel Castel de Granby. Le président honoraire en sera Louis Champagne, comédien, metteur en scène et réalisateur; il a récemment été très engagé dans la production du film Amsterdam. Champagne est aussi un passionné de pêche du saumon. En février, le Forum accueillera 16 monteurs de mouches de calibre international, une trentaine de manufacturiers, de détaillants d'accessoires de pêche à la mouche, d'associations de pêcheurs, de pourvoiries et de gestionnaires de rivières à saumons. L'entrée est gratuite pour les moins de 18 ans. Il y aura aussi des kiosques culturels. Des animateurs d'expérience présenteront des ateliers. Pour plus d'information :www.forumpechealamouchegranby.ca
L'UQO laisse tomber les chasseurs
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L'Université du Québec en Outaouais empêche des citoyens d'apprendre le maniement sécuritaire des armes à feu requis par les lois des gouvernements du Québec et du Canada.
Collaboration spéciale, André-A. Bellemare
André-A. Bellemare
Collaboration spéciale
Le Soleil
L'organisme québécois Sécurité nature (SN) - dont les 450 moniteurs bénévoles forment chaque année des dizaines de milliers de personnes au maniement sécuritaire des armes à feu - est outré que l'Université du Québec en Outaouais (UQO) empêche dorénavant des citoyens de suivre les cours obligatoires à cette fin prescrits par les gouvernements fédéral et provincial. D'autant plus que ces cours sont certifiés et surveillés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et par la Sûreté du Québec (SQ).
La semaine dernière, l'UQO a décidé de mettre à la porte de l'institution les organismes qui donnaient ces cours en, expliquant sa décision par une interprétation erronée de certains articles de la loi nº 9 du Québec. Cette loi stipule, entre autres, qu'il est interdit de posséder des armes à feu sur les terrains et dans les bâtisses d'une maison d'enseignement.
Or, la SN donne ces cours depuis 22 ans dans les locaux de l'UQO en vertu d'une entente légale, avec l'aval de la SQ et celui des responsables de la gestion de la chasse au gouvernement. D'ailleurs, la SQ avait pris la peine, après l'adoption de la loi nº 9, de valider avec des dirigeants de l'UQO la légalité de la tenue de ces cours dans les locaux de l'institution.
SN dit qu'il s'agit «d'une décision qui s'explique bien mal provenant d'une institution d'enseignement supérieur recevant plusieurs subventions financées par les citoyens du Québec, et ayant comme mission de favoriser l'accessibilité à la formation ainsi que le développement des régions».
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Pourvoiries en péril dans le Nord québécois
La Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ), lors de son 64e congrès tenu la semaine dernière, a exprimé sa vive préoccupation quant à l'avenir des pourvoiries offrant la chasse du caribou dans le nord de la province. La FPQ affirme que Québec met en péril le développement du tourisme dans le Nord. La FPQ croit que l'industrie touristique du Nord repose surtout sur les pourvoiries, et que ces dernières dépendent actuellement de la chasse du caribou. Or, la décision des autorités d'abaisser la récolte à un seul caribou par chasseur signifie la mort de ces pourvoiries constituant le principal réseau d'hébergement touristique du Nord. Marc Plourde, pgd de la FPQ, recommande donc aux autorités d'autoriser les chasseurs à acheter deux permis par an pour récolter du caribou afin d'assurer l'achalandage des pourvoiries, pour permettre à ces dernières de survivre et de constituer la base de l'industrie touristique nordique du Québec.
Pédiatrie et mouches à pêche
Samedi, au Patro Roc-Amadour de Québec, aura lieu la guignolée de la Fondation du Dr Gilles Julien pour le Centre de pédiatrie sociale de Québec. Pour l'occasion, il y aura, de 10h à 12h, un atelier de montage de mouches à pêche pour les enfants animé par le spécialiste François Nadeau. Dans les cours de formation en pédiatrie sociale qu'il donne, le Dr Julien cite les activités de pêche à la mouche organisées par les bénévoles du groupe de Jean-Pierre Martin, de Montréal, pour leurs effets bénéfiques auprès des jeunes. Selon le Dr Julien, même les enfants hyperactifs s'adonnant à la fabrication de mouches à pêche découvrent leur capacité d'attention, de concentration et de calme.
Forum de pêche à la mouche
Le 15e Forum de pêche à la mouche Québec-Maritimes aura lieu les 1er et 2 février 2014 au centre des congrès de l'hôtel Castel de Granby. Le président honoraire en sera Louis Champagne, comédien, metteur en scène et réalisateur; il a récemment été très engagé dans la production du film Amsterdam. Champagne est aussi un passionné de pêche du saumon. En février, le Forum accueillera 16 monteurs de mouches de calibre international, une trentaine de manufacturiers, de détaillants d'accessoires de pêche à la mouche, d'associations de pêcheurs, de pourvoiries et de gestionnaires de rivières à saumons. L'entrée est gratuite pour les moins de 18 ans. Il y aura aussi des kiosques culturels. Des animateurs d'expérience présenteront des ateliers. Pour plus d'information :www.forumpechealamouchegranby.ca
