Maintien des restrictions par le MRNF: vers la fin de la chasse sportive au caribou?
Québec, le 21 décembre 2011 - Les craintes de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) quant aux restrictions pour la chasse au caribou se sont malheureusement concrétisées aujourd’hui. La FédéCP se désole d’apprendre la décision du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) de ne pas réajuster les modalités de la chasse sportive selon le plan de gestion.
L’application des nouvelles mesures réglementaires signifie que les chasseurs devront continuer d’endurer la baisse de 75 % des permis qui leur a été imposée l’année dernière. Comme la FédéCP l’a expliquée dans un précédent communiqué daté du 18 novembre 2011, cela constitue un non-sens puisque les résultats d’inventaires de l’été dernier placent la population de caribous de la rivière aux Feuilles à un niveau élevé.
Lorsque questionné quant aux raisons qui motivent la baisse de prélèvement sur les caribous de la rivière aux Feuilles, le MRNF mentionne qu’il faut établir des similitudes entre la situation de ce troupeau et celui de la rivière George, en très fort déclin. Pourtant, les réalités biologiques et sociales des régions respectives où se trouvent ces deux troupeaux sont totalement différentes. En effet, la harde de la rivière George a subi, jusqu’à récemment, un fort prélèvement de la part des chasseurs du Labrador et des Autochtones, ce qui n’est pas le cas du troupeau de la rivière aux Feuilles sur lequel les chasseurs prélevaient, avant même les présentes restrictions, moins de 3 % d’individus.
En tenant compte de ces incongruités et des mesures réglementaires additionnelles qui ne figuraient pas au plan de gestion initial, tels la contrainte pour les chasseurs d’abattre seulement les caribous porteurs de bois de 15 centimètres ou plus et le retard de la saison de chasse sportive de deux semaines dans les zones 22A et 22B, il est légitime de craindre que les nouvelles règles finissent par porter un sérieux coup à la popularité de la chasse sportive au caribou au Québec.
La FédéCP ne peut adhérer à ces raisonnements incohérents, qui ne sont pas en accord avec le principe d’une saine gestion d’un patrimoine collectif. Au Québec, les modalités de chasse sont élaborées sur des données biologiques, des données d’inventaires et sur la grandeur des prélèvements appréhendés, en gardant la tête froide quant aux pressions émotives qui surgissent des non-chasseurs ou de ceux qui souhaitent se réserver une part du gibier. Il semble ici que l’on ait suivi cette deuxième voie puisque les données biologiques ne semblent pas corroborer les mesures annoncées.
Québec, le 21 décembre 2011 - Les craintes de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) quant aux restrictions pour la chasse au caribou se sont malheureusement concrétisées aujourd’hui. La FédéCP se désole d’apprendre la décision du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) de ne pas réajuster les modalités de la chasse sportive selon le plan de gestion.
L’application des nouvelles mesures réglementaires signifie que les chasseurs devront continuer d’endurer la baisse de 75 % des permis qui leur a été imposée l’année dernière. Comme la FédéCP l’a expliquée dans un précédent communiqué daté du 18 novembre 2011, cela constitue un non-sens puisque les résultats d’inventaires de l’été dernier placent la population de caribous de la rivière aux Feuilles à un niveau élevé.
Lorsque questionné quant aux raisons qui motivent la baisse de prélèvement sur les caribous de la rivière aux Feuilles, le MRNF mentionne qu’il faut établir des similitudes entre la situation de ce troupeau et celui de la rivière George, en très fort déclin. Pourtant, les réalités biologiques et sociales des régions respectives où se trouvent ces deux troupeaux sont totalement différentes. En effet, la harde de la rivière George a subi, jusqu’à récemment, un fort prélèvement de la part des chasseurs du Labrador et des Autochtones, ce qui n’est pas le cas du troupeau de la rivière aux Feuilles sur lequel les chasseurs prélevaient, avant même les présentes restrictions, moins de 3 % d’individus.
En tenant compte de ces incongruités et des mesures réglementaires additionnelles qui ne figuraient pas au plan de gestion initial, tels la contrainte pour les chasseurs d’abattre seulement les caribous porteurs de bois de 15 centimètres ou plus et le retard de la saison de chasse sportive de deux semaines dans les zones 22A et 22B, il est légitime de craindre que les nouvelles règles finissent par porter un sérieux coup à la popularité de la chasse sportive au caribou au Québec.
La FédéCP ne peut adhérer à ces raisonnements incohérents, qui ne sont pas en accord avec le principe d’une saine gestion d’un patrimoine collectif. Au Québec, les modalités de chasse sont élaborées sur des données biologiques, des données d’inventaires et sur la grandeur des prélèvements appréhendés, en gardant la tête froide quant aux pressions émotives qui surgissent des non-chasseurs ou de ceux qui souhaitent se réserver une part du gibier. Il semble ici que l’on ait suivi cette deuxième voie puisque les données biologiques ne semblent pas corroborer les mesures annoncées.