|
Julien Cabana LA MALBAIE — Le rêve de quelques personnes est maintenant devenu réalité. Après dix ans d’efforts, la rivière Malbaie est véritablement redevenue une rivière à saumon au sens pur du terme.
« Je crois qu’on peut dire que la rivière Malbaie a atteint ses lettres de noblesse après les résultats que nous avons obtenus au cours des trois dernières années, explique le directeur général de Corporation rivière Malbaie, Ronald Desbiens. Son organisation gère les activités de pêche et de développement sur la rivière. L’année dernière, malgré une période difficile en raison d’un important manque d’eau dans la rivière, 687 saumons ont remonté. L’année d’avant, nous avons enregistré plus de 700 remontées et 1 032 il y a trois ans. Vraiment, on peut dire que, maintenant, le saumon a retrouvé sa place dans la rivière. »
Desbiens a fait cette déclaration, samedi soir, lors du 9e souper-bénéfice de son organisation qui a permis de récolter plus de 33 000 $ au service de sa cause. Ce projet de la rivière Malbaie est véritablement devenu un projet régional où de gros joueurs comme le Casino de Charlevoix et Fairmont le Manoir Richelieu collaborent, tout comme de nombreux intervenants du milieu. Les gens sont fiers de leur rivière, un sentiment qui transcendait lors du souper de samedi soir.
Si les choses vont bien maintenant, il y a eu des périodes difficiles. « Lorsque nous avons fait les premiers ensemencements, tout allait bien jusqu’au moment où il y a eu le déluge, en 1996, qui a causé des torts importants. Nous avons vu passer le nombre de saumons qui franchissaient la passe migratoire de 400 à 100. Petit à petit, nous avons remonté la pente pour arriver aux résultats que nous avons aujourd’hui, des résultats qui prouvent que le saumon a véritablement gagné son combat. »....
Et l’avenir
Maintenant que l’avenir du bas de la rivière est assuré, la Corporation veut s’attaquer au développement de la partie en amont, au-delà de la passe migratoire.
« Nous voulons arriver à développer ce secteur parce que nous croyons qu’il y a définitivement un potentiel pour la pêche, d’une part, mais aussi, nous devons agir pour protéger le saumon qui est souvent braconné dans ce secteur. Nous devons prendre entente avec les responsables de la zec des Martres et ceux de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) puisque ce tronçon de la rivière passe sur des territoires dont ils ont la responsabilité. Des négociations sont présentement en cours pour arriver à créer une façon de fonctionner qui accommodera tout le monde. La notion de projet régional de la rivière, doit aussi couvrir la partie du haut. »
D’ici peu, il y aura aussi l’annonce de l’ouverture d’un nouveau poste d’accueil et de différentes autres infrastructures qui ont nécessité des investissements de près d’un million de dollars. Cette annonce sera faite conjointement avec les gens du bureau de la capitale nationale qui ont été impliqués de façon très importante dans le dossier. La rivière Malbaie a le vent dans les voiles.
BABILLARD NATURE...
Il arrive souvent que des grandes compagnies sont identifiées comme de mauvais joueurs dans le dossier de l’environnement ou de la faune. Dans le cas de la rivière Malbaie, on peut dire tout le contraire avec la compagnie Abitibi Bowater, qui mérite un grand A à son bulletin pour son implication dans le succès que connaît la renaissance de cette rivière. Annuellement, elle collabore à la hauteur de 20 000 $ pour les travaux de la passe migratoire. Également, elle a accordé un droit de passage sur le terrain de l’usine pour que les pêcheurs puissent se rendre à la fosse de pêche. Elle a aussi contribué aux projets d’avenir de la rivière en donnant gracieusement les terrains où se retrouveront les futures installations de la corporation, en amont de la passe migratoire.
Congrès de la FQCP
Les temps ont bien changé au sein de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs. Il y a quelques années, les congrès étaient souvent le lieu de règlement de vieilles querelles entre individus qui avaient des opinions divergentes. Aujourd’hui, on peut sentir toute la différence en voyant les bénévoles travailler tous ensemble dans les causes qu’ils défendent, ce qui donne encore plus de poids à cette organisation qui joue un rôle de premier plan dans la défense des droits des chasseurs et pêcheurs au Québec. Le congrès qui se déroulait à Québec, en fin de semaine, a été une autre preuve de ce virage important.
