Venaison d'orignal et de cerf: vente interdite
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Des personnes qui ne chassent pas harcèlent des chasseurs pour que ces derniers leur vendent de la chair de gros cervidés sauvages, ce qui est formellement interdit.
Photo collaboration spéciale André-A. Bellemare
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Collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) Au moment où la saison de chasse de l'orignal bat son plein au Québec, et à l'approche de celle de la chasse du chevreuil, les centaines de milliers de chasseurs de ces gros cervidés sauvages sont harcelés par des parents et amis désireux d'acheter la chair si succulente et si saine de ces gibiers récoltés dans nos forêts. Il est impérieux de souligner qu'au Québec, la vente et l'achat de venaison, peu importe qu'elle provienne de chez nous ou d'ailleurs, sont formellement interdits. Il y a des exceptions dans le cas de la chair de cervidés d'élevage.
Les autorités responsables de la chasse chez nous veulent contrer le braconnage qu'un tel commerce pourrait engendrer. L'amende que les tribunaux peuvent imposer à un braconnier est sévère: dans le cas de la vente de chair de gros gibiers, c'est 1825 $, en plus de la perte du certificat du chasseur pour une période de deux ans. Au Québec, il faut d'abord posséder ce certificat pour acheter des permis de chasse. Un contrevenant condamné par le tribunal doit recommencer les études et les examens conduisant à l'obtention de ce certificat.
«Acheter», selon la loi du Québec sur la conservation de notre patrimoine faunique, c'est: «obtenir ou tenter d'obtenir, troquer, se procurer d'une personne ou permettre qu'elle nous procure un animal, de la fourrure, du poisson moyennant un avantage promis ou obtenu.» «Vendre», c'est «céder ou offrir de céder, troquer, procurer [...]». Est-ce assez clair? Vous remarquerez que le troc (échange) est considéré comme de l'achat ou de la vente! Vous devez donc espérer qu'un chasseur vous aime assez pour partager la venaison avec vous.
Vendre des parties
Il est par contre possible de vendre des parties de gros gibiers abattus légalement: les bois («panaches»), les pattes, la peau, etc. Assez curieusement, certains designers recherchent depuis quelque temps les bois et les pattes des orignaux et des chevreuils pour en faire des patères ou des éléments décoratifs... Je vous rappelle que la vente ou l'achat de la vésicule biliaire et de la bile d'ours est interdit. La vente de chair d'autres animaux sauvages (lièvre, castor, lynx ou autres animaux à fourrure) est permise, si l'animal a été chassé et piégé légalement; mais la vente ne peut être faite avant le troisième jour suivant l'ouverture de la saison de piégeage, et cette vente doit prendre fin 15 jours après la fermeture de la saison.
Notez aussi que la vente et l'achat des oiseaux sauvages suivants sont interdits: gélinotte huppée, tétras du Canada, perdrix grise, tétras à queue fine, lagopède et tous les oiseaux migrateurs considérés comme gibiers au Canada.
Dans ma bourriche
Traitement privé de la venaison
En 2013, à cause de la réglementation «permissive» sur la chasse de l'orignal, à cause aussi de l'accroissement du nombre des chasseurs - surtout chez les femmes - de nombreux chasseurs chanceux ne peuvent trouver un boucher disponible pour traiter les carcasses des gros gibiers abattus: ces spécialistes, de moins en moins nombreux, manquent de temps ou d'espace d'entreposage.
L'organisme Sécurité nature - filiale éducative du regroupement des associations de chasseurs du Québec - vous offre deux options pour que vous traitiez vous-même votre «viande de bois». Premièrement, la vidéo «Le débitage d'un cerf de Virginie» est offerte gratuitement sur le site Web www.fedecp.com (dans «Multimédias - Chasse»): un boucher vous explique chacune des étapes du travail et vous propose des coupes de la viande. Une autre vidéo, également gratuite, dans la même section du même site Web, intitulée : «Une histoire d'éviscération», vous guide pour éviscérer un gros gibier.
