Chasseurs et Pêcheurs du Québec

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    les barbotteurs

    le coyote
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    Nombre de messages : 5466
    Date d'inscription : 14/11/2008

    les barbotteurs Empty les barbotteurs

    Message  le coyote Jeu 23 Sep 2010 - 10:47


    Les barboteurs

    Patrick Campeau
    Collaboration spéciale

    22/09/2010 01h24

    les barbotteurs Oiuy10


    Une bonne sélection d’appelants et une disposition adéquate feront souvent toute la différence lors de vos parties de chasse.

    La saison de chasse aux oiseaux migrateurs arrive à grands pas. Il est temps de se préparer, pour être prêt à passer à l’action, le temps venu.

    Parmi les détails à finaliser, il faut évidemment penser aux appelants. Les sauvaginiers utilisent souvent les termes «decoy» ou «dummy», pour désigner ces leurres, qui sont en fait des imitations fabriquées de polyéthylène. À l’époque, on se servait de bois, de papier mâché ou de plastique pour les confectionner. Ces fidèles reproductions sont essentielles pour tous les chasseurs qui désirent attirer le gibier à portée de fusil.

    J’ai interrogé un pro dans le domaine, Dominic Hébert, qui est également représentant pour les firmes Foiles Migrators Calls et Big Foot, afin qu’il nous révèle quelques trucs pour leurrer les canards, de l’ouverture jusqu’à la fermeture.

    LES TAILLES

    Il y a plusieurs compagnies sur le marché qui proposent des panoplies d’appâts factices représentant l’ensemble des espèces de canards chassés au Québec. Ces imitations sont principalement offertes en trois dimensions. Il y a tout d’abord la dimension réelle qui est souvent désignée sous l’appellation anglophone de «life-size».

    Il y a les modèles «magnum» ou «over-size», qui sont surdimensionnés, puis il y a les «super magnums», qui sont encore plus corpulents. Pour vous donner une meilleure idée des différentes tailles, prenons l’exemple d’un appelant de malard.

    Une imitation réaliste mesurera environ 15 pouces par 6 pouces, un «magnum» aura une taille de 18 pouces par 7 pouces, et pour sa part, un «super magnum» atteindra 22 pouces par 9 pouces. Pour ce qui est des dimensions, notre expert préfère le format « magnum », car il est plus visible et n’est pas trop volumineux.

    Il s’agit d’un excellent compromis, car les «life-size» sont plus petits et moins visibles au marais ou au lac et les super magnum occupent beaucoup plus d’espace lors du transport et du rangement, ce qui oblige parfois les chasseurs à limiter leur nombre.

    LES TYPES D’APPELANTS

    On retrouve plusieurs espèces de canards au Québec, comme le malard, le noir, le huppé, le pilet, le souchet et la sarcelle. Il est quasi impensable et très coûteux d’avoir des imitations de chacune de ces espèces. L’achat de leurres représentant le canard malard en très grande majorité, avec l’ajout de quelques noirs serait un choix judicieux. Ces deux espèces permettent d’attirer tous les autres canards barboteurs mentionnés ci-haut.

    Si votre portefeuille vous le permet, incorporez quelques reproductions d’espèces plus rares afin d’obtenir un effet encore plus réaliste.

    Avant d’acheter vos canards factices, Dominic vous recommande de choisir l’espèce désirée. Observez bien leur physiologie, leurs dimensions ainsi que la qualité de la peinture utilisée. Le prix influencera évidemment votre choix final.

    Il n’y a pas de problème à choisir des appelants plus abordables que d’autres. Vous devez toutefois vous assurer qu’ils ne soient pas de piètre qualité. N’oubliez pas que l’achat de ces derniers est un investissement et que vous les utiliserez à maintes et maintes reprises, des années durant. Quant à la quantité à acquérir, une à trois douzaines pourraient rendre vos chasses bien agréables.

    Il est également possible d’y aller graduellement et d’acheter une douzaine par année et ainsi avoir un budget de chasse plus équilibré.

    LA DISPOSITION

    La façon de placer ses appelants est un art. Les sauvaginiers expérimentés positionnent méticuleusement chacun de ceux-ci, en respectant une stratégie particulière.

    Notre pro nous recommande, pour sa part, de tenter de reproduire ce que vous avez vu, lors de votre prospection.

    Si c’est un lieu où les oiseaux viennent se nourrir, il est primordial d’employer des appelants qui représentent des canards s’alimentant et de les positionner selon vos observations.

    Plusieurs chasseurs s’interrogent à savoir s’il y a un minimum d’appelants à utiliser. Selon M. Hébert, tout est relatif aux découvertes faites sur le terrain. Si un marais est envahi par des dizaines de canards, il vaut mieux avoir une bonne quantité d’appelants en fonction de leur nombre et ainsi de suite. Il faut aussi tenir compte de l’espace disponible.

    Placer 60 leurres de malard dans un marécage de 10’ X 10’ serait à proscrire. Prenez soin de laisser un espace où il n’y aura pas de leurre. Ce site d’atterrissage, qui devrait être placé devant vous, incitera les canards à s’y poser en vous offrant des tirs de qualité.

    Il est également possible de placer des appelants dans des endroits stratégiques afin d’éviter que les gibiers visés aillent s’y poser.

    DES CONSEILS PRATIQUES

    Afin d’attirer ces oiseaux à portée de fusil, Dominic nous propose quelques trucs qui ont fait leur preuve. En début de saison par exemple, les canards viennent de muer. Leur coloration est donc beaucoup plus sobre et les jeunes de l’année n’ont jamais encore vu de mâles aux couleurs aussi brillantes.