Règlement pour le saumon
Depuis quelques années, deux organisations, soit la Fédération québécoise pour le saumon atlantique et la Fédération des gestionnaires de rivières à saumon du Québec, se disputent le rôle de leader dans le dossier saumon au Québec. Jusqu’à présent, la FQSA est l’organisme reconnu par le gouvernement comme l’intervenant majeur dans le dossier. La bataille que se sont livrée les deux organisations devrait prendre fin sous peu puisqu’en coulisses, une entente serait en train de naître, ce qui aurait pour effet de cesser de diviser les intervenants qui sont impliqués dans le dossier de la défense des droits du saumon et des pêcheurs.
Gadget utile
Lors du congrès de la FQCP, un des commanditaires, le Magasin Latulippe, remettait aux congressistes ce qui pourrait avoir l’allure d’un gadget, mais qui peut devenir très utile lors de vos sorties en forêt. Il s’agit d’un sac à eau pliable, qui se glisse facilement dans vos affaires et qui peut aider à éviter bien des problèmes lorsque vous faites un feu à ciel ouvert. Vous pouvez déplier le sac et le remplir d’eau afin d’avoir cette dernière à portée de main si jamais des étincelles étendaient votre feu, par exemple. Il peut aussi vous servir à éteindre votre feu de façon sécuritaire avant de quitter les lieux. C’est véritablement un outil à posséder. Il a été créé en collaboration avec la SOPFEU.
Le printemps et les vacances
Même si la température des derniers jours peut vous faire croire le contraire, le printemps est bien arrivé. La preuve indéniable de cela, c’est la présence de milliers d’oies blanches qui sont apparues sur les battures du Saint-Laurent tout au long de la côte de Beaupré et dans la baie de Beauport, offrant leur magnifique spectacle annuel. Lorsqu’elles sont là, le printemps est vrai et l’été s’en vient. Cette halte des oies marque le temps pour l’auteur de ces lignes de prendre un peu de vacances avant de débuter en mai une saison de pêche qui sera fertile en émotions que je vais partager avec vous. Préparez vos cannes, la saison de pêche approche!
Julien Cabana LA MALBAIE — Le rêve de quelques personnes est maintenant devenu réalité. Après dix ans d’efforts, la rivière Malbaie est véritablement redevenue une rivière à saumon au sens pur du terme.
« Je crois qu’on peut dire que la rivière Malbaie a atteint ses lettres de noblesse après les résultats que nous avons obtenus au cours des trois dernières années, explique le directeur général de Corporation rivière Malbaie, Ronald Desbiens. Son organisation gère les activités de pêche et de développement sur la rivière. L’année dernière, malgré une période difficile en raison d’un important manque d’eau dans la rivière, 687 saumons ont remonté. L’année d’avant, nous avons enregistré plus de 700 remontées et 1 032 il y a trois ans. Vraiment, on peut dire que, maintenant, le saumon a retrouvé sa place dans la rivière. »
Desbiens a fait cette déclaration, samedi soir, lors du 9e souper-bénéfice de son organisation qui a permis de récolter plus de 33 000 $ au service de sa cause. Ce projet de la rivière Malbaie est véritablement devenu un projet régional où de gros joueurs comme le Casino de Charlevoix et Fairmont le Manoir Richelieu collaborent, tout comme de nombreux intervenants du milieu. Les gens sont fiers de leur rivière, un sentiment qui transcendait lors du souper de samedi soir.
Si les choses vont bien maintenant, il y a eu des périodes difficiles. « Lorsque nous avons fait les premiers ensemencements, tout allait bien jusqu’au moment où il y a eu le déluge, en 1996, qui a causé des torts importants. Nous avons vu passer le nombre de saumons qui franchissaient la passe migratoire de 400 à 100. Petit à petit, nous avons remonté la pente pour arriver aux résultats que nous avons aujourd’hui, des résultats qui prouvent que le saumon a véritablement gagné son combat. »....
Et l’avenir
Maintenant que l’avenir du bas de la rivière est assuré, la Corporation veut s’attaquer au développement de la partie en amont, au-delà de la passe migratoire.