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Des personnes qui ne chassent pas harcèlent des chasseurs pour que ces derniers leur vendent de la chair de gros cervidés sauvages, ce qui est formellement interdit.
Photo collaboration spéciale André-A. Bellemare
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Collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) Au moment où la saison de chasse de l'orignal bat son plein au Québec, et à l'approche de celle de la chasse du chevreuil, les centaines de milliers de chasseurs de ces gros cervidés sauvages sont harcelés par des parents et amis désireux d'acheter la chair si succulente et si saine de ces gibiers récoltés dans nos forêts. Il est impérieux de souligner qu'au Québec, la vente et l'achat de venaison, peu importe qu'elle provienne de chez nous ou d'ailleurs, sont formellement interdits. Il y a des exceptions dans le cas de la chair de cervidés d'élevage.
Les autorités responsables de la chasse chez nous veulent contrer le braconnage qu'un tel commerce pourrait engendrer. L'amende que les tribunaux peuvent imposer à un braconnier est sévère: dans le cas de la vente de chair de gros gibiers, c'est 1825 $, en plus de la perte du certificat du chasseur pour une période de deux ans. Au Québec, il faut d'abord posséder ce certificat pour acheter des permis de chasse. Un contrevenant condamné par le tribunal doit recommencer les études et les examens conduisant à l'obtention de ce certificat.
«Acheter», selon la loi du Québec sur la conservation de notre patrimoine faunique, c'est: «obtenir ou tenter d'obtenir, troquer, se procurer d'une personne ou permettre qu'elle nous procure un animal, de la fourrure, du poisson moyennant un avantage promis ou obtenu.» «Vendre», c'est «céder ou offrir de céder, troquer, procurer [...]». Est-ce assez clair? Vous remarquerez que le troc (échange) est considéré comme de l'achat ou de la vente! Vous devez donc espérer qu'un chasseur vous aime assez pour partager la venaison avec vous.
Vendre des parties
Il est par contre possible de vendre des parties de gros gibiers abattus légalement: les bois («panaches»), les pattes, la peau, etc. Assez curieusement, certains designers recherchent depuis quelque temps les bois et les pattes des orignaux et des chevreuils pour en faire des patères ou des éléments décoratifs... Je vous rappelle que la vente ou l'achat de la vésicule biliaire et de la bile d'ours est interdit. La vente de chair d'autres animaux sauvages (lièvre, castor, lynx ou autres animaux à fourrure) est permise, si l'animal a été chassé et piégé légalement; mais la vente ne peut être faite avant le troisième jour suivant l'ouverture de la saison de piégeage, et cette vente doit prendre fin 15 jours après la fermeture de la saison.
Notez aussi que la vente et l'achat des oiseaux sauvages suivants sont interdits: gélinotte huppée, tétras du Canada, perdrix grise, tétras à queue fine, lagopède et tous les oiseaux migrateurs considérés comme gibiers au Canada.
Dans ma bourriche
Traitement privé de la venaison
En 2013, à cause de la réglementation «permissive» sur la chasse de l'orignal, à cause aussi de l'accroissement du nombre des chasseurs - surtout chez les femmes - de nombreux chasseurs chanceux ne peuvent trouver un boucher disponible pour traiter les carcasses des gros gibiers abattus: ces spécialistes, de moins en moins nombreux, manquent de temps ou d'espace d'entreposage.
L'organisme Sécurité nature - filiale éducative du regroupement des associations de chasseurs du Québec - vous offre deux options pour que vous traitiez vous-même votre «viande de bois». Premièrement, la vidéo «Le débitage d'un cerf de Virginie» est offerte gratuitement sur le site Web www.fedecp.com (dans «Multimédias - Chasse»): un boucher vous explique chacune des étapes du travail et vous propose des coupes de la viande. Une autre vidéo, également gratuite, dans la même section du même site Web, intitulée : «Une histoire d'éviscération», vous guide pour éviscérer un gros gibier.