    Il est donc fortement recommandé d’utiliser des appelants représentant exclusivement des femelles, afin d’obtenir un plan plus réel.

    Certaines reproductions de mâles représentent des oiseaux qui arborent leur plumage nuptial très coloré, qu’ils n’ont pas encore au Québec, lorsqu’on les chasse. Évitez donc d’utiliser les mâles de sarcelles à ailes bleues et vertes, les mâles pilets, souchets et siffleurs. Pour ce qui est des malards et des canards huppés, il n’y a pas de problèmes, car ils ont majoritairement revêtu leur beau plumage, dès le début d’octobre.

    Varier les poses de certains appelants pourrait ajouter plus de réalisme à votre jeu. On retrouve sur le marché des imitations de canards en train de dormir ou de s’alimenter à la surface, qui fouillent le fond de l’eau ou en position d’alerte.

    Ajoutez-y aussi quelques appelants plein corps, sur la berge ou sur la glace, pour convaincre les canards plus suspicieux.

    Lors de grands vents, placez vos appelants à l’abri de ces derniers. L’utilisation d’un appelant motorisé «Robo-Duck», ayant les ailes qui tournent, est très efficace. Malgré tout, Dominic suggère de l’utiliser principalement en début de saison, car les jeunes de l’année n’ont pas encore connu ce genre de dispositif et ils se laisseront plus facilement berner. Aux champs, l’emploi de ce type d’appelant est une vraie petite merveille.

    Il existe un type de pesée-crochet équipé d’un élastique de 30 centimètres. Ce dispositif vous permet d’enrouler la corde autour de la quille de l’appelant et de fixer le crochet à l’une des extrémités, facilitant ainsi grandement le rangement.

    La majorité des appelants modernes sont de vraies oeuvres d’art, placez-les donc individuellement dans des sacs compartimentés, pour éviter d’atténuer leurs charmes. Ces fourre-tout peuvent contenir de 6 à 12 leurres.

    Dominic tenait à terminer cette entrevue en rappelant aux lecteurs du Journal qu’il faut reproduire le plus fidèlement possible ce que vous avez observé dans votre secteur de chasse et vous aurez alors de meilleures chances d’obtenir les résultats escomptés.

    Saviez-vous que … ?

    Plusieurs chasseurs de sauvagine se plaignent que les oiseaux qu’ils récoltent ont une chair sèche et coriace.

    Lors d’une discussion avec le boucher des chasseurs, Raymond Himbeault, de Himbeault Boucherie, ce dernier m’indiquait, qu’au lieu d’éviscérer ces volatiles et de les faire cuire tel quel, les chasseurs auraient intérêt à les faire apprêter par un spécialiste. Lorsque sa clientèle lui confie des oies ou des bernaches, par exemple, il les transforme et les présente sous forme de poitrines désossées, de filets, de cuisses confites, de saucisses européennes fumées, de poitrines fumées tranchées, de salamis, de pepperettes, de saucisses (23 saveurs), de smoked meat, de terrine et de pâtés en croûte.

    Pour en savoir plus sur ces succulentes préparations, composez le 450 377-1128 ou visitez le site www.himbeault-gibier.net

    De tout pour tous

    Le MRNF nous présentait la semaine dernière, son plan de gestion 2010-2017 du cerf de Virginie au Québec. Le ministre Simard nous a alors renseignés sur les nouvelles orientations qui entraient en vigueur sur-le-champ. Parmi les objectifs visés par ce plan, il y a tout d’abord le maintien des populations en bonne santé, la conservation des habitats de qualité et l’optimisation des retombées économiques dans les régions.

    Même si les deux premiers objectifs sont très louables, j’ose croire que l’appât du gain de certaines régions ne se fera pas au détriment de quelques cheptels qui pourraient être en difficulté.

    Parmi les objectifs fixés, on souhaite avoir une densité optimale de cinq cerfs par kilomètre carré et maintenir le niveau des populations à 246 000. Je félicite tous les intervenants d’agir maintenant pour tenter de diminuer les risques d’introduction de la maladie débilitante chronique des cervidés, plutôt que d’attendre que nos populations soient souffrantes, avant de réagir. Les dirigeants souhaitent de plus conserver la superficie des ravages et en améliorer la qualité, maintenir l’intérêt pour la chasse, etc. Le tout sera réévalué à mi-parcours, donc vers 2014. Ils ont aussi modifié quinze points au niveau de la réglementation qui touche 11 zones de chasse, afin d’ajuster leur tir en fonction des différentes problématiques.

    Pour d’autres infos, consultez le site www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/

    À la télé

    Au cours des douze prochaines semaines, vous pourrez regarder la nouvelle émission de chasse du bloc plein air de RDS, qui se nomme Québec à vol d’oiseau. L’animateur de cette série, José Boily, abordera de façon dynamique toutes les facettes de cette belle activité. Vous aurez également la chance de découvrir les meilleurs sites de la province.

    De plus, il y aura des grands chefs cuisiniers qui vous révéleront leurs secrets pour que vous puissiez savourer les fruits de votre chasse. Ces présentations d’une durée de 30 minutes sont diffusées à 10 h 30 les dimanches et à quelques reprises
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    Message  Invité Jeu 23 Sep 2010 - 21:33



    ses bien beau sa un planc de gestion pour la santée des cerfs , mais il ne parle toujour pas d'enpècher le nourissage de gibier.

    amicalement -- le loup respect respect respect

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai 2024 - 16:07