« Nous voulons arriver à développer ce secteur parce que nous croyons qu’il y a définitivement un potentiel pour la pêche, d’une part, mais aussi, nous devons agir pour protéger le saumon qui est souvent braconné dans ce secteur. Nous devons prendre entente avec les responsables de la zec des Martres et ceux de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) puisque ce tronçon de la rivière passe sur des territoires dont ils ont la responsabilité. Des négociations sont présentement en cours pour arriver à créer une façon de fonctionner qui accommodera tout le monde. La notion de projet régional de la rivière, doit aussi couvrir la partie du haut. »
D’ici peu, il y aura aussi l’annonce de l’ouverture d’un nouveau poste d’accueil et de différentes autres infrastructures qui ont nécessité des investissements de près d’un million de dollars. Cette annonce sera faite conjointement avec les gens du bureau de la capitale nationale qui ont été impliqués de façon très importante dans le dossier. La rivière Malbaie a le vent dans les voiles.
BABILLARD NATURE...
Il arrive souvent que des grandes compagnies sont identifiées comme de mauvais joueurs dans le dossier de l’environnement ou de la faune. Dans le cas de la rivière Malbaie, on peut dire tout le contraire avec la compagnie Abitibi Bowater, qui mérite un grand A à son bulletin pour son implication dans le succès que connaît la renaissance de cette rivière. Annuellement, elle collabore à la hauteur de 20 000 $ pour les travaux de la passe migratoire. Également, elle a accordé un droit de passage sur le terrain de l’usine pour que les pêcheurs puissent se rendre à la fosse de pêche. Elle a aussi contribué aux projets d’avenir de la rivière en donnant gracieusement les terrains où se retrouveront les futures installations de la corporation, en amont de la passe migratoire.
Congrès de la FQCP
Les temps ont bien changé au sein de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs. Il y a quelques années, les congrès étaient souvent le lieu de règlement de vieilles querelles entre individus qui avaient des opinions divergentes. Aujourd’hui, on peut sentir toute la différence en voyant les bénévoles travailler tous ensemble dans les causes qu’ils défendent, ce qui donne encore plus de poids à cette organisation qui joue un rôle de premier plan dans la défense des droits des chasseurs et pêcheurs au Québec. Le congrès qui se déroulait à Québec, en fin de semaine, a été une autre preuve de ce virage important.
Règlement pour le saumon
Depuis quelques années, deux organisations, soit la Fédération québécoise pour le saumon atlantique et la Fédération des gestionnaires de rivières à saumon du Québec, se disputent le rôle de leader dans le dossier saumon au Québec. Jusqu’à présent, la FQSA est l’organisme reconnu par le gouvernement comme l’intervenant majeur dans le dossier. La bataille que se sont livrée les deux organisations devrait prendre fin sous peu puisqu’en coulisses, une entente serait en train de naître, ce qui aurait pour effet de cesser de diviser les intervenants qui sont impliqués dans le dossier de la défense des droits du saumon et des pêcheurs.
Gadget utile
Lors du congrès de la FQCP, un des commanditaires, le Magasin Latulippe, remettait aux congressistes ce qui pourrait avoir l’allure d’un gadget, mais qui peut devenir très utile lors de vos sorties en forêt. Il s’agit d’un sac à eau pliable, qui se glisse facilement dans vos affaires et qui peut aider à éviter bien des problèmes lorsque vous faites un feu à ciel ouvert. Vous pouvez déplier le sac et le remplir d’eau afin d’avoir cette dernière à portée de main si jamais des étincelles étendaient votre feu, par exemple. Il peut aussi vous servir à éteindre votre feu de façon sécuritaire avant de quitter les lieux. C’est véritablement un outil à posséder. Il a été créé en collaboration avec la SOPFEU.
Le printemps et les vacances
Même si la température des derniers jours peut vous faire croire le contraire, le printemps est bien arrivé. La preuve indéniable de cela, c’est la présence de milliers d’oies blanches qui sont apparues sur les battures du Saint-Laurent tout au long de la côte de Beaupré et dans la baie de Beauport, offrant leur magnifique spectacle annuel. Lorsqu’elles sont là, le printemps est vrai et l’été s’en vient. Cette halte des oies marque le temps pour l’auteur de ces lignes de prendre un peu de vacances avant de débuter en mai une saison de pêche qui sera fertile en émotions que je vais partager avec vous. Préparez vos cannes, la saison de pêche approche!